Je vous ai parlé à quelques reprises de mon petit frère et de ses problèmes. Disons que la situation s'est avérée un véritable casse-tête à quelques reprises pour ma famille. Le désir des parents que leurs enfants soient heureux, l'inquiétude de tous et chacun envers les déboires du cadet. Les mensonges et les non-dits pour cacher les failles de plus en plus évidentes.
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He bien, après que mon frère se soit encore une fois avéré incapable d'aller travailler comme un adulte responsable et normal, la liste des excuses et faux-fuyants disponibles s'était passablement écourtée.
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Il ne consomme plus de stupéfiants. Il ne boit plus plus que de raison. Pourquoi cette incapacité à mener une vie normale ?
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Devant cette question le Jeune Homme en a profité pour se foutre un pied dans le cadre de porte et enfin faire entendre son point de vue.
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Maladie Mentale.
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Deux mots qui font peur.
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Et puis ces deux parents qui écoutent chacun leur tour au bout du fil des mots qu'ils ne veulent pas entendre. Des mots comme Maniaco-dépression, Bipolarité, Schizophrénie. Des mots durs. Des mots lourds.
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Devant l'insistance maternelle le Cadet s'est enfin résout à aller consulter.
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Avec la Mère ils sont allés voir LE grand spécialiste, j'ai nommé, le Médecin Généraliste du Village.
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Loin de moi l'idée d'adopter un ton condescendant ou sarcastique. Cependant.
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L'homme possède un savoir et une compétence indéniable.
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Comme son titre l'indique aussi. l'homme possède une compétence et un savoir GÉNÉRAL.
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Au mieux de ses connaissance l'homme de médecine a établi un diagnostique TEMPORAIRE d'unipolarité, soit de dépression chronique.
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Comme la bipolarité, mais sans les highs. Juste des down et des moments normaux.
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Dans sa grande sagesse il a insisté pour que mon frère consulte un psychiatre afin de pousser plus loin pour être certain de bien identifier le problème et il a prescrit un anti-dépresseur.
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C'était sans compter sur la personnalité moribonde du cadet.
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Du refus de consulter un psychiatre parce qu'il "Est pas fou s'ti!", ma mère là apporté à accepter de voir un psychologue pour "dialoguer".
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Jouant de ses relations elle a réussi à lui obtenir un rendez vous dans deux semaine chez un spécialiste compétent et abordable.
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Mais le Cadet, seul chez lui, s'est mis à jongler. Il s'est bien rendu compte que consulter un psychologue le pousserait à creuser à l'intérieur de lui-même. Qu'il serait même peut-être "obligé" d'aller voir un psychiatre. Et qu'alors, il serait FOU.
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Et le P'tit Frère, il veut pas être FOU.
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Alors FUCK le psychologue. On pop les anti-dep comme on poppait le speed et la "E". Maintenant on se redescend sur terre à défaut de continuer de planer grâce aux comprimés. nouvel échappatoire.
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Encore une fois, le Cadet dans un cul de sac. Il a beau avoir arrêté de boire. Il a beau avoir lâché les stups. Il a beau être sur les anti-dep, rien ne résout le problème.
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Parce qu'encore une fois, on esquive LA question. Pourquoi l'alcool ? Pourquoi la Dope? Pourquoi les Anti-Dep ?
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Pourquoi toute cette merde dans sa vie ?
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Et le Jeune Homme qui commence doucement à penser à parler à sa famille de ces gestes posé par un grand-père il y a des lustres, impressions et souvenirs flous qui pourrait bien être la clé du mal d'un Cadet qu'il aime en dépit de tout.
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He bien, après que mon frère se soit encore une fois avéré incapable d'aller travailler comme un adulte responsable et normal, la liste des excuses et faux-fuyants disponibles s'était passablement écourtée.
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Il ne consomme plus de stupéfiants. Il ne boit plus plus que de raison. Pourquoi cette incapacité à mener une vie normale ?
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Devant cette question le Jeune Homme en a profité pour se foutre un pied dans le cadre de porte et enfin faire entendre son point de vue.
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Maladie Mentale.
