If I was invisible...Wait, I already am !

26.12.09

Un Jeune Homme et sa Mère en Région

Un Jeune Homme et sa mère attendent l'autobus.
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En effet, pour Noël, le Jeune Homme est descendue dans sa région pour célébrer en famille la fête des cadeaux, des dépenses, de l'épuisement, de la nourriture jusqu'à pu faim et de la boisson jusqu'à pu soif.
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Descendu en catastrophe à Shawinigan-Sud le 24 en après midi avec petit frère, le Jeune Homme es ensuite allé chez la mère dans un village quelconque de la Mauricie, sur le bord de la 138.
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Puisqu'il travaille le 27 au matin a 7h00, le Jeune Homme devait absolument revenir dans la Vieille Capitale le 26. Suite à un concours de circonstances mirobolantes dont il vous épargne le détail le Jeune Homme est allé dans le l'Internet sur le site d'Orleans Express pour s'imprimer un billet de retour vers sa maison.
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La Mère du Jeune Homme, prévoyante, avait appelée quelques jours avant pour aviser le service de transport qu'il y aurait quelqu'un a l'arrêt du village pour le voyage de 19h35 cette journée là.
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Le moment venu un Jeune Homme et sa mère se rendent à l'endroit prévu a cet effet, soit le resto du village.
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La Waitress place de manière laconique la pancarte d'arrêt dans la fenêtre, sécurité supplémentaire pour aviser le chauffeur qu'un pauvre villageois désire atteindre la civilisation.
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Et le Jeune Homme et sa mère s'installent bien au chaud dans l'auto, sur les 4 flasheurs, et attendent le bus.
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19h35.
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Pas de bus.
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19h45
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Pas de bus.
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Le Jeune Homme est un peu inquiet. Sa mère encore plus. Vous connaissez les mères ? Vous devriez rencontrer la mienne. Le Jeune Homme, a 50 ans, avec un vagin.
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19h50.
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L'autobus arrive.. Et continue.
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Et la mère du Jeune Homme, qui ne sacre jamais (une petite différence entre nous), de lacher un retentissant TABARNAK! Avant de partir dans une shire monumentale, sur les 4 flasheurs, après l'autobus, en sacrant.
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Et la mère du Jeune Homme de se lancer a 100 Km/h sur la 138 derrière l'autobus, en furie, en claxonnant et en faisant des appels de phares.
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Le Jeune Homme qui ne peut s'empêcher de rigoler un peu malgré tout ce que la situation a de frustrant qui ne cesse de répéter à sa mère que c'est inutile.
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Mais la mère est au moins aussi entêtée que le Jeune Homme.
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15 kilomètres.
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C'est la distance entre le village de la mère et le village suivant, ou est l'autre arrêt.
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15 kilomètres dans la tempête, a 100 Km/h, a suivre l'autobus en klaxonnant et en faisant des appels de phares.
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Rendu a l'arrêt du village suivant l'autobus s'immobilise dans le stationnement d'une supérette fermée depuis des lustres.
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La mère qui dépasse en trompe l'autobus avant de s'immobiliser devant le véhicule dans une passe de break-à-bras digne d'un film d'action, toujours sur les 4 flasheurs.
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La mère et le Jeune Homme qui ont tous les deux la face comme un coup de poing regardent l'autobus.
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Voyant que la situation risque de dégénérer le Jeune Homme s'empresse de ramasser ses 258078690682405984 sacs et de débarquer.
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Le Chauffeur, nous ayant vu la face, fait de même. Il descends de l'autobus et referme la porte.
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Le Jeune Homme s'avance, les yeux noirs, et avant même d'avoir pu dire un mot il se fait lancer par le congénital de chauffeur un retentissant ;
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-Change de face!
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La mère du Jeune Homme débarque de la voiture et, sans laisser au Jeune Homme la chance d'en placer une, contre-attaque avec la très délicate phrase;
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-Coup donc calvair! J'prends la peine d'appeler pour aviser que quelqu'un va monter, on fait placer la pancarte d'arrêt dans le chassis du resto pis j'me met sur les 4 flasheurs sur le bord du chemin pis tu passes tout dret osti d'moron! C'est quoi là? Va falloir que j'me criss a poil pis que j'me couche au travers d'la 138 pour que t'arrêtes pour embarquer l'monde maudit colon ?
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(J'vous l'avait dit que je retenais pas des voisins)
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S'en suit quelques minutes d'un échange peu glorieux entre la mère et le chauffeur pendant que le Jeune Homme, qui a de plus en plus peur de se faire dire de manger un char de marde pis de rester sur le bord de la route par le chauffeur tente de calmer le jeu.
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Dans une tentative désespérée de rapprochement le Jeune Homme demande au Chauffeur son nom...
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Grave erreur de jugement.
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En fait, le Jeune Homme a demandé le nom du chauffeur 4 fois et n'a jamais réussi a avoir d'autre réponse que des choses du genre ;
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-Tu l'auras pas mon nom, si tu veux porter plainte tu te débrouilleras avec le numéro de l'autobus pis tu vas arrêter d'être arrogant avec moi pis..
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Ainsi de suite jusqu'à ce que le chauffeur, acculé au pied du mur par un Jeune Homme qui a finalement rejoint sa mère dans sa folie vengeresse, lance LA phrase ultime;
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-J'VA APPELER LA POLICE!
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Et la mère de rétorquer;
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-Si tu veux j'peux l'appeler pour toi, j'travaille au poste. C'est Keven qui est de garde ce soir, on s'entend quand même bien...
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Finalement le Jeune Homme est monté dans l'autobus, sous le regard sidéré des autres passagers, peinant à remonter l'allée, chargé de ses 548293604 sacs.
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15 minutes plus tard le Chauffeur appelait le Jeune Homme à l'avant de l'autobus.
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Le Jeune Homme se penche vers le chauffeur, le visage neutre, et lache un Quoi? qui se veut presque neutre.
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Finalement, pour Noël, le Jeune Homme a eu droit à des excuses du chauffeur.
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Inutile de vous dire qu'il était content d'arriver à Québec, dans le confort de son domicile, après toutes ces émotions.
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On dira ce qu'on voudra entk, le Jeune Homme lui vous le certifie.
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C'est pas vrai qu'on s'ennuient en région.

