If I was invisible...Wait, I already am !

30.3.07

Pétanque Full-contact

Je viens de trouver MON sport favori. On s'en fait une parti lors de notre prochain party de bloggeurs?
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"À la pétanque traditionnelle, le but du jeu est, en gros, de tirer sa boule le plus près possible du cochonnet (toutite boule rose, pour ça que c'est un cochonnet). Dans la version que je tente de populariser mondialement, quelqu'un se tient debout avec le cochonnet dans les mains. Il est illegal pour celle-ci de l'avaler ou le cacher dans quelconques orifices. Les joueurs de l'équipe adverse tentent, par tous les moyens, de faire échapper le cochonnet des mains de cette personne. Il est alors defendu pour une femelle d'enlever son haut de bikini et d'un male de tout enlever... Les techniques les plus fréquemment utilisées: ~Garocher du sable dans les yeux de l'adversaire tenant le cochonnet ~Pitcher de toutes ses forces les boules sur cette même personne jusqu'à ce qu'une perte de connaissance, une simple perte d'équilibre fesant échapper ce cochonnet ou même la mort s'en suivent... ~À noter que vraiment tous les coups sont permis, y compris en bas de la ceinture... et même les jambettes!! Les personnes ayant la responsabilité de tenir le cochonnet n'ont pas le droit de porter une quelconque protection. Ils peuvent tenter de s'enfuir, mais ne doivent pas dépasser les limites du terrain de volley, le filet étant un obstacle supplémentaire. Les périodes durent 15 minutes, 3 périodes. Lorsque que le cochonnet tombe sur le sable, le point va à l'équipe qui l'a fait tomber. Si une équipe réussit à tacher le sable de sang de l'équpe adverse, ils ont 1 point supplémentaire. De plus, dans le cas d'un knock out ou d'une mort, 2 points supplémentaires sont ajoutés. En cas d'égalité, tous les joueurs se lancent les boules par la tête (équipe vs l'autre équipe quand même...) et la dernière personne qui reste est la personne de l'équipe gagnante... Il est aussi défendu de crever les yeux de l'adversaire..."
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Avouez que ça semble vraiiiment trippant?
À noter l'utilisation des parenthèses pour englober le descriptif du jeu. Le texte n'est pas de moi, soucis de droit d'auteur oblige !

Ceci est un tesse !

Un test dis-je.
Hi lala !
*FLASHBACK*
Jeudi soir au bar, à Trois-Rivières. Oui, je sais, j'y suis souvent dans cette ville. Je reviens pour la vieille Capitale aujourd'hui, soit vendredi.
Moi, Franky, un ami à moi, et Ti-Fred, Coloc et ex-chum de Chouchou sommes au bar donc. Avec un ami de Ti-Fred. Ce pauvre enfant de la débauche qui n'a aucune idée de ce dans quoi il va s'embarquer dans quelques instant. L'ami de Ti-Fred, pas Ti-Fred lui-même. Appelons le Sweety. Trop sweet la p'tite bebitte.
Je le connais depuis peut-être une année, mais nous ne nous sommes jamais beaucoup parlé. En fait, sous confidence de Ti-Fred, il a un peu peur de moi. Je suis trop exubérant, trop imposant, et je ne m'en laisse pas assez imposer. Lui est réservé, gêné, et ne parle pas beaucoup. Il préfère sourire. Bon, c'est un choix de vie han, on va pas lui en vouloir.
Nous sommes donc tous les quatre assis au bar, devant quelques pichets de blonde. Ça boit, ça parle, ça peste contre l'ADQ et contre le monde qui n'avance pas dans la direction que nous voudrions. Tout d'un coup, une main sur mon épaule
-Heeeeeeello!
Caliss. C'est ma charrue.
Sourire crispé. Salutations polies. Lui fait tout pour se faire croire que nous sommes encore amis. Nous ne l'avons jamais vraiment été.
Et puis, mon taux d'alcoolémie me permettant d'avoir les idées les plus stupides de la terre sans aucune pudeur, j'ai décidé de faire un test. Quelque chose d'inutile, de con, et de même pas drôle. Peut-être un peu. M'enfin.
Sweety a déjà une idée de mon non-amour pour notre guedoune nationale, ce devrait pas être trop difficile.
He puis hop, en quelques secondes et avec quelques mots soufflés a l'oreille, j'avais un chum. Bang. Bon bon bon, ne partez pas en peur. Juste pour rire. Juste pour la soirée. Juste pour voir ce que l'autre allait faire.
1 minute et quart, il se présente. 2 minutes, il se renseigne sur notre hypothétique statut de couple. Je vais aux toilettes. Il m'a volé mon siège. Ha ! Ya des trucs qui changent jamais.
Il a quand même fait de l'oeil a celui qu'il croyait mon chum. S'il ne l'avait pas fait, lui aurais-je donné une autre chance d'avoir mon respect ? Probablement pas. Mais une confirmation aura jamais tué personne, je présume.
Et puis, finalement, j'ai quand même aimé avoir quelqu'un dans ma vie l'espace d'une soirée. C'est toujours plaisant un colleux qui ne se veut pas un " On fourres-tu ?" Marre de n'être considéré que comme objet sexuel par les meks.
Et on est retournés chacun chez sois. Bien sagement. Parce qu'à Trois-Rivières, on peut encore avoir un chum pour une soirée, ne pas le ramener à la maison et avoir simplement bien rigolé.
J'aime les trucs simples parfois.

