If I was invisible...Wait, I already am !

30.3.08

Le Livre des Petites Gences

Au cas ou je ne vous l'aurais jamais mentionné, je ne suis pas grand. Le Jeune Homme ne sait pas exactement comment il mesure mais on peut situer celà entre 5"6 et 5"7. Combien ça fait en centimètres ? La réponse est : On s'en calisse !
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Être petit dans notre société, c'est vivre en marge. C'est vivre dans une société qui n'est pas bâti en fonction de nous.
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Être petit dans notre société c'est accepter de vivre constamment avec l'odeur d'une multitude de marques d'antisudorifiques dans le nez les meilleurs jours, avec une nauséabonde odeur d'esprit d'équipe les moins bons.
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Être petit c'est réaliser qu'un pourcentage important d'ingénieurs de bâtiment publiques sont de grande taille parce qu'ils posent toujours les urinoirs à une hauteur surréaliste qui vous oblige soit à pisser debout sur la pointe des pieds, soit à vous accoter le talon de la poche sur l'émail froid de l'appareil sanitaire, au beau milieu de poils pubiens qui ne vous appartiennent pas.
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Être petit c'est avoir développé avec les années une multitude de techniques pour atteindre les fond d'armoire, tablettes du haut, etc, sans même vous en rendre compte.
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Être petit c'est toujours être celui qui à cause de sa minceur ou de ses petits mains sera le premier désigné pour les tâches aussi ingrates que reconnecter le tuyau de la sécheuse ou mettre sa main dans cet obscur trou noir ou nul ne sait ce qui se cache entre l'entrée et le fond.
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Être petit c'est passer sa vie à faire des "69" en s'étirant au maximum, tout fier de toucher le bout de notre objectif du bout de la langue, sans ressentir aucun plaisir parce que trop concentré à pousser millimètre par millimètre notre capacité à s'extentionner, résultant toujours un très chic "69" en forme de lettre D ou le petit fait la barre droite et l'autre la balloune de la lettre.
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Être petit c'est savoir à quelle date sorte les nouvelles lignes dans les boutiques de vêtement pour être certain de pouvoir arracher de peur une des trois paires de jeans taille "28 que le magasin à en stock avant qu'une chienne adepte du body-building qui rêve d'avoir des jeans qui semble fait en sarandrap ne mette la main dessus, vous contraignant à attendre la prochaine saison pour peut-être réussir à acheter un morceau de vêtement qui vous tiendra sur le corps sans ceinture, que cela vous fasse bien ou pas.
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Être petit c'est accepter de ne jamais avoir la crédibilité de votre personnalité et constamment devoir se prouver à tous et chacun, au risque d'encore passer pour ce chihuahua ridiculement agressif qui montre des dents à tous et chacun.
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Être petit c'est être au mieux cantonné au rôle de celui qui est cute, au pire au rôle de celui qui n'est pas assez.
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Être petit c'est se faire juger dans un gym quand on lève 120 lbs au Bench Press alors qu'on en pèse à peine 110 et qu'on est le seul dans la place à lever plus que son propre poids.
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Être petit c'est ce qui m'a permis tout au long de ma vie de développer la personnalité colorée et extroverti qui est mienne, ma façon à moi d'être aux yeux de tous une personne à part entière.
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Être petit c'est plein d'inconvénients mais..
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... J'aime ça pareil être petit !