5.12.09

All I want for Christmas this year is..

Vous savez quoi ? Le Jeune Homme s'ennuie d'écrire.

Si vous saviez à quel point cet exercice s'est révélé libérateur au cours des années. Longtemps ce blog a été la soupape qui empêchait au Jeune Homme de faire sauter le bouchons.

Ses conflits internes, il les géraient grâce à son blogue. Le simple fait d'écrire et de verbaliser les doutes d'une vie permet souvent de clarifier sa pensée, de remettre en perspective nos doutes et d'affronter la vie avec la tête plus claire.

Ses problèmes avec les autres, souvent, il arrivait à les régler ici. Pas directement avec la personne, mais avec lui même. Écrire, décrire les situations, les évènements, apportaient une lumière nouvelle.

Son passé, maintes fois raconté, a fini par s'épuiser. Un coup l'histoire écrire elle paraissait souvent moins importante, plus... passée. Un soulagement d'une douceur effroyable.

L'amour, souvent exprimé en textes ici, s'est souvent rendu à ses destinataires. Ce blogue a beaucoup aidé à faire avancer les relations inter-personnelles du Jeune Homme.

Et pourtant, la magie s'en est allée avec les années. Le Jeune Homme crève d'envie de recommencer a écrire.

Il crève d'envie d'embrasser de nouveau cette soupape, cet échappatoire, ce "traitement" qu'était autrefois le blogue.

Mais les mots ne viennent plus. Maintes fois depuis quelques semaines me suis-je assis devant l'écran, débutant un texte, incapable de le terminer.

Suis-je rendu trop exigeant face à moi même quand à l'écriture? Je ne crois pas.

Pourtant si vous saviez à quel point à l'époque de la gloire de ce de bout de web à quel point chaque texte coulait seul de mes mains et de ma tête, sans effort aucun. Aujourd'hui, même écrire ces quelques lignes est pénible et insatisfaisant.

Comme si je n'arrivais plus à mettre en mots les pensées qui tourbillonnent dans ma tête. Chaque ligne que je tape et que je relis semble triste, terne, beige.

Voilà pourquoi le Jeune Homme n'écrit plus. Pas parce que le blogue était trop populaire et qu'il en déclinait certains dommages collatéraux. Pas parce qu'il n'a plus d'histoires a raconter.

Juste parce que maintenant, pour la première fois, il n'arrive pas à la satisfaction première qu'il a vécu lors des premières années.

Peut-être le Jeune Homme était il trop orgueilleux. Mais il reste avec l'idée que son blogue des belles années était non seulement un exercice libérateur de haute qualité mais aussi un produit fini valable.

Il fut un temps ou le Jeune Homme caressait même l'idée de publier un petit recueil de ses meilleurs textes. Il y en avait de très bons vous savez? Muscaphobie , Sex Story, quand St-Foy s'en mêle , Les Phrases qui Tuent , entre autres. Et savez vous quoi ? Il croyait sincèrement avoir sous la main un matériel qui en valait la peine. En fait, il le croit encore.

Lorsqu'il s'égare à lire les archives de son bout de web le Jeune Homme est encore tout baba de voir à quel point certains de ses écrits passé sont, à ses yeux, des textes de qualité qui valent la peine d'être lus et relus.

Des tranches de vies pleines de lumières, de couleurs, de vie, de saveurs.

des étincelles de génies, des gemmes brutes qui, un coup retravaillées, ont vraiment de la valeur. Et pas seulement qu'à ses yeux.

Cher Père Noël,

Cette année je ne vous demande qu'une seule chose.

Redonnez moi le talent, la vigueur et la folie nécessaire à l'écriture. Plus que tout, je veux retrouver la flamme qui m'habitait. Plus que tout je veux recommencer à écrire comme avant, pour moi et non pour le glamour. Plus que tout je veux retrouver cette fierté de mes mots qui m'était jadis si chère.