29.3.07

I'm a Queen

Wais !
Moi et mes amis on déconne bien souvent avec ça. On pousse le ridicule à l'extrême. On a beau se la jouer facile, se dire qu'on est dans le milieu gay depuis des années, se dire qu'on en a vu d'autre, on fini toujours par moduler la réalité à notre volonté. On fini toujours par se dire qu'on est des Queens.
C'est quoi une Queen ? Aucune espèce d'idée. Est-ce que c'est les p'tits gars de 16 ou 17 ans qu'on étaient, il y a quelques années ? Ceux qui étaient jeune, mince, fashionnly desperate? Est-ce que c'est ce que nous étions, torse nu, sur les colonnes de son des bars, désirés de tous ? Est-ce que c'était cette attitude horriblement suffisante, ce mépris calculé, cette attitude gérée au quart de tour, cette image bien montée ?
Ou alors, est-ce que c'est ce que nous sommes maintenant? Un peu plus vieux, a regarder les plus jeune un peu de haut, à parler de trucs que nous faisions y il a quelques années ? Est-ce que c'est entrer dans une place et regarder les gens parler de nous, comme si nous étions des légendes, parce que beaucoup ont entendu parler de nous, en bien ou en mal ?
Est-ce que c'est le fait de mieux comprendre maintenant la nature humaine, de pouvoir mieux calculer nos coup, de voir l'attitude gérée au quart de tour des plus jeunes et d'en rire qui fait de nous des Queens ?
Est-ce que c'est un battement de cil prévu un quart de seconde trop tôt, un mouvement lascif placé au bon moment, cette exploitation facile des faiblesses des moins forts que nous, qui fait que nous sommes des Queens?
Est-ce que c'est en nous ? Est-ce inné, ou acquis?
Ou est-ce simplement le plaisir que nous retirons de toute cette game ?
Je sais même pas c'est quoi une Queen, et certain disent que je le suis, depuis des années. Pourtant, j'suis pas plus fif qu'un autre, pas mal moins que certain. J'ai su continuer a vivre dans le "vrai monde", contrairement à beaucoup d'autres. J'ai su vivre avec le milieu, ce que plusieurs ne réussiront jamais à faire.
Je me présente, M&M, 22 ans, Homme, Jeune, Serveur, Clubber... Et Queen.
Et vous savez quoi ? J'aime ça !

Wallet Story

Ne vous inquitez plus, mes bons amis, nous l'avons retrouvés !
Le petit cachotier était derrière le meuble d'ordi. Suite a quelques contorsions dignes d'une médaille d'argent aux olympiques, je l'ai récupéré. Et la poussière accumulée n'a pas utilisée ma Visa pour se refaire une vie.
Merci mon Dieu pour vos petites grâces.