29.3.08

un Grand Garçon Brun

Cet été là avait été long et prolifique en souvenirs.
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Le Jeune Homme venait de terminer le secondaire. Sa vie changeait à une vitesse démente alors qu'il ne demandait qu'à la rassurante stabilité de cette vie qu'il n'aimait pourtant pas tant que ça.
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La fin de son secondaire, l'abandon d'un statut social peu reluisant. La naissance d'un groupe social vite créé et vite dissous, l'espace d'un été à danser, rire, boire, chanter et dormir tous ensemble dans l'énorme maison familiale du Jeune Homme ou le père n'était plus et d'où la mère s'absentait plus souvent qu'autrement pour aller vivre son nouveau petit bonheur tout à elle, luxe trop longtemps réprimé.
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l'arrivée de l'automne, le départ pour Trois-Rivières, la rentrée au CEGEP. Disloqué dans un nouveau monde diversifié, passionnant et inconnu. Les premiers matins trop tôt arrivés parce que les premières soirée trop mouvementées. Le CEGEP, prétexte social d'un mieux être qui compense pour un appartement ou le silence et le malaise règnent en maîtres des lieux.
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Le Jeune Homme a rencontré par hasard un grand garçon brun aux yeux rieurs.
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Lors de la journée d'initiation du CEGEP ils se retrouvent ensemble, assis parmi des gens que le Jeune Homme ne connaît pas, une bière à la main, sur le terrain de Football de l'institution.
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Parfois leurs mains se frôlent, leurs yeux de rencontrent. L'air autour d'eux semble tourner et les caresser l'un contre l'autre dans la perfection d'un moment de bonheur inattendue.
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Alors que le soleil descends sur la Ville qui Pue ils se retrouvent quelques rues plus loin dans un minuscule 3½ avec un million de personnes qui, mettant leurs maigres ressources étudiantes en commun, se sont offert le luxe d'un souper de gang au spaghettis trop cuits et à la sauce trop claire.
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Rires et délires, regards complices, deux adolescents se jaugent.
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C'est sous un ciel mauve strié de rouge qu'ils prendront ensemble l'autobus pour se rendre chez le Jeune Homme pour faire plus ample connaissance, les yeux dans les yeux.
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Le Paternel est absent. Le Jeune Homme le sait, le Paternel est toujours absent, entrainé dans une folle course à l'amour, tentant de combler le vide laissé par celle à qui il a jadis tout pardonné et auprès de laquelle il est resté jusqu'à ce qu'étouffé par la honte et les remords l'amour boucle ses valise et quitte sans bruit deux êtres qui se sont un jour aimés.
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Enfermés dans la chambre du Jeune Homme, entre quatre murs jaunes vifs, sous les yeux des dalmatiens de bande de tapisserie, deux adolescents jouent à s'aimer.
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Le souffle court ils s'embrassent fougueusement, se caressent de manière maladroite mais sincère, premier duel d'une longue série de combats pour assumer la suprématie de l'un et l'autre sur l'échiquier de l'amour.
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Bruit de serrure, bruits de pas, une voix masculine appelle le nom du Jeune Homme.
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Panique entre quatre murs jaunes sous le regard passif de 101 dalmatiens qui en ont vu d'autres.
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Un père qui ouvre la porte de la chambre de son fils adolescent alors que celui-ci vient juste de remettre sa ceinture et qu'un grand garçon brun aux yeux qui font tout sauf rire reboutonne sa chemise en vitesse.
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Si la désillusion avait un visage, ce serait celui du Paternel à ce moment exact.
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Un père qui repart vers un autre rendez-vous avec l'amour qui encore une fois lui posera un lapin. Elle s'appelait Sylvie je crois.
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Un Jeune Homme en panique qui empli un pac-sac de trucs essentiels sous les yeux incrédules d'un grand garçon brun qui ne comprend pas et dont le malaise grandi.
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Ils quitteront ensemble l'appart du Jeune Homme. Le Grand Garçon retournera à la vie qu'il connaît, loin des malheurs du Jeune Homme.
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Ce dernier ira chez une amie ou il passera la nuit.
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Il ne retournera chez lui que trois jours plus tard, arrivant au moment ou le Paternel prépare le souper. Prémonition peut-être, deux assiettes étaient sur la table ce soir là.
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Après plusieurs minutes de silence le Paternel posera une question. Une seule.
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Que faisiez-vous?
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Le Jeune Homme répondra "rien".
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Et ils termineront le souper en silence, sans échanger un seul regard.

Citation de la Semaine

Chouchou: Moé depuis qu'j'ai vu l'ergothérapeuthe faire faire un macaroni chinois à ma grand-mère pour savoir si a faisait d'alzheimer c'est ça que j'veux faire dans vie !

28.3.08

Line for Bal en Blanc - Montreal 23-03-2008

Juste pour vous écoeurer un peu, on voit Chouchou, son chum, le plus petit de nos amis et votre Jeune Homme dans le vidéo ! Quand ? À vous de trouver !:p

27.3.08

La Vie Par Procuration - Offer Nissim Jean Jacques Goldman

C'est pas le vidéo du Bal en Blanc, mais ça vous donne une idée quand même, enjoy !

25.3.08

DANS TA TETE LÀ !