All I want for Christmas is inspiration.

31.10.09

Vivre ou Survivre

L'adage dit que vieillir, c'est mourir mais.. dans l'fond, Vivre, c'est mourir un peu plus chaque jour, non?

Qui n'a jamais vu ce stupide poster datant de l'age jurassique avec ce ridicule poussin jaune qui sort de l'oeuf et la phrase "Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie", pseudo-phylosophie de la mort toujours plus proche?

Et puis, ya des ces gens qui disent régulièrement qu'il faut profiter de la vie car on ne sait jamais si on va se réveiller le lendemain matin. Plein de sagesse, déprimant à l'os.

Pourtant, tout nous y prépare en quelque sorte, non?

L'homme vit avec une quantité effroyable d'idées préconçues, de mythes, d'histoires pour nous assurer qu'après la mort, il y a la vie. Pourtant, au fond de nous, nous savons bien.

Après la mort he bien.. Il y a la mort. que voulez vous?

Pourquoi toutes ces idées, tous ces mythes, toutes ces histoires?

Parce que sans elles, la vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Du moins, pas dans le sens ou nous la vivons, pas dans notre société actuelle, pas dans le sens de l'humanité.

Les animaux ne connaissent pas ou pratiquement pas la vie. Ils ne connaissent que la survie. L'instinct, la reproduction, cette lutte acharnée à vivre parce qu'il sont tout simplement vivant.

L'homme ne survit pas. Du moins, pas ici, en occident. L'homme n'a pas besoin de survivre. Il peut se permettre le luxe de vivre. Et ce luxe coûte cher.

Pourquoi vivre si la fin est sans raison, sans suite, sans résultat?

À quoi bon accumuler les richesses, les amis, la famille?

À quoi bon avoir des loi, des valeurs, des principes?

Si tout se termine dans un grand trou noir, pourquoi l'homme organiserait-il ainsi sa vie, en société, avec des buts, des rêves, des projets collectifs?

Pourquoi ne pas redevenir de simples animaux et survivre? À quoi bon vouloir plus que le fait d'être vivant, par instinct?

Pourquoi vouloir plus que de ne pas crever de faim ou de froid.

Pourquoi l'amour, l'amitié, le succès, l'avenir, le passé, toutes ces choses dont l'homme s'embarasse?

Voilà pourquoi l'homme s'entoure d'idées, de mythes et d'histoires.

Voilà pourquoi la religion.

Voilà pourquoi Dieu.

L'homme en est venu à vivre et non à se contenter de survivre simplement parce qu'il est devenu, avec les années, trop orgueilleux pour accepter sa propre disparition. Pas celle de sa race, la sienne. Individu par individu.

Il s'est voilé la face avec milles et unes histoires lui disant qu'il y aurait autre chose ensuite. La peur de s'éteindre et de n'être que néant, la peur d'avoir vécu en vain, à été refoulée dans un coin sombre par les Dieux, le paradis, un monde meilleur, un but ultime.

Ensuite, la conscience (presque) tranquille l'homme a pu apprendre à vivre et "profiter" de la vie.

S'en est suivi une décadente surenchère de la vie, parfois dans le luxe et le stupre, parfois dans la piété et la privation.

Tous les hommes vivent avec l'idée que leur vie ne sera pas vaine, que leurs acquis, leurs succès, leurs bons gestes resteront pour l'éternité gravé dans une pierre, quelque part de l'autre côté de la mort.

Tous les hommes craignent parfois le soir que de l'autre côté de cette étape rien ne les attendent.

Mais croyant ou pas, optimistes ou pas, tous les hommes continuent de vivre parce qu'un jour, ils ont goutés à la vie.

Après avoir seulement respiré son arôme, qui pourrait se satisfaire de survivre?

Voilà pourquoi l'homme croit, que ce soit en Dieu, en un être supérieur ou simplement... En lui même.

Tous les hommes ont peur du noir.

