Vous savez quoi ? Le Jeune Homme s'ennuie d'écrire.
Si vous saviez à quel point cet exercice s'est révélé libérateur au cours des années. Longtemps ce blog a été la soupape qui empêchait au Jeune Homme de faire sauter le bouchons.
Ses conflits internes, il les géraient grâce à son blogue. Le simple fait d'écrire et de verbaliser les doutes d'une vie permet souvent de clarifier sa pensée, de remettre en perspective nos doutes et d'affronter la vie avec la tête plus claire.
Ses problèmes avec les autres, souvent, il arrivait à les régler ici. Pas directement avec la personne, mais avec lui même. Écrire, décrire les situations, les évènements, apportaient une lumière nouvelle.
Son passé, maintes fois raconté, a fini par s'épuiser. Un coup l'histoire écrire elle paraissait souvent moins importante, plus... passée. Un soulagement d'une douceur effroyable.
L'amour, souvent exprimé en textes ici, s'est souvent rendu à ses destinataires. Ce blogue a beaucoup aidé à faire avancer les relations inter-personnelles du Jeune Homme.
Et pourtant, la magie s'en est allée avec les années. Le Jeune Homme crève d'envie de recommencer a écrire.
Il crève d'envie d'embrasser de nouveau cette soupape, cet échappatoire, ce "traitement" qu'était autrefois le blogue.
Mais les mots ne viennent plus. Maintes fois depuis quelques semaines me suis-je assis devant l'écran, débutant un texte, incapable de le terminer.
Suis-je rendu trop exigeant face à moi même quand à l'écriture? Je ne crois pas.
Pourtant si vous saviez à quel point à l'époque de la gloire de ce de bout de web à quel point chaque texte coulait seul de mes mains et de ma tête, sans effort aucun. Aujourd'hui, même écrire ces quelques lignes est pénible et insatisfaisant.
Comme si je n'arrivais plus à mettre en mots les pensées qui tourbillonnent dans ma tête. Chaque ligne que je tape et que je relis semble triste, terne, beige.
Voilà pourquoi le Jeune Homme n'écrit plus. Pas parce que le blogue était trop populaire et qu'il en déclinait certains dommages collatéraux. Pas parce qu'il n'a plus d'histoires a raconter.
Juste parce que maintenant, pour la première fois, il n'arrive pas à la satisfaction première qu'il a vécu lors des premières années.
Peut-être le Jeune Homme était il trop orgueilleux. Mais il reste avec l'idée que son blogue des belles années était non seulement un exercice libérateur de haute qualité mais aussi un produit fini valable.
Il fut un temps ou le Jeune Homme caressait même l'idée de publier un petit recueil de ses meilleurs textes. Il y en avait de très bons vous savez? Muscaphobie , Sex Story, quand St-Foy s'en mêle , Les Phrases qui Tuent , entre autres. Et savez vous quoi ? Il croyait sincèrement avoir sous la main un matériel qui en valait la peine. En fait, il le croit encore.
Lorsqu'il s'égare à lire les archives de son bout de web le Jeune Homme est encore tout baba de voir à quel point certains de ses écrits passé sont, à ses yeux, des textes de qualité qui valent la peine d'être lus et relus.
Des tranches de vies pleines de lumières, de couleurs, de vie, de saveurs.
des étincelles de génies, des gemmes brutes qui, un coup retravaillées, ont vraiment de la valeur. Et pas seulement qu'à ses yeux.
Cher Père Noël,
Cette année je ne vous demande qu'une seule chose.
Redonnez moi le talent, la vigueur et la folie nécessaire à l'écriture. Plus que tout, je veux retrouver la flamme qui m'habitait. Plus que tout je veux recommencer à écrire comme avant, pour moi et non pour le glamour. Plus que tout je veux retrouver cette fierté de mes mots qui m'était jadis si chère.
All I want for Christmas is inspiration.
Si vous saviez à quel point cet exercice s'est révélé libérateur au cours des années. Longtemps ce blog a été la soupape qui empêchait au Jeune Homme de faire sauter le bouchons.
Ses conflits internes, il les géraient grâce à son blogue. Le simple fait d'écrire et de verbaliser les doutes d'une vie permet souvent de clarifier sa pensée, de remettre en perspective nos doutes et d'affronter la vie avec la tête plus claire.