Heille toi le p'tit frère!
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Oui, Toi-là, l'grand niaiseux !
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Veux-tu ben m'dire c'est quoi ton osti d'problème ?
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J'le sais. On l'sait que t'as eu des problèmes.
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D'la dope, d'la boisson, toute ce que tu veux. Tu t'es rentré toutes les osti d'poison d'la terre par toutes les osti d'orifices de ton osti d'corps.
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On est au courant !
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Pis ta fait une beeeeeeeeeeelle thérapie, avec toute ce qui commence en psy pis les autres aussi qui t'jousent dans tête pis dans l'passé.
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Pis nous autre, ta famille là, ceux que t'aimes parce que t'es obligé, ben on a été là.
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On a été là du mieux qu'on a pu. P't'être pas d'la façon qu't'aurais voulu mais quand même!
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On est juste des humains pis d'toute façon, on l'sait pas ce que tu veux. On t'aime ben, mais on t'comprend pas un osti d'menute.
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On a farmé nos yeules souvent même si ca nous démangeait d'te brasser la cage solide. On a "compris". C'est a dire qu'on a fait semblant d'comprendre pis on est restés a tes côtés, en silences.
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Évidemment qu'on t'a jugé. On t'a jugé a tour de bras. T'as même pas idée d'comment un t'jugeais. Même moi j'le sais pas jusqu'à quel point j'te jugeais.
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Mais on l'a pas dit. On l'a pas dit pour t'aider. On l'a pas dit parce que t'étais faible, parce que t'étais a terre. On a farmé nos christ de yeules.
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Pis là, t'as été mieux. Là encore, on a pas dit un osti d'mot. On était plein d'appréhension pis en même temps, on était toute exités de voir que finalement, t'allais p't'être ben être heureux.
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Folle de même !
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Pis là pour en rajouter tu t'es pogné un bel appart presque propre ou j'ai d'ailleurs passé deux jours pas plus tard que la fin de semaine dernière.
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Tu t'es aussi fait une blonde pas pire, ben fine, travaillante, qui t'aime fort pis que t'as d'l'air d'aimer pas pire toé too. A prend soin d'toé pis l'contraire aussi a vous voir aller.
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T'as eu une job aussi. Ton père. Notre père a fait marcher ses relations pour te trouver quelque chose de pas pire. Ya mis son nom en avant d'toi. Son osti d'nom qui nous empêche tout le temps d'avancer parce que ya donc peur qu'on l'salisse, ben s'te damné nom là, il l'a mis en avant du tiens pour te donner un autre chance. Encore une christ de chance.
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Pis là, kessé qu'on apprend by the way entre deux bouchées d'gauffres ?
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MONSIEUR est pas rentré travailler d'puis plus d'une semaine pis ya même pas daigné donner de nouvelles à son boss.
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Pis il l'a pas dit a personne.
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Pas a son père qui a mis son nom en avant du sien.
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Ni à sa mère qui pleurait talleur au téléphone en me parlant.
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Même pas à son osti d'blonde qui reste avec !
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Ya probablement eu besoin de plus d'énergie pour cacher à tout le monde qu'il allait pu travailler que ça yen aurait pris pour juste nous l'dire.
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Pis évidemment, t'es même pas assez honnête pour répondre à ton christ de téléphone quand on t'appelle han ?
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Osti d'pissou!
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Ton père a appelé. Boite Vocale.
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Ta mère a appelée. Boite Vocale.
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JE t'ai appelé. Boite Vocale.
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T'avais d'l'air fourré en osti par exemple quand j'ai appelé sur le cell de ta blonde pis qu't'as été pogné pour me parler han?
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Pis tu t'obstine à dire qu'il y a rien !
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Là là, tu vas m'expliquer d'quoi...
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...DANS TA TÊTE LÀ!
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dans ton OSTI d'tête là, y s'passe quoi ?
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Va falloir que tu finisses par le dire! Si tu l'sais pas, on va t'trouver un fouilleux d'tête ou un fouilleux d'passé qui va t'le faire cracher, cré moé !
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Parce que nous autre, on est ben ben fatigués.
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Pis si toé tu vas mal, ben t'as l'droit, t'es humain.
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Mais faudrait que tu prennes conscience dans un futur rapproché d'un affaire ben importante.
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Nous autre aussi on l'est, humains.

Bal en Blanc 2008

Sept hommes forcent le pas en direction du Palais des Congrès de Montréal. Tout de blanc vêtu, ils bravent le froid en t-shirt ou camisole, pantalons de lin ou pantalons 3/4, frigorifiés.
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Alors qu'ils sont encore entre les deux portes de l'énorme bâtisse une jolie blonde se précipite contre la porte vitrée, au bord de l'hystérie, jetant bonjours et informations à ses amis enfin arrivés. Miss Lafleur est en feu.
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Elle retourne ensuite dans le line up rejoindre l'Homme qui Boit et son Ex, alors que Chouchou, son chum,deux de ses amis, le Plus Petit de nos Amis, Coloc et votre Jeune Homme prennent place au bout d'une mer de monde blanc qui s'étend à l'infini.
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lentement, inexorablement, ils avancent. Durant 3 heures qui feront un pas après l'autre, tantôt parlant, tantôt murés dans le silence obstiné d'homme qui n'en peuvent plus d'attendre.
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les billets sont déchirés, la fouille est passé, le Jeune Homme un peu inquiet. Ils étaient sencés retrouver Princess et le Réceptionniste a 1h00. S'ils manquaient le rendez vous, c'était reporté à 2h00. Il est près de 3h00 du matin.
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La vie étant bien faite, tout le monde est au rendez-vous de 3h00, ayant déduit logiquement que c'était la meilleure chose à faire.
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L'année dernière était bien, cette année, c'est le nirvana.
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David Guetta fait vibrer la foule au son de ses meilleurs hit, l'ambiance est explosive, les gens euphoriques, le tout indescriptible.
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Les heures passent et s'enchaînent à une vitesse folle, des gens à moitié nus nous entourent, nous frôlent de partout.
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Offer Nissim fait déferler sur nous le rythme enlevant dont il a fait sa marque de commerce, profitant de l'occasion pour lancer son dernier single, un mix a vous jeter par terre de "La vie par procuration" de Jean-Jacques Goldman.
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Un succès ? Totalement.
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L'an prochain, on prend des passes VIP.
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Et touuuuuuuuuuuuut le monde sera là.
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Peut-être même Verbatim, grand absent de la nuit, unique place vide au milieu d'un party monstre.

24.3.08

En Gallilée...

Pour se mettre dedans pour le Bal en Blanc, un p'tit vidéo qui a d'la groove, avec des effets spéciaux mirobolants !

20.3.08

Une Chaîne que les Personnes Âgées Aiment...