12.9.09

La Vieille Waitress

Ce texte fera probablement sourire toute personne qui a déjà travaillée en restauration et laissera probablement perplexe toute personne n'ayant jamais connue ce domaine.
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La Vieille Waitress. Un titre de texte, un mythe, un fait réel.
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Du moins réel pour bien des gens de la restauration, pour moi et pour les collègues, pour les habitués de ce domaine qui ont décidé de faire carrière ou qui ont peur d'y finir leur jour par dépit.
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La Vieille Waitress.
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D'où vient l'idée d'un texte sur ce sujet? D'une, voir, de plusieurs conversations avec Verbatim au cours des dernières semaines.
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Comme certains d'entre vous le savez, après une pause de plusieurs mois de la restauration, après plusieurs mois de réflexion, de remise en question, d'auto-évaluation, Verbatim est revenu cet été au sein de notre équipe, sur notre terrasse, au coeur de la Vieille-Capitale.
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Verbatim est visiblement épuisé de la restauration. Une grande perte d'ailleurs, car Verbatim est un atout de taille dans une équipe, un serveur comme il s'en fait peu, un collègue de travail intègre et compétent, un leader. Verbatim est une étoile quoi!
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Mais verbatim s'est fatigué de s'épuiser d'années de restauration, brûlé par les longues heures, le manque de reconnaissance des patrons et du domaine, l'incapacité d'avancer sans se brûler les ailes, l'insécurité financière, les douze heures passée debout sans manger et sans boire.
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Verbatim s'est épuisé de ces collègues de travail toujours parti fumer, toujours parti manger, toujours en retard, toujours en train de jaser au lieu d'astiquer des verres, des ustensiles, de faire du ménage, de remonter des tables.
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Verbatim s'est épuisé de ces collègues de travail toujours en retard, toujours pressés de faire leurs caisses, toujours premiers parti.
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Verbatim s'est épuisé de travailler avec des gens de plus en plus jeunes alors que lui vieillissait, de travailler avec des gens de moins en moins dédié au domaine et de plus en plus là pour l'argent. Ces gens qui ont de moins en moins d'expérience et de talent par rapport à lui.
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Ces gens qui rentrent après lui, qui partent avant lui, qui fument 6 cigarettes durant leur quart de travail, qui ne sont jamais disponibles pour remplacer mais qui veulent toujours être coupés ou en congé.
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Je dis verbatim... Je pourrais aussi dire le Jeune Homme.
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Le Jeune Homme est moins affecté... Pour l'instant.
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allez savoir si c'est parce qu'il est plus fort, ou parce qu'il s'y consacre depuis moins longtemps, ou parce qu'il est plus stupide, ou parce que lui aussi va fumer de temps à autre.
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Mais le Jeune Homme et Verbatim se reconnaissent de plus en plus souvent dans ce mythe qu'est ''La Vieille Waitress''.
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Et c'est là que les gens de la restauration laissent échapper un amer sourire pendant que les non-initiés se demandent: '' Mais qu'est-ce que la Vieille Waitress''?
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He bien, laissez-moi vous expliquer.
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D'abord il faut que vous sachiez que tout restaurant ouvert depuis plus de 10 ans et/ou étant possédé par quelqu'un ayant trempé de près ou de loin dans la restauration au cours des 10 dernières années en est pourvu.
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Si la Vieille Waitress n'est pas invariablement une femme, elle l'est plus souvent qu'autrement. Ne nous le cachons pas, jusqu'à tout récemment la restauration était un domaine presque exclusivement féminin pour ce qui à trait au service.
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Si certains établissements de haut niveau se targuaient d'engager une majorité d'homme, la plus grande parti des établissements de restaurant accessible à la majorité employaient majoritairement, voir exclusivement, des femmes. Parfois quelques étudiants.
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MAIS! Mais les ''Carriéristes'' étaient majoritairement des femmes.
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Si une bonne parti d'entre elles ont aussi suivi un cours de coiffeuse et/ou esthéticienne et/ou tout autre emploi du genre, elles sont revenues en restauration.
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Ces femmes ont choisi la restauration, pas nécessairement par passion, mais par défaut.
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Pas qu'elles n'aimaient pas ce qu'elles faisaient. Elles ont juste fait l'erreur que beaucoup de professionnels de la restauration font. L'argent vite fait bien fait vite dépensé est une drogue dont peu de gens réussissent à se libérer.
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Souvent l'ont peut dire que ces Vieilles Waitress furent à une autre époque de véritables Queens de la restauration. Elles ont souvent un CV impressionnant et si vous vous attardez quelques minutes à parler passé avec elles vous serez surpris des histoires qu'elles pourront vous sortir.
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Histoires glorieuses? Rarement. Souvent les termes qui qualifient leur chemin de vie est acharnement, endurance, patrons abusifs. Ces femmes se sont battues pour rester intègres à elles-mêmes et, pour la majorité, elles le sont restées.
