And Then Again...

J'en ai pas vraiment parlé ici, j'savais pas trop quoi en penser.

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Je savais que c'était pas pour toujours, mais ça fait quand même tout drôle au fond de l'estomac d'y penser.

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Hier, nous avons fermé le restaurant pour de bon. C'est l'habitude, il ferme pratiquement tous les hivers. C'est pas un bon coin un coup le froid venu. Ya plus personne, on crève d'ennui, l'argent nous quitte, les clients aussi. On met la clé dans la porte, ciao bye, on se revoit le printemps prochain.

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Jeune Homme sans emploi encore une fois. Jeune Homme qui parlait avec son Maitre d'hôtel qui disait n'avoir jamais en 30 quelques années de carrière fermé autant de resto que le Jeune Homme.

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Bad Karma ? Allez savoir.

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Sauf qu'il reste quand même un Jeune Homme, assis en pyjama devant son écran, encore une fois sans emploi .

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Il n'est pas triste, il était au rendu au bout du rouleau.

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Mais en même temps, ya cette insécurité latente qu'il contrôle avec peine.

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Et puis ya ce chef trop de fois exécrable qui, à défaut de remercier le Jeune Homme et Jérémy, ceux qui lui sont restés fidèle jusqu'à la fin, ne les a même pas salués lorsqu'ils ont quittés l'établissement hier.

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Ya ce manque de gratitude qui goûte la bile et qui écoeure pas mal.

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Ya ce chef ce matin sur la boite vocale qui voulait savoir ou étaient les menus de petit déjeuner car il était seul dans son resto pour servir les quelques derniers clients de la dernière matinée.

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Ya ce chef qui va se branler avec un gant de crin parce que ya ce Jeune Homme qui les a rangés dans l'armoire hier soir et qui ne le rappellera pas aujourd'hui pour lui dire ou ils sont....

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Ya la douce saveur d'une petite vegeance discrète, silencieuse et justifiée.