Ses problèmes avec les autres, souvent, il arrivait à les régler ici. Pas directement avec la personne, mais avec lui même. Écrire, décrire les situations, les évènements, apportaient une lumière nouvelle.
Son passé, maintes fois raconté, a fini par s'épuiser. Un coup l'histoire écrire elle paraissait souvent moins importante, plus... passée. Un soulagement d'une douceur effroyable.
L'amour, souvent exprimé en textes ici, s'est souvent rendu à ses destinataires. Ce blogue a beaucoup aidé à faire avancer les relations inter-personnelles du Jeune Homme.
Et pourtant, la magie s'en est allée avec les années. Le Jeune Homme crève d'envie de recommencer a écrire.
Il crève d'envie d'embrasser de nouveau cette soupape, cet échappatoire, ce "traitement" qu'était autrefois le blogue.
Mais les mots ne viennent plus. Maintes fois depuis quelques semaines me suis-je assis devant l'écran, débutant un texte, incapable de le terminer.
Suis-je rendu trop exigeant face à moi même quand à l'écriture? Je ne crois pas.
Pourtant si vous saviez à quel point à l'époque de la gloire de ce de bout de web à quel point chaque texte coulait seul de mes mains et de ma tête, sans effort aucun. Aujourd'hui, même écrire ces quelques lignes est pénible et insatisfaisant.
Comme si je n'arrivais plus à mettre en mots les pensées qui tourbillonnent dans ma tête. Chaque ligne que je tape et que je relis semble triste, terne, beige.
Voilà pourquoi le Jeune Homme n'écrit plus. Pas parce que le blogue était trop populaire et qu'il en déclinait certains dommages collatéraux. Pas parce qu'il n'a plus d'histoires a raconter.
Juste parce que maintenant, pour la première fois, il n'arrive pas à la satisfaction première qu'il a vécu lors des premières années.
Peut-être le Jeune Homme était il trop orgueilleux. Mais il reste avec l'idée que son blogue des belles années était non seulement un exercice libérateur de haute qualité mais aussi un produit fini valable.
Il fut un temps ou le Jeune Homme caressait même l'idée de publier un petit recueil de ses meilleurs textes. Il y en avait de très bons vous savez? Muscaphobie , Sex Story, quand St-Foy s'en mêle , Les Phrases qui Tuent , entre autres. Et savez vous quoi ? Il croyait sincèrement avoir sous la main un matériel qui en valait la peine. En fait, il le croit encore.
Lorsqu'il s'égare à lire les archives de son bout de web le Jeune Homme est encore tout baba de voir à quel point certains de ses écrits passé sont, à ses yeux, des textes de qualité qui valent la peine d'être lus et relus.
Des tranches de vies pleines de lumières, de couleurs, de vie, de saveurs.
des étincelles de génies, des gemmes brutes qui, un coup retravaillées, ont vraiment de la valeur. Et pas seulement qu'à ses yeux.
Cher Père Noël,
Cette année je ne vous demande qu'une seule chose.
Redonnez moi le talent, la vigueur et la folie nécessaire à l'écriture. Plus que tout, je veux retrouver la flamme qui m'habitait. Plus que tout je veux recommencer à écrire comme avant, pour moi et non pour le glamour. Plus que tout je veux retrouver cette fierté de mes mots qui m'était jadis si chère.
All I want for Christmas is inspiration.
2 commentaires:
Pour ma part, ce n'est pas le talent, la vigueur et la folie que j'ai perdue (je ne suis pas assez prétentieuse pour avoir déjà cru les avoir). Mais je me suis suis quelque peu perdue moi, en tant que moi... Alors si quelque part, je me retrouve au Pôle Nord et que je croise le Père Noel, j'entrerai en catimini dans sa maison et mettrai l'adresse de ton blog sur l'écran de son ordinateur pour qu'il voit ton billet...
Sans blague, je te souhaite de retrouver le tout.
Passe de Joyeuses Fêtes! xx
Comme dit Marie, parfois, c'est nous qu'on perd. On se désillusionne et on a rien à écrire qui nous satisfasse.
Mais sois rassuré, les billets que tu as affiché ici sont magnifiques. Différents, oui, mais magnifiques. Je les lis sans relâche et j'ai trop hâte au prochain.
Maintenant que le Père Noël a fini sa corvée du 25, je vais lui en glisser un mot. À Mère Noël aussi :)
Enregistrer un commentaire