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Les Vieilles Waitress sont respectées de leurs patrons et de leurs collègues, craintes voir. Souvent tournées en dérision lorsqu'elles sont absentes, rares sont ceux qui osent leur tenir tête face à face.
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La Vieille Waitress Typique est habituellement agée entre 40 et 55 ans. Plus vieille employée du restaurant, elle a priorité sur les horaires et les sections.
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L'horaire qui lui convient, c'est à dire de jour du mardi au samedi, la section de son choix, c'est à dire la plus payante tant qu'elle est capable, la plus facile à travailler (la plus proche de la console/ordinateur/cuisine) quand ce n'est plus le cas.
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Ici se divise en deux le Mythe de la Vieille Waitress. Voyez pourquoi.
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Certaines femmes sont exceptionnelles de par leur nature. Elles ont la cinquantaine, vous la jeune vingtaine et, si vous prenez quelques minutes pour vous arrêter et y réfléchir, vous comprenez que jamais, je dis JAMAIS, vous n'arriverez à en faire autant qu'elle rendu à cet age, aussi pathétique puisse-t-elle être par instant.
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D'autres sont juste pathétiques. Voilà. Ces dernières sont habituellement WAYYYYY MUCH plus simpathique que les autres.
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Mais certains points font qu'elles sont toutes, d'une certaine manière, ces Vieilles Waitress admirables mais qu'on aime détester.
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-La Vieille Waitress est toujours dans la section 1. la section 1, dans n'importe quel restaurant, est la section la plus payante. Quelle soit grande ou petite vous pouvez être sur que c'est la première section à se remplir et celle ou, même les jours les plus morts, vous ne repartirez pas bredouille.
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-La Vieille Waitress défendra SA section 1 bec et oncles contre tout envahisseur, que cette intrusion soit justifiée ou non. Et ne croyez surtout pas avoir l'appuie de votre patron si d'aventure vous vouliez y mettre le bout de votre petit orteil alors qu'elle est sur l'horaire. Votre patron est persuadé que son restaurant sombrera dans la faillite à la minute ou SA Vieille Waitress venait d'aventure à quitter, même si tout le monde sait pertinemment que a) le resto se porterait mieux sans elle et b) Ou pourrait-elle bien aller?
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Si entre la section 1 et une autre section se trouve une table volante (table que deux serveurs s'alternent à tour de rôle) vous pouvez être certains que la Vieille Waitress n'aura jamais le temps de prendre la table volante mais qu'elle sera prête à vous crucifier sur la porte battante de la cuisine avec des pics a brochette si d'aventure vous prenez cette table alors que ce n'est pas votre tour. Il est de mise de laisser les clients attendre 15 minutes sans qu'elle aille les voir, jusqu'à ce qu'ils s'impatientent et soient prêt à sauter une solide coche, avant qu'elle ne vous les refile. Tenez vous le pour dit.
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La Vieille Waitress est toujours sur place 15 minutes avant sont chiffre pour prendre un café et vérifier que vous avez tout fait avant qu'elle ne commence. Ne vous trompez pas, elle n'est pas lâche. La preuve, elle sera probablement la dernière à quitter après avoir rempli sa console de travail, ses sucriers, ses salières et poivrières. Elle aura fait astiquer les verres et les ustensiles par le bussboy ou le suiteur et aura eu le temps de parler un peu avec tout le monde. Quand elle quitte sa section est impeccable. Elle doit aussi l'être quand elle arrive, PEU IMPORTE que vous ayez passé les 4 dernières heures à courir comme un imbécile, dépassé par les évênements, et que vous ayez fait 3 fois et demi l'impossible. Aucune explication possible avec la Vieille Waitress.
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La Vieille Waitress donne ses ''cotes'' (pourcentage des ventes que nous devons verser) au personnel de soutiens à la cenne près, arrondissant parfois généreusement au dollar près lorsqu'elle considère que ''la petite fille et/ou le p'tit gars'' a bien travaillé. C'est à dire qu'il s'est décarcassé pendant 8 heures pour lui permettre de faire 280 dollars, elle daignera lui donner 14$ plutot que 13.25$ alors que tout serveur de moins de trente ans filera un 20$ sans même se poser la question.
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La Vieille Waitress entretient rancoeur et haine envers pratiquement tous ses collègues de travail et aimes tous et chacun à la fois. La Vieille Waitress à comprise et assimilée un concept propre à la restauration. On est amis AVANT et APRÈS le travail. Dommage qu'elle ne voit jamais personne en dehors du travail.
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La Vieille Waitress ne demande JAMAIS d'aide d'un collègue de travail... Et n'en offre jamais. Au mieux elle abuse à souhait des services du personnel de soutiens, monopolisant ces derniers, privant les autres serveurs de leur aide si utile.
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Une Vieille Waitres dans l'fond, c'est le pilier d'un établissement ainsi que la pire plaie que ce dernier puisse connaître.
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Une Vieille Waitress, c'est tellement de chose qu'un seul post ne pourrait résumer l'ensemble d'un personnage aussi complexe et carricatural.
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Voilà pourquoi le Jeune Homme s'arrête ici ce soir. Posez vos questions, nous y reviendront plus tard cette semaine.
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Posez aussi vos questions sur la restauration. Le Jeune Homme à envie de démystifier son domaine, de décrier les clichés, de dénoncer les fantomes.
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Allez-Y!