Pensées trifluviennes

  • Pourquoi est-ce que ça pue la shop de papier juste dans certains quartiers de la ville et même encore parfois, juste à certains étages ?
  • Est-ce que c'est normal que le plancher vibre autant lorsqu'une camion passe dans la rue ?
  • Où sont rendu tous les gens avec qui je me tenais quand je restais ici ?
  • God.. ils sont donc bin jeunes.
  • Ho.. on dirait moi il y a 5 ans. En moins cute. Plus guidoune. J'étais suuuuuuuuuurment pas d'même !
  • Faudrait bin que j'appelle Rox. Bha.. Demain.
  • Me cacher dans ma région pour éviter de me chercher un emploi est une technique lamentable... Mais ça marche!
  • Pourquoi le chat se crisse-t-il toujours devant l'écran d'ordinateur ?
  • Est-ce que quelqu'un nous a vu, moi et Chouchou, rentrer au Bingo 0-503 ce soir? Surment pas.
  • Pourquoi j'ai perdu mon portefeuille cette semaine, et pourquoi ai-je ensuite réussi a oublier ma carte de débit, ma seule carte restante, a St-Alexis des Monts ?

Et tout ça en deux petites minutes... Imaginez une vie!

Il y a des choses qui ne s'achetent pas.. Pour le reste, il y a Master Card

28.3.07

ST-Alexis

Hier, moi et Chouchou sommes allés chez notre ami, Olivier, qui reste a St-Alexis des Monts. Bon bon bon, ne paniquez pas, il a une raison de rester aussi loin de toute civilisation. Il travaille à Sacacomie, la bas, ainsi que son conjoint. Ils ont donc acheté une petite maison au milieu des bois, scène digne de tout bon film d'horreur ou un tueur fou te saute dessus au moment ou tu t'y attends le moins.
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Nous avons donc pris le chemin vers les 16h00. From Trois-Rivières to St-Alexis. Goddamit! Un moment donné, on se demandait même si on allaient pas arriver à la toundra et finalement sur le bord de l'Ungava avant d'arriver chez lui.
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On lui a même demandé ce qu'il y avait après son village perdu. C'est la réserver faunique de la Mastigouche. Une question nous effleurait les lèvres toute la soirée. Si t'as besoin d'une pinte de lait, le dimanche soir, tu fais quoi ?
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C'est pas mêlant, sur les berges du fleuve, à Trois-Rivières, la neige a presque disparue. Il doit en rester entre 2 et 300 pieds là bas.
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Le resto ne livre pas du dimanche au jeudi. Ils ont une école primaire/centre communautaire/hôtel de ville/centre des aînés/poste de police/Bureau de poste/etc. tout dans la même bâtisse. Un vrai village.
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Au moins, c'est un chinois qui travaillait au dépanneur. Enfin quelque chose que je connais.
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C'est beau dire han? Je viens d'une "région", je ne suis donc pas crétin comme Richard Martineau a croire qu'aussitôt que tu sors de Montréal ou de Québec les gens n'ont plus de dents et se lavent dans un baril de bois derrière leur maison en bois rond. Mais on oubli parfois que dans les campagnes "plus éloignées", les réalités sont bien différentes.
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N'empêche, Martineau m'a quand même fait sauter de mon siège dimanche dernier. Si étonné que les gens à l'extérieur de l'île puissent avoir un language articulé. Si étonné que ce qu'on a vu d'Hérouxville ne soit pas la réalité de toute agglomération de moins de 200 000 habitants.
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Fuckin' islander. Pas tous. Juste ceux qui croient que la vie fini sur les berges de l'île.

27.3.07

Celebrate!

Awaye les ballounes, les petards, les confettis pis les p'tites filles en robe rose avec un pop-sicle, il faut souligner ça ! mon précédent post était mon centième. Moi qui ai toujours manqué de discipline, j'ai finalement réussi mon pari de tenir régulièrement un blog. Félicitation à moi, de moi ! Faut bien se lancer des fleurs de temps en temps!

