Qui aurait pu croire qu'un jour je t'aimerais autant?
.
Je me souviens de toi comme si c'était hier. Il y a longtemps, une éternité, je te détestais.
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Toujours tu rodais autour de moi, t'insinuant dans ma vie sans mon accord, flirtant avec mon entourage toujours charmé parfois.
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Mes parents, beaucoup de mes amis, tout le monde t'aimais je crois bien. Si peu étaient insensible à ton charme.
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Certains disaient avoir besoin de toi. D'autres appréciaient les moments de répit que tu leurs offraient. D'autres, mêmes s'ils disaient ne pas être tombé sous ton charme, ne pouvaient te résister.
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Je me souviens de ton odeur à cette époque.
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Froide et amère. Lourde même.
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Elle me surprenait à tout moment et me répulsait.
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Qui aurait pu croire qu'un jour j'en viendrait à l'aimer, même si j'ai encore parfois honte de la sentir me caresser au plus profond de mon être.
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Tu t'es approché de moi si subtilement, si sournoisement, que je ne t'ai même pas vu t'installer dans ma vie. Prendre une place que je t'ai longtemps nié avant de finir par défendre de façon pathétique et fort peu honnête.
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Depuis longtemps ton odeur me frôlait, m'agaçait, m'intriguait.
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Mais qu'est-ce que les gens pouvaient bien te trouver ?
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C'est probablement la curiosité qui m'a fait approcher de toi en tout premier lieu.
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Pourtant la première fois que j'ai posé les lèvres sur toi j'ai été déstabilisé. Agréablement surpris, quoi que je n'ai osé l'admettre.
.
Mes proches m'ont jugé pour ce rapprochement improbable et impromptue.
.
Pourtant, sans m'en rendre compte, je te laissais déjà prendre prise sur moi. Déjà tu commençais à m'influencer, développant en moi un sentiment positif et malsain à ton égard.
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Dire que je t'aimais à ce moment là serait bien injuste. Je ne t'aimais pas.
.
Mais ta présence m'étourdissais, me permettait de m'évader.
.
Enfin je comprenais pourquoi d'autres t'aimaient. Comment ils avaient pu tomber sous ton charme discret mais ô combien puissant.
.
Le jour est venu ou je n'ai plus réussi à me passer de toi.
.
J'avais besoin de toi dans ma vie, tous les jours, toutes les heures, toujours.
.
Tu étais là les soirs ou je me sentais seul et n'Avait rien à faire.
.
Tu étais là quand c'était le temps de faire la fête avec mes amis, de rire, de boire et de déconner.
.
Tu étais là pour voir le soleil se lever avec moi après ces longues nuits d'insomnies passées en tête à tête.
.
Aujourd'hui encore, après plus de 6 ans, tu fais parti de ma vie.
.
Jour après jour je m'amuse à t'allumer, satisfait de te voir de consommer à petit feu pour finalement à chaque fois t'éteindre, brûlée de toute la satisfaction que tu m'apportes.
.
Encore aujourd'hui je te haïs, du plus profond de mon coeur.
.
Mais je sais aussi que je t'aime. Que je t'aime au point de m'être persuadé que j'ai besoin de toi.
.
Un jour je te quitterai sans crier gare et je vivrai sans toi, libre, loin de ton pouvoir, de ton odeur et de la flamme qui te consume.
.
Un jour, j'arrêterai de fumer.
.
Maudite cigarette !
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Je me souviens de toi comme si c'était hier. Il y a longtemps, une éternité, je te détestais.
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Toujours tu rodais autour de moi, t'insinuant dans ma vie sans mon accord, flirtant avec mon entourage toujours charmé parfois.
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Mes parents, beaucoup de mes amis, tout le monde t'aimais je crois bien. Si peu étaient insensible à ton charme.
.
Certains disaient avoir besoin de toi. D'autres appréciaient les moments de répit que tu leurs offraient. D'autres, mêmes s'ils disaient ne pas être tombé sous ton charme, ne pouvaient te résister.
.
Je me souviens de ton odeur à cette époque.
.
Froide et amère. Lourde même.
.
Elle me surprenait à tout moment et me répulsait.
.
Qui aurait pu croire qu'un jour j'en viendrait à l'aimer, même si j'ai encore parfois honte de la sentir me caresser au plus profond de mon être.
.
Tu t'es approché de moi si subtilement, si sournoisement, que je ne t'ai même pas vu t'installer dans ma vie. Prendre une place que je t'ai longtemps nié avant de finir par défendre de façon pathétique et fort peu honnête.
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Depuis longtemps ton odeur me frôlait, m'agaçait, m'intriguait.
.
Mais qu'est-ce que les gens pouvaient bien te trouver ?
.
C'est probablement la curiosité qui m'a fait approcher de toi en tout premier lieu.
.
Pourtant la première fois que j'ai posé les lèvres sur toi j'ai été déstabilisé. Agréablement surpris, quoi que je n'ai osé l'admettre.
.
Mes proches m'ont jugé pour ce rapprochement improbable et impromptue.
.
Pourtant, sans m'en rendre compte, je te laissais déjà prendre prise sur moi. Déjà tu commençais à m'influencer, développant en moi un sentiment positif et malsain à ton égard.
.
Dire que je t'aimais à ce moment là serait bien injuste. Je ne t'aimais pas.
.
Mais ta présence m'étourdissais, me permettait de m'évader.
.
Enfin je comprenais pourquoi d'autres t'aimaient. Comment ils avaient pu tomber sous ton charme discret mais ô combien puissant.
.
Le jour est venu ou je n'ai plus réussi à me passer de toi.
.
J'avais besoin de toi dans ma vie, tous les jours, toutes les heures, toujours.
.
Tu étais là les soirs ou je me sentais seul et n'Avait rien à faire.
.
Tu étais là quand c'était le temps de faire la fête avec mes amis, de rire, de boire et de déconner.
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Tu étais là pour voir le soleil se lever avec moi après ces longues nuits d'insomnies passées en tête à tête.
.
Aujourd'hui encore, après plus de 6 ans, tu fais parti de ma vie.
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Jour après jour je m'amuse à t'allumer, satisfait de te voir de consommer à petit feu pour finalement à chaque fois t'éteindre, brûlée de toute la satisfaction que tu m'apportes.
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Encore aujourd'hui je te haïs, du plus profond de mon coeur.
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Mais je sais aussi que je t'aime. Que je t'aime au point de m'être persuadé que j'ai besoin de toi.
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Un jour je te quitterai sans crier gare et je vivrai sans toi, libre, loin de ton pouvoir, de ton odeur et de la flamme qui te consume.
.
Un jour, j'arrêterai de fumer.
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Maudite cigarette !
1 commentaire:
Excellent texte Jeune Homme. Pour avoir vécu cette relation haine/amour longtemps, je te comprends... Un jour, tu te sentiras assez fort pour lui dire un pied de nez.
Pour ma part, ça fait plus de 7 ans qu'en la regardant de loin, je suis fière de moi.
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