Speak Loud!

5.8.09

Une Waitress Insatiable et un Jeune Homme, 70 Heures par Semaine

Un Jeune Homme au Resto 70 heures semaines, qui se démène. Un Jeune Homme qui a pris en charge un resto sans coup de main de ses boss, qui a passé des heures, des jours, à se casser la tête, à chercher quel fournisseur appeler pour telle ou telle chose, quel technicien répare tel ou tel truc.
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Un Jeune Homme et une Waitress Insatiable devenue assistante-gérante qui ont engagé un chef du double de leur age, conscient de l'ironie de la situation.
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Un Jeune Homme et une Waitress Insatiable qui ont travaillés comme des nègres pour arriver en temps et en heure pour l'ouverture de leur terrasse.
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Un Jeune Homme et une Waitress Insatiable, 70h00 semaine, toujours présents pour tous et chacun, qui tiennent ensemble tous les morceaux de ce gros casse-tête.
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Un Jeune Homme et une Waitress Insatiable qui ont fait de leur mieux et qui ont bien fait. Le Resto est en santé, le Resto est rentable, le Resto n'a pratiquement pas de problème.
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Un Jeune Homme et une Waitress Insatiable qui travaille pour une société qui possèdent plusieurs entreprises.
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Un Resto qui est la seule entreprise d'une société à vraiment faire de l'argent par les temps qui courent, des gestionnaires nerveux qui nous poussent à tenir les comptes serrés, qui nous tiennent à la gorge à chaque sous dépensé, qui vérifient et contre-vérifient chaque cenne noire dépensée.
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Des gestionnaires sans respect qui n'ont même pas la décence de remercier un Jeune Homme et une Waitress insatiable qui font, cette année, des miracles avec 3 piasses et quart, 70 heures semaines et énormément de volonté.
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C'était il y a quelques jours.
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Un gestionnaire qui passe au resto et qui accroche le Jeune Homme.
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Jeune Homme qui a engagé une employée de l'hôtel qui jouxte le restaurant.
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Une employée dévouée, travaillante, prête à donner quelques heures au restaurant parce qu'elle apprécie le Jeune Homme et la Waitress Insatiable, l'Équipe.
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Un Gestionnaire qui saute une moyenne coche parce que le Jeune Homme VOLE des employés a l'hôtel.
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Une conversation entre un gestionnaire et un Jeune Homme qui dégénère sur les problèmes putatifs de l'hôtel et les répercussions sur un restaurant bien géré mais à la merci des problèmes du-dit hôtel.
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Un Gestionnaire qui engeule un Jeune Homme gérant devant ses employés, qui le rabroue, le rabaisse, le descend, le méprise devant tous et chacun. Devant ses employés, devant ses collègues, devant des clients de l'hôtel et du restaurant.
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Un Jeune Homme qui ravale ses paroles et qui plie l'échine pour le bien du Resto, pour ses employés, ses collègues de travail, sa Waitress Insatiable, assistante-gérante, partie pleurer en bas, seule, en cachette, pour soustraire au regard des autres une honte qui n'a pas sa raison d'être.
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Le lendemain le même gestionnaire qui passe au resto comme le Jeune Homme revient d'un diner avec la Waitress Insatiable, en congé pour une rare fois. Ils ont parlés.
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Un gestionnaire qui demande au Jeune Homme s'il a quelques minutes a lui accorder pour une discussion en privé.
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Soupir discret du Jeune Homme. Quand fait y aller ben... Faut y aller.
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La porte du bureau se referme derrière deux hommes qui n'ont pas envie de parler mais qui le doivent. Le Jeune Homme parce que son Patron l'exige, le Gestionnaire, parce qu'il en sent l'obligation.
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Et le gestionnaire de débuter ainsi;
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-Je suis désolé. Ce qui est arrivé hier est indigne de moi, ce n'est pas ainsi que j'ai habitude de traiter les gens et c'était injuste envers toi. Je sais que tu as raison, que vous avez des problèmes avec l'hôtel, que toi et la Waitress Insatiable faites de votre mieux. Vous faites, bien, vous faites mieux que tout ceux qui ont été à votre place avant vous. Vous faites des miracles sans argent, sans personnel, sans appuie de notre part et nous en sommes conscient. Jamais je n'aurais du te parler de cette manière, encore moins devant témoins et je ne peux que m'excuser platement. Nous sommes submergés sous les problèmes, je dors peu, j'ai overréacté et j'espère ne plus jamais revivre cette situation.
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Un Gestionnaire qui, finalement, avait vu s'allumer cette étincelle au fond des yeux du Jeune Homme.
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Une Waitress Insatiable et un Jeune Homme qui travaillent tout l'été 70h00 semaine, qui font de l'argent 70h00 semaine.
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Et cette idée qui germe tranquillement.
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Ils ont rencontrés des gens intéressants cet été. Des partenaires potentiels. Deux.
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Un chef d'expérience avec un peu d'argent, et un jeune cuisinier, Sous-Chef, plein de volonté, qui possède aussi son petit cash down.
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Une Waitress Insatiable et un Jeune Homme qui regardent tranquillement les locaux commerciaux à louer et qui pense de plus en plus sérieusement à leurs avenir.
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Waitress Insatiable et Jeune Homme en affaire, propriétaires?
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Ils sont assez fous. Ils en font déjà tellement pour une entreprise qui n'est pas la leur.
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Toute cette énergie ne pourrait-elle pas être placée ailleurs, mieux investie, dans tous les sens du terme ?
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Une Waitress Insatiable et un Jeune Homme d'honneur, qui termineront leur saison, par respect pour leur engagement, par respect pour leurs employés, collègues de travail.
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Mais il reste une chose.
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Il reste une Waitress Insatiable et un Jeune Homme fatigués de travaillés pour d'autres, une Waitress Insatiable et un Jeune Homme qui savent qu'ils peuvent faire beaucoup avec trois fois pas grand chose, une Waitress Insatiable et un Jeune Homme avec un petit cash down et des couilles grosses comme le monde qui, probablement bientôt, tenteront de révolutionner leur monde.