Lendemain de veille

Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas un Hang-Over de lendemain de brosse. S'en est un de lendemain d'élection. Je me suis levé ce matin, Super Mario était encore chef de l'opposition.
Jean Charest avait encore réussi a sauver, in extremist ses fesses.
Boisclair en avait pris plein sa gueule, un peu injustement je crois.
Et maintenant, il arrive quoi ? Que vont faire tous ces nouveaux députés, ces gens qui, heureusement, se retrouvent dans l'opposition, ces gens qui auraient eu beaucoup de difficulté à gouverner, faute de candidats ministrables?
Et puis, qu'adviendra-t-il de Charest ? Certains, comme Couillard, semblent déjà prêt a lui voler son siège. Attention à vous, Monsieur Couillard, et souvenez vous du PQ, il n'y a pas si longtemps. Une certaine Mme Marois, pressée de s'asseoir sur le trône, avait poussée son chef vers la porte d'une manière peu délicate qui n'est pas sans rappeler votre discours d'hier. Le seul trône qu'elle occupe aujourd'hui est celui qu'elle avait voulu silencieux, il y a quelques années. Sauf qu'il est dans sa salle de bain.
Vous avez bien tentés de vous rattraper par la suite. Pas de façon très adroite, vous devez l'admettre. Je vous croyait plus candide, moins requin. Je suis un peu déçu de votre ambition. Je ne suis pas fédéraliste, je ne vote pas libéral, mais vous devrez reconnaître, Monsieur Couillard, que Jean Charest aura réussi à tenir uni un parti lors de la controverse, lors de ces décisions controversées. Il aura réussi a camoufler en grande parti les failles du parti, ne laissant que peu paraître les désaccord au sein du cocus. Mulcair aura été une belle exception.
Vous savez, je me surprends. Je ne parle que rarement de politique. Ma vie, c'est comme un tour de table. Et à table, on ne parle pas de politique, ou de religion. Je n'aime pas imposer mes convictions, comme je n'aime pas que l'on s'acharne a m'imposer celles des autres.
Hier soir, j'ai terminé la soirée, vers les 1h00 du matin, avec deux discussions sur MSN. Un libéral un peu amer, un peu sonné, qui continuait de marteler que le plus grand perdant était le PQ, passant quasi sous silence la défaite d'autant plus cuisante des libéraux. Et un péquiste, plus qu'un pur et dur, qui tient son mode de pensée beaucoup plus d'un mélange de felquisme et de nazisme que d'un simple nationalisme innocent. J'ai décidé d'aller dormir. Être modéré est parfois difficile.
Alors je prends une pause politique pour quelques jours, je cesse de vous casser les oreilles. Mais continuez de me donner vos points de vue, j'adore les lire :)

