À cette heure ou les oiseaux ne chantent pas encore et ou le soleil n'est pas encore venu caresser la Vieille Capitale de ses doux rayons, un Jeune Homme se lève.
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D'un pas tibutant il traverse le 6½, ramassant au passage un verre d'eau, et s'installe devant l'ordinateur.
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Il est déshydraté. Dès le premier oeil ouvert il a su reconnaître les signes de ce vieil ami appelé "lendemain de veille". La bouche sèche, la langue collée contre la joue gauche, une douleur lointaine mais lancinante au fond du crane.
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L'eau est fraiche dans sa bouche, dans sa gorge, dans son esto..
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...BLEERG.. burp. BLLLLGGGICK.
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Le Jeune Homme n'as pas viré de brosse hier. Il a bu 3 bières avec Coloc. D'où vient ce lendemain de veille impromptue et certainement pas bien venu?
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C'est au pas de course que le Jeune Homme se précipite à la salle de bain pour un tête à tête trop matinal avec Mlle Crane, cette ami que l'on considère toujours comme la petite soeur qu'on a jamais vraiment rêvé d'avoir.
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Quelques jets bien senti plus tard, le Jeune Homme est évaché sur le carrelage blanc et froid devant la toilette, le dos contre les armoires, une poignée de papier hygiénique dans la main, mouchant les derniers fragments de son souper d'hier soir encore coincés dans ses sinus.
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La tête lui tourne. En fait, la pièce tourne. Le Jeune Homme qui replonge vers les profondeur jadis aseptisée de l'appareil sanitaire.
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Et qui désespère.
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Le Jeune Homme qui entre deux montée acides d'aliments from past time prends sa douche et s'habille.
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Un dernière discussion brève mais intense avec l'Idole de porcelaine et le Jeune Homme change les papiers mouchoirs pour une salvatrice brosse à dent.
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Étant en charge de l'ouverture du restaurant ce matin, il n'a pas la possibilité d'appeler pour dire qu'il ne rentrera pas. Son coeur sur la flotte et sa volonté chambranlante prennent donc la direction de la porte vers des heures et des heures de sourires pénibles, de perte d'équilibre et de plats aussi peu inspirants que fèves-aux-lard et oeuf-mirroir pour un avant-midi en enfer.
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Lorsque la Déesse Gastro demande son tribut, nul n'y échappe.
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Tenez-vous le pour dit !
3 commentaires:
Wow un post poétique sur la gastro. Ya que toi pour nous sortir ca !!! Bravooo !!! haha !
MALADE!
Dans les 2 sens du terme. :p
C'est un tres bon texte effectivement.
Soigne toi bien!
Calvaire... Ça donne pratiquement envie d'être malade tellement vous avez mis ça beau LOLLLLL Au fait, p'tite question comme ça... Y'avait toujours ben des morceaux de carottes dedans? Hummmmm des carottes!!!!!
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