Lost

Lost in the wind...

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Les mots me manque...

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Jeune Homme voit s'éteindre devant ces yeux cet été qu'il croyait chargé de promesses, comme chacun des 23 étés qu'il avait traversé par le passé.

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Promesse de plaisir, promesse d'un homme, promesse d'un été qui se transforme en un avenir meilleur.

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Ces étés qui avec leur chaleur et leur soleil semblent toujours vous murmurer à l'oreille que tout ira bien, que l'hiver de votre vie s'achêve enfin, que la lumière baignera de sa beauté le froid et la mornitude de votre vie.

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L'été qui, tel une mère aimante, vous promet que tout ira bien maintenant.

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On s'habitue vite à elle, cette damnée été.

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On s'habitue à sa chaleur, à ses caresses, on croit à ses promesses.

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Tous embrassent les mensonges de cette saison trompeuse qui nous quitte toujours trop vite.

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Encore une fois, après quelques mois de relation, elle nous quitte déjà. Juste le temps que nous nous soyons attachés à elle.

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Qu'elle ai fini par faire parti prenante de notre vie.

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Tel cet amant fougeux que l'on prend pour acquis trop rapidement, l'été nous abandonné au détour de l'automne nous laissant seul dans ces draps souillés de notre sueur, seuls et grelottants dans la fraicheur de ces nuits qui nous surprend dans notre déni de cette fin trop rapide.

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L'été c'est comme l'amour. On l'attend, il nous prend par surprise et il nous quitte lorsque nous avons fini par croire qu'il ne partirait jamais et qu'il serait toujours là pour nous réchauffer.

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Lost in the wind...