Québec 2007

Hey voilà, les résultats sont tombés. Et le bilan est lourd pour les 2 principaux partis du Québec, ou du moins ceux qui étaient avant ce soir ainsi nommés.
Lourd bilan pour Charest, qui a perdu plusieurs sièges, et qui a presque perdu le sien. J'ai sincèrement espéré vous voir perdre Monsieur Charest. La défaite aurait alors eu l'amertume que vous méritez.
Lourd bilan pour André Boisclair. L'homme n'est pas mon favori, vous le savez. Mais je crois qu'il a fait une belle campagne, et je ne crois pas que le résultat de ce soir lui soit totalement attribuable. Il est à la tête d'un parti en restructuration, et les déchirement du parti rendent tout leadership impossible par les temps qui courent dans les rangs du PQ.
Grande victoire pour Mario Dumont, cet opportuniste et ce populiste qui aura bien su canaliser l'insatisfaction des électeurs. On espère que ce n'est qu'une bulle électorale, mais on n'y croit pas trop. Il a eu chaud quand même, le petit Mario. Il a eu peur de gagner je crois, au début. Dans l'opposition, il pourra peut-être survivre. A la tête de notre état, il se serait cassé la gueule.
Je trouve tout ceci un peu triste quand même. Certaines choses plus que d'autres. Et pour différentes raisons.
J'ai trouvé triste la défaite d'Elsie Lefèvre, la député de Laurier-Dorion. Prévisible, mais triste. Perdre une circonscription qu'on avait arraché de peur, avec une mince majorité, aux libéraux qui y régnaient en rois et maîtres depuis toujours était un bel accomplissement. Surtout à son âge. J'aurais aimé la voir rester.
Triste pour ma région, qui est maintenant adéquiste d'un bout a l'autre, sauf pour Julie Boulet, dans Laviolette. J'ai eu Pier-Michel Auger, l'adéquiste de Champlain, comme directeur de programme lors de mon DEC en Gestion Hôtelière. Mon amertume n'a pas de mot.
Triste que ma Vieille Capitale soit devenue adéquiste, elle aussi. Au moins j'ai pu garder Agnès maltais, ma députée dans Tashereau. Sur la carte, c'est une île bleue dans un océan jaune, ce soir, a TVA.
Triste pour tous ces militants qui ont perdu, après avoir donné tant de temps et d'heure. On dira que Mario Dumont a gagné, ça reste un gouvernement minoritaire. Il n'y a pas de vrai gagnant.
Et puis, a peine les résultats annoncés, on parle d'élections fédérales. Est-ce qu'on va passer notre vie en élection?
Vas-y super Mario. T'as passé 13 ans à te plaindre seul, et à promettre des choses impossibles. Maintenant tu as le pouvoir d'influer sur les décisions. On verra bien ce que tu vaux.

26.3.07

politicailleries

Hey oui, c'est aujourd'hui que tous les Québécois et Québécoises doivent passer par l'isoloir. Et pas pour une danse-contact. Remarquez, ça vous fait sauver 10 $ et si vous êtes le moindrement croche, vous venez de vous faire un beau crayon gratis.
Alors ce soir je serai fidèle au poste, devant Radio-Canada, a attendre fébrilement que mon p'tit Berny nous dise la phrase avec laquelle il passera un jour à l'histoire : "Si la tendance se maintient, le prochain gouvernement sera .... et majoritaire/minoritaire".
Ma prédiction? Libéral. Minoritaire ou majoritaire par la peau des dents. J'espère me tromper.

25.3.07

Intolérance

Serais-je intolérant?
Je ne crois pas. Peut-être parfois.
Irrespectueux? Définitivement. Ça arrive.
Je vous parle de cela parce que pour la première fois, depuis que je tiens ce blog irrévérencieux, j'ai eu maille a part avec une lectrice. Elle m'a laissée un commentaire au sujet de ma façon de parler des gros et des grosses.
Je l'ai lu et, bien honnêtement, j'ai été un peu fâché.
Moi ? Intolérant? Ho que non ! Et puis, par soucis d'honnêteté envers moi-même, je me suis sérieusement posé la question. Après tout, une petite introspection ne peut jamais faire de tord.
Et puis, en bout de ligne, j'en suis venu à la même conclusion, avec nuance.
Non, je n'ai rien contre les gros, sincèrement. Et ceci n'est pas un texte justificatif, mais un rendu d'une réflexion qui m'a semblé importante.
Oui, j'en parle parfois de manière irrévérencieuse. Très irrévérencieuse. J'en suis conscient. En fait, je parle de plusieurs choses d'une manière sarcastique, peu respectueuse, crue. C'est une des raison qui me pousse a écrire. Dire tout ce que je pense, sans nuancer,sans expliquer, sans peur de jugement.
Sauf que je me rends compte que ne pas expliquer ses propos, parfois, peut porter préjudice à certaines personnes.
Et c'est là qu'est la clé de ma réflexion. Une personne.
Pour moi, pseudo-socialiste pur et dur, tout passe par LA personne. Sa valeur est individuelle et ne saurait être évaluée en fonction d'une caractéristique unique comme sa couleur, sa taille, ou sa religion.
Écrire est encore pour moi un exercice parfois difficile, les mots ne voulant pas exprimer ma juste pensée. Je compense par l'image dont j'imprègne mes textes. Parce que je les écris comme je les vois, comme on voit au premier degré. Sans toutefois inclure le 2e ou le 3e degré avec lequel je pourrais observer là même image, laissant à ceux qui me lisent cette parti du travail.
J'utilise les clichés d'une société parfois trop bien pensante pour imager ce que je vis et ce que je pense. Les images sont parfois brusques, parfois mesquines. Mais je tente, dans cet optique, de ne jamais m'exclure de cet exercice.
Je croyais que mes textes ne reflétaient que de simples images, parfois de grossiers stéréotypes, mais jamais des préjugés. Je n'en ai que très peu.
Mais des clichés, j'en ai des tonnes. Ils me servent de cadre pour mes histoires, celles que je préfère.
Je ne changerai pas ma façon d'écrire, je ne censurerai pas mes propos, pas ici. Pas sur cet espace web ou tout m'est permis, dans une certaine mesure.
Mais je trouvais important d'écrire ce texte, pour éviter de heurter inutilement des gens. Des gens qui prennent la peine de lire ce que j'écris, chose que j'apprécie grandement.
J'espère sincèrement que vous tous comprendrez ma vision de la chose, et qu'elle fera un tant soit peu de sens pour vous.
Bien sincèrement, avec tout mon respect.
Jeune Homme