17 ans. C'est jeune, n'est-il pas ?
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à 17 ans le Jeune Homme vivait à Trois-Rivières. Il avait quitté son village quelques mois plus tôt.
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Selon le plan le Jeune Homme devait partir en appartement après son secondaire pour aller étudier au CEGEP. Durant sa dernière année d'études dans une école secondaire paumée entre deux champs de blé-d'inde il s'était monté un joli trousseau de vieux meubles et autres cochonneries bonne pour les étudiants et les pauvres.
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Au Noël de ses 16 ans le Jeune Homme apprenait que ses parents divorçaient. Une procédure longue et houleuse menant éventuellement à la séparation de deux êtres qui étaient passés de l'amour au mépris avec les années, tout en attachant leurs vies ensemble toujours plus solidement pour pallier au manque d'affection qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre.
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Les plans changèrent une demi-douzaine de fois et finalement le père du Jeune Homme quitta la maison familiale le matin du 7 Avril pour un 4½ à Trois-Rivières Ouest, 4½ que lui et le Jeune Homme partageraient lors de son entrée au CEGEP plus tard.
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Le Jeune Homme aida son père a transporter le peu qu'il lui restait, plus ce que le Jeune Homme possédait, de son enfance vers ce qui deviendrait son passage dans le monde des adultes.
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Le Jeune Homme et un père qui ne se comprennent pas. Un adolescent qui rue dans les brancard et qui affronte et confronte tout et rien mais surtout ses parents.
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Un adolescent frustré, blessé, qui prend doucement conscience de son énorme force et de tout le pouvoir qu'il pourrait avoir s'il s'y appliquait.
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Et de cohabiter un homme et un Jeune Homme qui ne s'entendent pas, ne se comprennent pas, ne se parlent presque pas. Deux hommes en peine qui n'arrivent pas à communiquer et a exprimer ce qu'ils sont.
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Parfois un petit frère qui ne parle pas se joint à eux. Alors ils jouent au carte, maigre palliatif à une conversation qui vient trop rarement et se tari trop vite.
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Les mois passent et les quelques mots échangés le sont de plus en plus fort, devenant des cris, parfois des larmes. Les soupirs d'incompréhension se transforment en inspiration de rage et de colère impuissante, les silences vides s'emplissent de mille et une reproches silencieuses.
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Le Jeune Homme est différent, il fait tout en grand.
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Le jour ou il fugua de chez son père n'y fait pas exception.
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Les ados fuguent avec un sac-a-dos et un peu d'argent volé. Ils se terrent et sont vite rattrapés. Honteux, ils se taisent et retournent chez leurs parents, dans le silence et la solitude, étouffant leur malheur.
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Un soir un homme rentre chez lui et ne trouve pas son fils. La chambre de l'adolescent est vide, il a tout emmené, le lit, la commode, l'ordinateur, les vêtements. Il a aussi pris la télé du salon qui lui appartient et les serviettes dans la salle de bain.
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Il a laissé une note sur la table expliquant qu'il est parti, comme le ferait une épouse à son mari.
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Un homme qui sait ou se trouve son fils et comment le rejoindre mais qui attend.
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Les heures s'étirent, la nuit tombe et se relève. 24 heures sont passées avant que l'homme ne trouve le courage d'appeler ce fils qu'il a toujours aimé mais qu'il a l'impression de ne pas, de ne plus connaître.
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Jeune Homme adolescent et obtus, qui refuse de dialoguer, qui ne veut surtout pas voir ses propres failles, s'entêtant à mettre en lumière celles de son père sans comprendre que s'il les voit aussi clairement c'est qu'ils sont semblables.
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Et finalement un soir dans une resto d'une chaîne qui plaît aux personnes âgées se retrouvent attablés un homme, son ex-épouse et un adolescent déchaîné.
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Arguments après arguments deux êtres qui ont décidé de s'haïr pour le meilleur et pour le pire mettent leur griefs de côté pour faire entendre raison à un Jeune Homme buté qui croit que détester les gens l'aidera à s'aimer lui-même.
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Après deux heures le Jeune Homme consentira à retourner vivre avec le paternel. Il le fera simplement parce qu'après deux heures il a fini par arracher à ses géniteurs la promesse qu'en Juillet ils le laisseront voler de ses propres ailes. Ils n'auront pas le choix, il aura 18 ans de toute manière. Ils sont aussi bien de lui faciliter les choses, ce sera bénéfique pour tous.
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Trois personnes qui quittent ce restaurant ou tout goûte la même chose, ou le café est fade et les prix ridicules. La femme part à droite, en direction d'un nouvel amoureux, d'une nouvelle maison et d'une nouvelle vie. L'homme part a gauche, vers un logement vide ou l'attendent des dettes, des regrets et toute la peine du monde qu'il est incapable d'exprimer.
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L'adolescent Jeune Homme lui part droit devant, sur le chemin de la vie. La tête haute, il s'obstine à ne pas tourner la tête car cela l'obligerait à regarder une partie ou l'autre de son enfance s'éloigner les épaules courbées par le sentiment d'avoir échoué.

Concours de Photos

J'ai pris un pari stupide, je sais.
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C'est qu'hier soir Verbatim est débarqué à la maison, folle d'envie de sortir et encore tout exité de sa fin de semaine passée a Montréal.
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Alors que pour la millionième fois moi et Coloc le taquinions gentillement (Okay, on le bavait a mort) au sujet de sa non présence au Bal en Blanc, la conversation a déviée sur le fait que je voulais prendre des TAS de photos de nous juste pour lui montrer et le rendre envieux (ie: Le faire chier au max).
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S'ensuivit une escalade d'imbécilité au sujet de qui prendrait le plus de photos durant son week-end, Verbatim me challengeant effrontément sur ce point. Lui qui s'en va passer un week-end relax dans le trou-du-cul de la rive sud ou il s'ennuiera à perpétuité ne cessait de me narguer en me disant qu'il prendrait plus de photo que moi, peu importe ce que je ferais.
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C'est donc équipé de ma carte mémoire vide et d'un chargeur a batterie que je quitterai demain la Vieille Capitale, prêt à vaincre haut la main le défi lancé... Par moi même.
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Seul hic dans le deal. On doit tous les deux regarder les photos de l'autre.
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J'ai déjà hâte aux heures que je passerai à admirer le banc de neige devant la maison de ses parents, leur descente de cave, ses grands parents, lui devant son char, lui qui embarque dans son char, lui qui est assis dans son char, lui qui conduit son char, lui qui fait des fuck-you aux autres automobilistes, etc..
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mais..
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MAIS !
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Je reviendrai victorieux de ce week-end.
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That bitch won't beat me!
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16.3.08