24.7.09

Une Faute Majeure.. , Faut Laisser Couler.

Histoire malheureusement véridique arrivée à un collègue de travail il y a quelques jours au resto.
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Big Boy est serveur sur notre terrasse depuis le début de la saison. Habitué de travailler dans un pub c'est sa première expérience de service dans un restaurant.
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Habituellement moi et la Waitress Insatiable n'engageons pas de gens sans expérience. Sans beaucoup d'expérience. La pression est forte durant l'été et nous demandons beaucoup de nos employés. Du rendement, de la vitesse, de la patience, une bonne forme physique, une stabilité émotive et mentale solide.
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Mais Big Boy nous ayant fait forte impression nous l'avons essayé. Et puis il nous a favorablement impressionné alors il s'est joint à notre groupe déluré, partageant ses soirées avec le Jeune Homme, la Waitress Insatiable, Verbatim et tous les autres.
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Big Boy mesure plus de 6 pieds et pèse plus de 200 lbs. Ancien joueur de football qui s'est retiré suite a une blessure majeure, sa beauté n'a d'égale que son charisme et sa gentillesse.
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Un garçon en or quoi !
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Il y a quelques jours le Jeune Homme faisait la soirée sur la terrasse avec Big Boy et un autre serveur. Beaucoup de clients. Vraiment beaucoup de clients.
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Mais la soirée allait bien. Bon beat, les tables rentraient une après les autres, le roulement était constant.
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Big Boy qui sert un couple dans la mi-quarantaine, Québécois corrects à défaut d'être sympathique.
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Couple qui semble relativement aisé, sans être non plus riche à craquer. Un couple comme on en sert plusieurs fois à tous les soirs.
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Big Boy qui sert deux cocktails au couple en apéro et qui prends la commande de bouffe et de vin pour la suite. Tout se déroule bien.
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Lorsque le suiteur apporte les plats principaux à la table Big Boy apporte le verre de vin blanc de la Dame, lui souhaite bon apétit.
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Il repasse ensuite quelques minutes plus tard pour s'enquérir de leur satisfaction. Hochement de tête positif sans même lui accorder un regard. On s'habitue, croyez pas.
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Vient la fin du repas et le moment de l'addition.
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Big Boy qui dépose sur la table une facture de 122.54$.
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Monsieur regarde le détaillé de la facture et fait revenir Big Boy à la table.
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"Nous avons très bien mangés mais cependant vous avez commis une faute majeure lors de votre service Big Boy"
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Big Boy en toute humilité s'enquiert de la nature de cette faute. Il ne fait ce métier que depuis quelques semaines, il est conscient que quelque chose peut lui avoir échappé. L'erreur est humaine.
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"Vous avez apporté le verre de vin de ma femme avant qu'elle ait terminée son cocktail"
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Big Boy qui s'excuse tout en expliquant à l'homme qu'il a apporté le verre de vin de la Dame en même temps que son repas, comme prévu lors de la commande.
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Et l'homme de ne pas répondre, de placer 125 $ dans le pad de facture et de dire a Big Boy qu'à l'avenir il devrait se souvenir de ne plus commettre ce genre d'erreur.
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La femme silencieuse depuis le début du repas prend sa bourse, se lève et quitte la table, suivie de son mari, laissant notre pauvre Big Boy à la table, la machoire à terre.
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Quand Big Boy est venu me trouver pour me raconter cette histoire je n'ai rien pu faire d'autre que de poser une main sur son bras et lui dire, avec un léger soupir ;
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"Ya des gens qui feraient n'importe quoi pour pas te laisser de pourboire. Ce monsieur là doit jamais rien laisser au restaurant, il doit toujours trouver une raison de pas en laisser, question de se faire à croire qu'il n'est pas cheap mais plutôt un "consommateur averti"."
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Et Big Boy de fermer les yeux quelques secondes, de prendre une grande respiration et de replonger dans la mer de monde sur la terrasse, le sourire aux lèvres, professionnel comme tout.
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Big Boy ce soir là qui comprenait vraiment ce qu'on voulaient tous dire par " par fois il faut juste laisser couler et passer à la prochaine table".