24.3.07

overheard in Trois-Rivières prise III

Entendu au bar, à Trois-Rivières :
Jeune homme de 17 ans, en parlant de son agent de probation avec qui il est dans le bar (?) puisqu'il est placé en centre d'acceuil pour délinquance juvénile:
C'est ma meilleure amie !
Com on mon grand, est payée pour passer ses soirées avec toi !

23.3.07

Pauline tu me manques

Le Jeune homme se lève, prend une bonne douche chaude, 2 grands verres d'eau et un café pour contrer le mal de bloc, et s'installe à son ordinateur.
Il commence par aller sur son blog, ou il publie un post, avant de faire le tour des autres blogs qu'il aime à lire. C'est sa petite routine du matin. On l'aime comme ça notre vie !
Et puis, après les blogs, c'est l'heure de Cyberpresse. Le Jeune Homme aime bien s'informer via ce site web, et il aime bien y lire les différentes chroniques des bloggeurs. Ouverture de la page web.. Mais, que vois-je?
Ferme le site. Réouvre, on va faire un refresh, il doit y avoir une erreur. He bien non. ADQ: 40 % des intentions de votes. Et fortement en avance dans La Vieille Capitale. Ouch.
Savez vous à quoi j'ai pensé quand mon esprit a fini par assimiler cette information répugnante? J'ai pensé a Pauline. Avec beaucoup de regrets, sincèrement.
Pauline, la mal aimée du PQ, parfois un peu maladroite, parfois un peu trop bourgeoise. Mais Pauline, c'était une vrai politicienne, pas une mascotte comme Boisclair. Sa course à la chefferie c'est mal passée. Opinion défavorable des médias, de plusieurs collègues, Pauline vivait dans la controverse plus souvent qu'autrement. Allez savoir pourquoi.
Mais si c'était elle qui était devenu chef du PQ, les choses seraient bien différentes.
Je n'ai pas l'âme d'un militant, je l'avoue en toute candeur. Je n'ai pas ce feu sacré qui caractérise ceux qui posent les pancartes à -30, les doigts gelés. Je n'ai pas cette fidélité propre a un parti, que je défendrais à la vie, à la mort. Je suis un opportuniste politique.
Par conviction, je vote PQ. Pas pour le parti. Parce que je crois en l'indépendance. Je vous en ai déjà parlé. Je vote PQ pour démarrer un pays... qui serait probablement géré par les libéraux par la suite. Les péquistes ne sont pas de très bon gestionnaires malheureusement. Ce sont des socialistes, avec de bonnes idées, dont ils perdent souvent le contrôle. Tout ceci n'est qu'opinions et points de vue, remarquez.
Mais Pauline. Je crois sincèrement que les gens auraient appris à l'aimer. Et aussi, un peu, je crois que nous lui devions ça.
Tous les grands ont eu leur chance. Pas elle. Elle aurait fait une grande PM. Elle fut tout de même responsable de 14 charges ministérielles au cours de sa grande carrière politique.
Mais surtout, je pense à son amertume. À cette déception indescriptible qui a dû l'accabler lors de cette défaite. De cette course à la chefferie qui était vraiment, pour elle, le last call du 3h00 on ferme!
J'aimerais bien croire qu'elle va revenir un jour, mais non. Elle ne reviendra pas. Elle est parti pour de bon.
Pauline, cette femme déterminée, en avait fini des infidélités du parti qu'elle avait épousée avec tout son coeur, il y a plus de 25 ans. On affirmera qu'elle a quittée sans amertume, moi j'ai vu parti une grande dame bien meurtrie.
Consolez vous Pauline, par les temps qui courent, beaucoup de péquistes doivent penser à vous avec un regret a la hauteur de votre déception.