Bal en Blanc

Garde-Manger

Depuis déjà longtemps j'ai changé l'orientation de mon blogue, sans heurt.
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J'ai cessé de l'utiliser comme s'il était un journal intime, j'ai cessé de me mentir et de me dire que personne ne me lisait, j'ai cessé de croire que les mots que j'enfilais ici n'auraient jamais aucun impact sur ma vie ou sur celle des gens dont je parle.
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J'ai cessé d'écrire "Ma vie/My life" et je me suis concentré sur le small talk et les faits cocasses.
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Mais ce soir, j'ai envie de sortir une vieille histoire sans début ni fin qui implique moi, elle, lui et un autre.
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Vous vous souvenez du début, la raison pour laquelle j'ai commencé à bloguer ?
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C'est parce que je venais de perdre mon emploi. J'avais envie de tromper la solitude d'un chômage trop nouveau et trop vide de présence et de sens.
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Le Château avait décidé de mettre la clé dans la porte de notre restaurant pour différentes raisons plus ou moins juste. N'y revenons pas, l'histoire a été vécu et est passée, qu'elle soit juste ou pas n'y change rien.
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À l'époque j'avais des rapports particuliers avec l'équipe de travail de l'établissement. La majorité d'entre nous étions jeunes, plusieurs avaient peu ou pas d'expériences, nous étions choyés d'avoir eu des postes dans une entreprise avec autant de renommée. L'occasion était énorme pour nous tous.
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Nous nous sommes donnés a fond, parfois jusqu'à 80 heures semaine, dormant sur place 1, 2, parfois 3 fois semaine, enchaînant les doubles quart de travail et les culbutes.
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Du déjeuner au dîner en passant par les souper 5 ou 7 services et les banquets, nous touchions a tout et si la maladresse de notre jeunesse pouvait parfois nous nuire, elle était largement compensée par notre énergie, notre volonté et la synergie de notre jeune équipe.
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Un des membre de cette équipe, un garde-manger un peu plus jeune que moi, était de ceux qui, jusqu'à la fin, on fait perdurer le mythe et la réputation de l'établissement.
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Garde-Manger de titre peut-être, il faisait de tout. Des entrées froides et chaude au cuissons de viandes aux dessert, son imagination, sa débrouillardise et son ingéniosité nous étaient précieuse, nous qui fermions et avions de moins en moins de moyens et d'éléments en main pour satisfaire notre clientèle.
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Il avait une copine, à laquelle il n'était pas fidèle.
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Sans jugement aucun je dois dire que cela allait à l'encontre de mon système de valeur. Moi, ancien chum trompé puis dompé, je tolère mal l'infidélité, que je sois impliqué ou pas.
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Il flirtait à tout vents, personne ne s'en formalisait. Moi non plus, jusqu'à un certain point.
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Puis vint le jour ou j'appris qu'il était l'amant d'une de mes amie, aussi collègue de travail. Le secret était de taille, il devait être préservé pour l'équilibre d'un couple, d'un restaurant, d'une équipe.
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Les jours se sont suivis et succédés, les nuits aussi. Les quart de travail, les nuits à l'hôtel, les beuveries au resto, un coup les portes et les stores fermés.
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Il me faisait de l'oeil.
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Lui qui avait une blonde, qui avait mon amie comme maîtresse, m'adossa un soir contre un mur pour me voler un baiser tout sauf chaste.
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S'en suivi moult discussion avec l'amie en question, pas offusquée une seconde du geste du Garde-Manger, a peine surprise de cette impromptue bisexualité.
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Les ragots courraient, les gens ne sont pas fous.
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Ils voient, ils parlent.
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Les mots courent.
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Un jour la rumeur s'était épanouie avec une splendeur et un panache inattendues.
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J'étais l'amant du Garde-Manger.
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Mon amie fréquentait quelqu'un, il lui était commode que les gens croient que c'était moi "l'autre femme".
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D'abord consentant je compris rapidement que ma réputation s'en repentait, ainsi que celle de l'autre.
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Tromper sa blonde avec une fille, c'est masculin, tromper sa blonde avec un gars, c'est gay en christ.
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Les soirées ont continuées à naitre et mourir, les quarts de travail à se succéder. Les beuveries aussi.
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L'année s'en est allée, le resto a fermé ses portes et nous sommes tous parti chômer dans nos logements, endroit que nous avions trop peu vu au cours des derniers mois.
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On s'est perdus de vue, recroisés parfois.
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Ce soir au bar le Garde-Manger était là.
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Il a quitté sa blonde durant les dernières fêtes. Célibataire, libre comme l'air, malheureux comme les pierres.
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Pour la première fois depuis que nous nous connaissons nous sommes parvenus à avoir une discussion qui ne ressemblait pas à une game de battleship. Pas de touché coulé, pas d'interprétation abusive de chaque parole, chaque geste, chaque regard.
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Quelques reproches, quelques excuses, plusieurs vérités. Deux personnes qui ne se comprennent pas et qui s'aiment bien, en dépit de tout.
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Peut-être une forme perverse de respect.
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On doit prendre un verre cette semaine. Le Jeune Homme se dit qu'il quittera probablement la table ce soir là un peu déçu, un peu plus instruit sur lui-même et la nature humaine.
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Le savoir en vaut la peine.
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14.3.08