16.7.09

une Grand-Mère Enragée

Ya de ces gens qui font preuve de mauvaise foi comme ils respirent, j'sais pas si vous comprenez ce que je veux dire.
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Mardi soir au resto, le Jeune Homme est un peu fatigué. en fait depuis dimanche il a défoncé son 40 heures de travail, la Waitress insatiable, son assitante-gérante étant en congé pour depuis quelques jours pour cause d'épuisement intense.
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Le Jeune Homme ne vous l'avait pas dit? Il a eu une promotion, il est maintenant Grand Manitou du restaurant. Pour quelques sous de plus de l'heure il a finalement endossé un maximum de responsabilité. Folie et passions marchent main dans la main, sur le bord d'un précipice et c'est à se demander si une des deux n'entrainera pas l'autre dans une longue chute mortelle.. m'enfin !
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Une femme enceinte et son petit bébé en poussette accompagnés de Grand-Maman se présentent à la porte du restaurant vers 19h00 pour souper. Des Québécois en vacance à Québec pour quelques jours. Gentilles sans plus, le genre de clientes qu'on sert sans trop remarquer et dont on ne se souvient pas. Random People quoi .
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Grand-Mère qui prend les pétoncles mi-cuits à l'émulsion de céleri comme entrée.
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Amère déception. Cette entrée est délicieuse, le Jeune Homme y a goutée, les clients louangent le chef à chaque reprise.
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Grand-mère n'aime pas
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Et Grand-Mère qui a décidée que ce soit, ELLE NE SERAIT PAS SATISFAITE.
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Arrivent les plats principaux, Grand-Mère est déçue.
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Sa Bavette de Boeuf (un de nos plat les plus populaire) est trop grasse, il y a trop de sauce, cette dernière ne goûte rien, etc...
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Jeune Homme appelé à la table par leur serveur à bout d'imagination.
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Jeune Homme qui discute avec les deux dames, qui arrive à un arrangement. Jeune Homme qui sait que le plat servi est délicieux mais qui ne veut pas jouer le nom de son établissement pour une assiètte a 21 $.
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Jeune Homme qui fait faire un filet mignon à Grand-Mère pour le prix de la bavette, en rush, devant toutes les autres tables, pour lui faire fermer la trappe.
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Grand-Mère qui chiale a Gueule déployée que la bouffe est pas mangeable, qu'elle espère pas être malade, que c'est donc dommage de finir ses vacances de même, d'une voix extrêmement forte et déplaisante.
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Grand-Mère qui cherche à faire un témoignage à voix haute dans l'intérêt public de spectateurs qu'elle n'a pas, les tables aux alentous étant pour l'instant innocupés, la majorité des clients étant en terrasse.
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Le Jeune Homme d'avertir l'hôtesse de n'installer personne sur les tables autour sous AUCUN prétexte. Cette vieille folle est bien capable de se retourner pour dire aux nouveaux clients de quitter l'établissement jambes à leur cou s'ils tiennent à leur vie.
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Jeune Homme qui voit le serveur leur apporter l'addition avec soulagement et appréhension à la fois, ayant observé discrètement la Grand-Mère se pomper elle même au cours des 45 dernières minutes et s'attendant au grand feu d'artifice final propre à ces gens qui ont décidé qu'ils ne seraient plus jamais satisfait.
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Il y a trois marches qu'il faut monter pour entrer à l'intérieur du restaurant. Donc trois marches à descendre lorsque les clients quittent l'établissement.
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En voyant la mère arriver devant les marches, enceinte, avec sa poussette, l'hôtesse s'avance dans les marches et propose à la mère d'aider à descendre son chargement tout en avançant les mains sur le devant de la poussette.
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Grand-Mère en furie qui bouscule sa fille enceinte, dévale les marches et fou une claque à l'hôtesse, la projetant presque sur le pavé de la rue, en lui crachant que nous en avons suffisemment fait pour ce soir.
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Sans un mot de plus, avec un simple dernier regard de mépris, elle descend brusquement le landeau, sans égard pour son petit fils et quitte sans se retourner, sans même attendre sa fille enceinte.
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Cette dernière pose la main droite sur la rampe de l'escalier, descends pesemment chaque marche, et pousse son bébé lentement, d'une démarche lourde, vers la noirceur de la nuit, jusqu'à disparaitre dans la nuit.
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Et le Jeune Homme d'avoir un pincement au coeur en se disant que la personne la plus déçue ce soir là n'aura probablement pas été la Grand-Mère mais la fille, polie, discrète et soumise qui seule s'en retourne derrière sa mère, gênée de gestes qu'elle ne posera probablement jamais....

9.7.09

BITCH IS BACK

Le Jeune Homme et Verbatim arrivent au resto vers les 16h00. Il pleut, il fait froid, il fait gris. Comme dirais Mlle Escobar, l'été est un concept teeeeeeeeellement 2008... Et même encore!
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Et puis voilà le soleil qui se pointe le bout du nez, la température qui monte de 10 degrés et un Jeune Homme qui court sur sa terrasse, un ordinateur dans une main, une pile d'assiette à pain dans l'autre, pressé de faire sa mise en place.
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Verbatim qui passe à côté, le Jeune Homme qui la prend par la main et lui pointe le soleil haut dans le ciel;
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Tu vois la grosse boule de feu dans le ciel Verbatim? C'est le Soooooooleil!
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On se passe de commentaire s'il vous plait.
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La soirée avance et les clients arrivent, rendus comme fous par ce beau temps impromptue, inattendue, tellement bienvenue !
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Des plats en direct, des Québécois cheap et chialeux, quelques Ontariens aux visages fades et sans traits et aux corps vêtus de linge ROOTS et autres marques de prédilections propres aux Canadiens Anglais.
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Un Jeune Homme qui renait de ses cendres, pour votre plaisir, on l'espère !
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Comme disait ce grand sage inconnu de tous;
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THE BITCH IS BACK !