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Deux mots qui font peur.
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Et puis ces deux parents qui écoutent chacun leur tour au bout du fil des mots qu'ils ne veulent pas entendre. Des mots comme Maniaco-dépression, Bipolarité, Schizophrénie. Des mots durs. Des mots lourds.
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Devant l'insistance maternelle le Cadet s'est enfin résout à aller consulter.
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Avec la Mère ils sont allés voir LE grand spécialiste, j'ai nommé, le Médecin Généraliste du Village.
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Loin de moi l'idée d'adopter un ton condescendant ou sarcastique. Cependant.
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L'homme possède un savoir et une compétence indéniable.
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Comme son titre l'indique aussi. l'homme possède une compétence et un savoir GÉNÉRAL.
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Au mieux de ses connaissance l'homme de médecine a établi un diagnostique TEMPORAIRE d'unipolarité, soit de dépression chronique.
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Comme la bipolarité, mais sans les highs. Juste des down et des moments normaux.
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Dans sa grande sagesse il a insisté pour que mon frère consulte un psychiatre afin de pousser plus loin pour être certain de bien identifier le problème et il a prescrit un anti-dépresseur.
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C'était sans compter sur la personnalité moribonde du cadet.
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Du refus de consulter un psychiatre parce qu'il "Est pas fou s'ti!", ma mère là apporté à accepter de voir un psychologue pour "dialoguer".
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Jouant de ses relations elle a réussi à lui obtenir un rendez vous dans deux semaine chez un spécialiste compétent et abordable.
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Mais le Cadet, seul chez lui, s'est mis à jongler. Il s'est bien rendu compte que consulter un psychologue le pousserait à creuser à l'intérieur de lui-même. Qu'il serait même peut-être "obligé" d'aller voir un psychiatre. Et qu'alors, il serait FOU.
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Et le P'tit Frère, il veut pas être FOU.
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Alors FUCK le psychologue. On pop les anti-dep comme on poppait le speed et la "E". Maintenant on se redescend sur terre à défaut de continuer de planer grâce aux comprimés. nouvel échappatoire.
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Encore une fois, le Cadet dans un cul de sac. Il a beau avoir arrêté de boire. Il a beau avoir lâché les stups. Il a beau être sur les anti-dep, rien ne résout le problème.
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Parce qu'encore une fois, on esquive LA question. Pourquoi l'alcool ? Pourquoi la Dope? Pourquoi les Anti-Dep ?
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Pourquoi toute cette merde dans sa vie ?
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Et le Jeune Homme qui commence doucement à penser à parler à sa famille de ces gestes posé par un grand-père il y a des lustres, impressions et souvenirs flous qui pourrait bien être la clé du mal d'un Cadet qu'il aime en dépit de tout.
5 commentaires:
Wow... c'est heavy. J'espère que ça va se régler. J'imagine aussi que ça pourrait pas nuire que tu parles de "l'incident" à vos parents. Ça les aideraient à comprendre, non ? :o|
Bonne chance avec tout ça...
Wow, pas facile tout ça... Je te souhaite tout le courage nécessaire, JH, ainsi qu'à tes parents, pour amener le Cadet à aller mieux... Bonne chance!
C'est pas facile, je te souhaite bonne chance. Je te conseil d'en parler à tes parents de l'incident, et aussi de prendre la chance qu'ils ne veulent pas y croire, comme ils ne semblent pas vouloir croire à grand chose mais bon...un jour ils vont ben finir par arrêter de fermer les yeuyx sur tout.
Pas facile à admettre à sa famille tout ça, j'en suis bien consciente. Mais si ça peut aider à comprendre la situation de ton frère, pourquoi le silence ? Ce n'est ni toi ni ton frère le coupable, je crois qu'il vaut mieux en parler. Bon courage à vous tous xxxxx
Bon c'est très délicat. Tu devrais peut-être envisagé d'en parler à ton cadet avant toute chose parce que si lui n'est pas prêt, ça pourrait envenimer sa situation. Et en parlant avec, peut-être trouvera-t-il l'oreille qu'il a besoin pour se rétablir?
Panthère
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