If I was invisible...Wait, I already am !

11.12.07

Spag Express

Le Jeune Homme était sorti la veille. Il n'avait pas bu plus que d'habitude, ce qui veut dire qu'il avait bu plus que de raison.
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Il travaillait le lendemain, of course.
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Chose plaisante s'il en est une, il travaillait au mur. Le mur, c'est le nom que les employés du restaurant ou il travaille ont donné à une des deux salles du deuxième étage. Seul dans sa salle, avec un monte-plat pour recevoir ce que la cuisine daignait lui octroyer, il roulait sa bosse tranquillement, sans déranger personne.
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Les clients, peu nombreux, montaient le grand escalier en colimaçon et venaient s'installer. D'heure en heure ils arrivaient, mangeaient, quittaient.
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En début d'après midi sont arrivé quelques uns des amis du Jeune Homme, question de le soutenir moralement, lui qui en avait plein son cul de travailler sur un lendemain de veille. Quelle charmante attention.
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S'est aussi pointé, quelques minutes plus tard, une table d'asiatique. D'où en Asie ? Who knows... Who cares ?!
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Six asiatiques entk.
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Trois d'entre eux ont décidés de se taper un magnifique plat de spaghettis sauce maison. C'est pas mauvais il parait, quoi que j'ai pas encore eu la chance (?) d'y goûter..
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Le monte-plat arrive au deuxième. Le Jeune Homme ouvre la trappe, et prends dans ses mains un premier plat de pâtes. Puis un deuxième. Ensuite le troisième.
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Bordel, c'est qu'il est chaud ce plat !
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Le Jeune Homme le remet dans le monte-plat et prend un liteau. Il reprend ensuite le 3e plat.
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Plat qui glisse inexorablement de sa main pour accomplir un back flip qui aurait probablement eu sa place aux olympiques.
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Les pâtes brûlantes sur la main du Jeune Homme.
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Les pâtes brûlantes sur le rebord du monte-plat.
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Les pâtes brûlantes qui, toujours inexorablement, glissent entre le mur et le monte-plat et disparaissent...
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...Pour un aller-simple, retour grande vitesse, vers la cuisine. Au rez-de-chaussée.
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bordel
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BORDEL DE MERDE.
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C'est que s't'enculé d'monte-plat, il est fermé en haut par quatre murs. En bas il est ouvert sur deux côtés.
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On dira ce qu 'on voudra mais, un plat de pâtes, ça accélère de façon débile lors d'une chute d'un tout petit étage.
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C'est du moins ce que j'en ai déduit lorsque je suis redescendu en bas pour constater l'étendue des dégâts.
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J'imagine la force que l'impact a du avoir pour qu'un tout petit plat de pâtes de rien du tout puisse faire autant de saleté dans une cuisine.
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Un des cuisinier m'a même dit qu'en 11 ans de travail pour cet établissement il n'avait jamais vu cela.
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J'en déduit donc que je suis un être exceptionnel.
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That's it !

6 commentaires:

sicame a dit…

Tu vois, c'est le genre d'anecdote qui me rappelle:

1. pourquoi je ne suis jamais devenue serveuse. Ce genre de truc m'arriverait probablement dix fois par jour.

2. pourquoi j'admire autant ceux et celles qui font ce métier.

(En passant, j'adore le nouveau look de ta page)

Jeune Homme a dit…

Je suis juste de retour à l'ancien look !

Et merci pour le compliment ;)

Valérie-Ann a dit…

Hahaha! Spag express! Wow! Il m'est déjà arrivé en tant que "désserveuse" (je sais pas comment épeler "boss girl") d'échapper de la vaisselle, et j'en ai retrouver jusque dans les cheveux des clients, mais ça, ça, c'est magistral! J'espère que ta job est pas en jeu...

caroline.g a dit…

Ça a dû faire un beau "splouch" à l'atterissage ! Et au fait, je suis bien contente que tu sois revenu à l'ancienne "peau" de blogue... me semble que c'est plus toi, tsé ! ;o)

Jeune Homme a dit…

lol
T'inkiet V-A, ma job est pas en jeux. En fait pour une raison que j'ignore ça semble plus être eux qui ont peur que je reste pas.. !

Caro, tu trouves que c'est plus moi ? :P pourquoi ?!

caroline.g a dit…

Je sais pas trop, Jeune Homme... comparé au précédent, peut-être que c'est un tantinet plus dark, avec quand même des ti-points de couleur partout, et des zones sombres sans couleur du tout... bref, c'est tout toi ! :o)