Edit: les Autres Capitales

Pour ceux qui l'auront remarqués j'ai dépoussiéré la bloglist. Effectivement certains que j'aimait lire ont fermés leurs blogs ou cessés d'écrire, j'en ai découvert de nouveaux... Allez les voir !

Appréciation avec un Grand A

Voici un truc reçu par courriel de la mère du Jeune Homme qui, je crois, vous fera sourire. J'ai bien aimé les numéros 1, 7, 17 et 20. A vous de choisir vos préférés !
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Ces commentaires sont tirés de rapports d'évaluation de rendement élaborés au gouvernement du Canada entre les années 1999 et 2002 et ont été obtenus en application de la Loi sur l'accès à l'information, après qu'on eut masqué le nom des personnes concernées :
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1) Travaille bien seulement quand il est sous surveillance constante et qu'il est coincé comme un rat dans un piège.
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2) Je ne permettrais pas à cet employé de se reproduire.
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3) Dans mon dernier rapport il avait atteint le fond. Eh bien, il a recommencé à creuser.
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4) Elle se fixe des niveaux de performance très bas et ne les atteint pas régulièrement.
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5) Cet employé devrait aller loin ! Et plus tôt il partira, mieux ce sera.
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6) Cet employé prive un village, quelque part, de son idiot.
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7) Pas le couteau le plus tranchant du tiroir.
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8) Un gros ignorant ! 144 fois pire qu'un ignorant ordinaire.
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9) A une mémoire photographique, mais avec le capuchon de la lentille collé dessus.
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10) Aussi clair que la banquise en décembre.
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11) Un organisme unicellulaire le bat sur les tests de QI.
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12) A donné son cerveau à la science avant d'en avoir fini avec.
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13) Est tombé de l'arbre généalogique.
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14) Les barrières sont descendues, les lumières clignotent, mais le train n'arrive pas.
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15) Il dispose de deux cerveaux : Le premier s'est perdu. L'autre est parti à sa recherche.
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16) Si les cerveaux étaient taxés, il obtiendrait une ristourne.
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17) Un peu plus stupide et il faudra l'arroser deux fois par semaine.
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18) Si vous lui donniez un cent pour chacune de ses pensées, il vous rendrait de la monnaie.
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19) En vous plaçant assez proche de lui, vous pouvez entendre l'océan.
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20) Certains boivent à la fontaine de la connaissance, lui, il se gargarise.
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21) Dur de croire qu'il est arrivé premier parmi un million de spermatozoïdes.

13.3.08

C'est Bientôt Que..

C'est bientôt que "Dans la Capitale" transportera tout son petit monde pour une deuxième année consécutive dans le monde merveilleux du Bal en Blanc !
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Le Jeune Homme ira donc accompagnée de Chouchou comme l'année dernière. Avec évidence la Prof d'Anglais qui est toujours de tous les party se joindra à nous, ainsi que Coloc, question d'ajouter un peu de raison à l'évènement (?).
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Sur place ils retrouveront Princess et quelques un de ses amis importants dont nous tairons les noms, prêts à faire la fête plus que jamais.
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Le Réceptionniste s'est aussi décidé sur un coup de tête déraisonnable à loader sa carte de crédit pour acheter un des mythique billets et se joindre à l'évènement de son côté, ne voulant pas faire bande à part.
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Quitte à embarquer du monde, la Prof d'Anglais a donc invitée l'Homme qui Boit qui, l'espace d'une nuit deviendra l'Homme qui se Dope. De son côté Chouchou à fait la surprise à son chum, ancienne étincelle au coeur de l'Homme qui Boit, maintenant chose du passé, de lui offrir le billet du Bal qu'il ne pouvait décemment se permettre, ajoutant un autre convive à la table nappée de Blanc sur la quelle nous danseront dans la nuit du 23 au 24 mars.
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Comme pour renchérir l'Homme qui Boit/Se Dopera a donc offert un ticket à celui qui, des siècles plus tôt, avait partagé la vie de la Prof d'Anglais avant de renoncer aux plaisirs des gonades féminines pour s'adonner à l'adoration du Dieu Phallus. Adoration qu'il pratique d'ailleurs durant quelques temps avec le réceptionniste alors que la Vieille Capitale embrassait l'automne l'année dernière.
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Bon.
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C'est sur que raconté comme ça on à l'air;
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-a) D'être beaucoup de monde.
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-b)D'avoir tous les éléments pour que ça saute solidement.
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-c)D'avoir conspiré pour arriver à ce que pratiquement tous les personnages de mon blog sauf Le Plus Petit de nos Amis, qui a décidé d'investir dans les tabourets de cuisine plutôt que dans le plaisir inconscient, soient présent au Bal.
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Je vous répondrai qu'effectivement nous seront beaucoup de monde et ce, sans avoir conspiré.
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Je vous dirai aussi que je ne suis pas inquiet. La musique et le plaisir rapprochent les gens plus que tout au monde et, en dépit de tout, nous nous aimons.
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Dans la nuit du 23 au 24 Mars, c'est une méchante gang de cinglés qui vont se la péter solide !
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9.3.08

BITCH !