Le Barman

-Moi j'suis barman au Gouverneur.
Wais wais. On l'sait.
Jeune Homme a un peu mal au bloc ce matin. Il a un peu bu hier soir. Pas mal bu. Et il a ramené un homme à la maison. Un barman de l'hôtel Gouverneur. Hu hum..
Tout a commencé avec un appel de Dorris hier midi. Parle parle, jase jase, je lui demande ses projets pour la soirée.
-Bha, j'pense que j'va m'saouler.
Nice. J'me joint à toi!
J'ai quand même, à ma décharge, passé plus de 5 heures chez Sinorita à peinturer. Dont 3/4 d'heure sur une %$/&*)$ de cheminée de brique pleine de trous, bosses, et coulisses de ciment. La joie.
Le Jeune Homme a donc été rejoindre la Dorris vers les 23h00, heure de St-Jean (La rue, pas la ville là !).
Et hop, tel un clown, la Dorris me sort un verre de Grand-Marnier. Un grand verre. Genre 8-10 onces là. Alors je l'ai bu pendant qu'elle se brossait les dents, et nous avons pris la direction du bar.
Nous avons regardé le show de catin en haut, avant de descendre en bas. Il faisait chaud, il y avait un nombre incroyable de gens pour un jeudi, la musique était bonne (À part pour the roof, the roof, the roof is on fire... Pu capab !) et on c'est bien amusés.
Et puis, pour je ne sais quelle raison, on c'est retrouvés au petit bar en haut sur la passerelle. Et on c'est retrouvés à prendre des shooter de Jack Daniel's. Et puis, sorti d'on ne sait où, un joli garçon, qui prend des shooter avec nous deux et le barman.
Il est cute. 23 ans, barman dans un Gouverneur, passablement éméché, mais nous le sommes tous. c'était pas la conversation du siècle, mais sur le coup me coller contre lui semblait une brillante idée. J'en suis moins sur ce matin.
Après une demi-heure de ce petit rituel, on se tanne un peu han...
-C'est que j'suis barman au Gouv...
-Au gouverneur. Oui. Je sais. Laisse parler les grandes personnes chéri, on va aller jouer aux fesses tantôt. Chut.
Et j'ai ramené la petite bête à la maison vers les .. bof.. 3h15 ? On c'est bien amusés, tout de même.
Et puis il avait un rendez vous à 11h00 ce matin. Ça m'arrangeais bien. On s'entend que je l'ai pas amené chez moi dans le but de bâtir une relation profonde basée sur la confiance et le respect.
Bilan de la soirée :
  • Un paquet de cigarettes tout écrasé parce qu'il était dans ma poche arrière et que le p'tit gars a pas arrêté de me prendre les fesses.
  • Un léger mal de bloc.
  • Les lèvres un peu enflées pour cause d'usage abusif.
  • Un autre barman dans ma courte liste de 2 à Québec.
  • Un barman qui doit avoir mal aux fesses.

Mais bon, il doit être habitué. Il est barman, vous savez...