Parce qu'on fait toujours de son mieux...
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J'ai eu un moment spécial hier durant la nuit.
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Le Jeune Homme avait décidé vendredi soir de rester chez-lui. Il travaillait le lendemain à 6h30 et il annonçait tempête. Le Jeune Homme ne sachant pas à quelle heure il devrait se lever pour réussir à arriver à l'heure le lendemain il avait programmé son cadran 1h00 plus tôt que d'habitude.
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Évidemment, dévoré par un accès très malvenue de professionnalisme il a passé la nuit à se mortifier quant à l'idée de ne pas entendre le cadran et de passer tout droit, laissant le resto sans personne pour ouvrir, abandonnant clients et patrons, tombant en disgrâce, etc.
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Le Jeune Homme est donc parti travailler samedi matin vers 6h15 avec une grosse demi-heure de sommeil en banque pour aller faire son ouverture, le sourire au lèvres, plus peinturé graçe a la magie du cache cerne de la colle pour cheveux et d'une douche extra-extra-chaude d'une demi-heure que sous le charme d'une bonne nuit de sommeil.
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Rendu au restaurant, il a eu le temps de préparer tout ses trucs tranquillement. Tranquillement pas vite même.
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Pour être honnête quand il a débarré la porte un peu avant 7h00 du matin le Jeune Homme était près pour l'inquisition Espagnole qui, évidemment, ne vint jamais.
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Même les journaux n'eurent pas la décence de se pointer le bout du nez avant 9h00 du matin, arrachant au Jeune Homme la possibilité de se clancher le Cahier Week-End en cachette.
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Finalement, vers 13h15 et/ou 4 jours plus tard, dépend si on se place du point de vue de la réalité ou du-dit Jeune Homme, la gérante de l'établissement s'offrait le luxe de descendre de façon magistrale le grand escalier en colimaçon du restaurant pour dire au Jeune Homme de quitter le restaurant alors que les premiers flocons de neige commençaient à tomber, question qu'il arrive chez lui avant que la deuxième tempête du siècle de la semaine ne se déchaine..
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Sous les draps pour quelques heures, une pensée caressait son esprit.
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Life is a bitch coz if it was a slut, it would be easy...

6.3.08

Karaoké ou Peut-Être Pas

Chouchou est resté dans la Vieille Capitale pour la semaine puisqu'il est en relâche et qu'il ne travaille pas. Évidemment il s'ennuyait de son amoureux (Qu'est-ce que les gens en couple peuvent être emmerdants, han quand même ?) mais a force de menace, chantage émotif et autres techniques agressives de persuasion qui ont totalement leur place dans une relation d'amitié basée sur le respect, moi et le Plus Petit de Nos Amis l'Avons convaincus de rester pour le Karaoké.
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Évidemment mercredi le ciel nous est tombé sur la tête, deux fois plutôt qu'une.
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Bonne chose s'il en est une le restaurant ou travaille le Jeune Homme était fermée pour cause d'un osti d'tas d'neige sale, ce qui veut dire pas d'touriste qui flânent dans le vieux pour venir prendre un délicieux chocolat chaud et vider les sucrier. De toute façon le cadran avait été mis de façon déficiente la veille et c'est la proprio du resto qui a réveillée le Jeune Homme pour lui dire de rester coucher. Great !
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Mercredi soir arrive et la tempête s'éloigne de Québec. Le ciel se dégage, pas les rues. Les lumières flashent, Chouchou doit aller se faire escroquer dans un des stationnement payant de la ville, profiter du rabais "tempête" en vigueur jusqu'aux premières lueurs de l'aube le lendemain, heure tout a fait convenable pour qui relève de boisson.
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Après s'être fait arnaqués d'une poignée de billets nous sommes donc montés au bar moi, Chouchou et le Plus Petit de Nos Amis.
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Yavait quelque chose de louche.
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Pas de vestiaire. C'est étrange, d'habitude ya un vestiaire le mercredi.
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Pas de karaoké. Annulé pour cause de tempête !
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IL NE NEIGE MÊME PLUS!! de s'insurger le trio.
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Rien n'y fait.
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Et Daniel, le gars qui fait habituellement la sécurité, qui coule notre précieuse bière en fut.
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Parce que tant qu'à scrapper la soirée, on doit faire ça en grand. Ils ont donc aussi cancellés le DJ et les barmen !
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Nous n'avons eu d'autres choix que de nous venger et boire plus que d'habitude, soit quelques coches passés "boire plus que de raison", la présence réconfortante de Verbatim et de l'Homme qui boit nous portant à repousser nos limites toujours plus loin et notre foie toujours plus mal...
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C'est beau la vie han, quand même ?

5.3.08

1 Centimètre par Année

Voilà, c'est fait ! Les touristes, les élus et tous les gens de Vanier ou Val-Bélair doivent être heureux. On l'a eu notre 400 centimètres de neige pour souligner le 400e de la ville de Québec.
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J'comprends pas trop pourquoi tout le monde considère qu'être paralysé par une tonne de marde blanche rehausse la qualité des célébrations mais si vous insistez..
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En attendant, j'vous mets quelques photos pour vous montrer comment cette accumulation monstre de neige influe sur la vie du Jeune Homme dans la Capitale.
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Voici ma cours intérieure sous tous ces angles..

Remarquez l'épaisseur de la couche de neige sur la pallier des escaliers...

....Ou ce vélo que le banc de neige a presque complètement avalé...
...Cet océan de neige qui atteint presque 14 pieds sur le mur du fond de la cours...
...Les immondices laissées là par mon voisin d'en haut, enfouis sous la neige, attendant le printemps pour puer...


...Ma galerie a moitié déneigée et la congère d'ou dépasse une parti de mon pauvre Barbecue...


Pauvre Barbecue qui hurle silencieusement qu'on vienne le secourir, qui se meurt d'un été encore trop loin...
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Pauvre Pauuuuuuuuuuuvre Barbecue..

2.3.08

Parce que Vous Étiez dans le Sud.

Pendant que l'Homme qui Boit et la Prof d'Anglais étaient dans le sud nous, restés au Québec, sommes sorti.
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Tout le monde était là samedi.
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le Jeune Homme, Chouchou, le Plus Petit de Nos Amis, Coloc, Princess, le Réceptionniste, Les barmans, les bussboys.
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l'Homme qui Boit et la Prof d'Anglais?
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Dans le sud.
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Pourtant tout le monde était là.
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Cédrika Provencher, Hillary Duff, le dream team, l'assistante gérante du Ashton sur le Blv Charest, André Boisclair avec deux mineurs, Denise Filliatrault, Celine dion et René Angélil, le preneur de son du premier film "Gay first time", Pierre Curzi, Kathy est même descendu de Palestine l'instant d'une soirée pour célébrer avec nous.
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L'Homme qui Boit et la Prof d'Anglais?
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Pas là.
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Parce qu'ils étaient dans le sud.
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Pourtant TOUUUUUUUUUT le monde était là.
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Mère Thérèsa, le P'tit Jérémy, Nathalie Simard, le gars qui déchire ton ticket a l'entrée du Cineplex Odeon St-Foy, Sean Cody, le gars qui était en chaise roulante au Bal en Blanc, Même Lise Dion a parquée sa vanne de pain Gadouas en double l'instant d'fumer une cigarette avec nous.
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l'Homme qui Boit et la Prof d'Anglais?
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Absent.
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Leurs parents, leurs grands parents, la soeur de l'autre, Ovila Pronovost, le P'tit castor, Colette Provencher, Pierrot la Lune, Bonnie Tyler, les jumelles Olsen, Brad Pitt avec deux de ses enfants achetés, le beau gars d'la semaine passé pis celui d'la semaine d'avant, Dieu, Marie-Soleil Tougas, Jean-Jacques Goldman, le groupe Kiss, Virginie, de la télésérie du même nom, Madonna, Lindsay Lohan complètement saoule avec un washer à l'air, les cheveux de Britney Spears, Ginette Reno, Brian de Queer as Folk, Debbie Travis, Miklös, Claudine des Saisons de Claudine, Élise Marquis dans son quit d'enfant forme, Frippe et Pouille, la plus belle femme du quartier pis l'autre là. Gino Chouinard est même venu animer la soirée avec Marc-André Coallier.
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Mais vous, l'Homme qui Boit et la Prof d'Anglais, vous n'étiez pas là.
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Parce que vous étiez dans le sud.
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Pas au Québec. Avec nous. Samedi soir.
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pauvre vous...
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(texte librement inspiré d'un numéro de François Pérusse)

Road Trip to the Raille-0-Port

C'est par un beau dimanche ensoleillé que Chouchou, le Plus Petit de Nos Amis et le Jeune Homme prendront la route vers le RAAAAAAAAAAAAAÉROPORT Per-Elliot Trudeau afin d'aller quérir les deux folles que sont l'Homme qui boit et la Prof d'Anglais.
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En effet les deux enculés (ne voyons aucune jalousie dans mes propos) reviennent d'une semaine de croisière dans le sud.
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Pendant que nous étions occupés à essuyer accumulation de neige après accumulation de neige dans un froid sibérien, luttant pour notre survie sur l'aride terre hivernale qu'est le Québec les deux autres hurlaient d'une voix altérée par l'alcool "J'VA T'PRENDRE IN AUTRE COPPA CABANA, YOU BITCH!"
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Le Jeune Homme et Chouchou ont déjà hâte (yeah right!) de se clancher le visionnement des milliards de photos qu'auront pris la Prof d'Anglais et l'Homme qui Boit de leur magnifique périple au pays du "tout inclus", jalousant leur bronzage pas égal avec marques de lunettes de soleil et de bretelles de brassière incluse.
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Bon retour au pays du Bonhomme hiver les enfants, il annonce 30 centimètres de neige mercredi et on s'en fou pas mal de toute façon vu que le "1 à 3 centimètres" qu'on étaient supposés recevoir hier s'est déjà transformé en un bien senti 8 pouces qui encombre rues et trottoirs grâce au déficientes techniques de déneigement de cette si chère Vieille Capitale...