22.3.07

Meeting de BS; l'Analyse

Wais wais wais wais wais...
WAIS.
Bin plate.
Passer 15 minutes assis avec ton manteau dans une pièce surchauffé a regarder si ya du beau monde ou juste des gens moches avec toi qui attendent pour la réunion, c'est plate. Encore plus quand tu arrives à la conclusion que la seule autre "belle" personne avec toi dans le tas, c'est probablement la fille qui a perdu sa job de "pole dancer" parce qu'il y a eu une descente au bar ou elle dansait.
Elle avait l'air d'une danseuse.
Écouter pendant une heure un employé de l'assurance emploi débiter toute ces conneries sur un ton monocorde qui prouve qu'il en a rien a se branler au moins autant que nous de la "séance d'information", c'est pas très très motivant.
Écouter pendant un instant ses propos parce qu'on a oublié d'être dans la lune et se rendre compte que le préposé qui s'en criss est en fait en train de nous menacer de toutes sortes de trucs horribles si on se fait prendre a frauder l'assurance emploi, c'est un peu insultant. Pis c'est plate. Ben plate.
Lever les yeux aux ciel quand le gars en avant de toi pose une question qui est une reformulation quasi-exacte de la dernière menace du préposé d'assurance-emploi, c'est un effort inutile mais obligation. Pis savez vous quoi ? C'est ben plate.
Ya quand même eu de bons moments. Mettons.
Comme quand le préposé a décidé de faire une recherche d'emploi "dans l'internet" et a choisi un candidat au hasard.
Ya pas beaucoup d'offres d'emploi ces temps ci pour des "inspecteurs en toiture" han ? La face du préposé a du descendre de 8 pouces quand il a su ce que son "candidat" faisait dans la vie. C'était quand même plate, mais comique.
Et puis, de le voir patiner ainsi pour prouver qu'il pouvait lui trouver un job, ça frisait le ridicule. Surtout quand le "candidat", dans la cinquantaine avancée, lui a rappelé qu'il était chômeur saisonnier et qu'il recommençait à travailler dans trois semaines. Ya même quelqu'un qui a étouffé un ricanement je crois. Ha oui.. c'était moi.
Quelle perte de temps inutile. Et on pouvait même pas fumer durant le meeting. Il nous l'a précisé au début.
Moi qui était tellement déçu, j'étais parti avec l'idée de m'allumer avec mes butchs durant toute la réunion, dans un local gouvernemental.

Meeting de BS

Bon d'accord, c'est pas un vrai de vrai meeting de BS. Et même si ce l'était, je pourrais pas le dire. Dans notre société politiquement correct, on n'a plus le droit d'être un BS. Faut être un prestataire de l'assistance sociale. Ou autre chose du genre.

Et puis, je suis pas prestataire de l'assistance sociale. En fait, je suis prestataire de l'assurance emploi.

Et puis là, aujourd'hui, je dois me rendre à la gare du palais pour une rencontre de prestataires. Berk.

Nous parlerons de sujets enlevant, tels:




  • Nos droits et obligations en vertu du régime de l'assurance emploi;


  • l'intégrité des programmes;


  • Le numéro d'assurance sociale (?);


  • Les programmes et services susceptibles de nous aider à trouver un emploi;


  • l'épargne-études.

Je connais déjà mes droits et obligations. Je me fou de l'intégrité des programmes. On peut dire quoi du NAS, sinon qu'il a 9 chiffres et que tout le monde en possède un d'office? Je sais comment chercher un emploi, j'ai juste pas encore fait l'effort de. Et mes études sont terminées.



Qu'est-ce que je vais aller foutre là ? Je dis pas si on m'avait assigné à une branlette collective, ou bien s'il y avait une petite chance que ce soit intéressant, ce n'est pas le cas.



À la place, j'vais aller m'asseoir pendant 1 heure sur une chaise en plastique dur, a regarder le cul de la grosse madame qui donne la "Séance d'information " (Obligatoire, sinon dit babaye a ton chèque), et après je vais retourner peinturer le futur palace de Sinorita. Goddamit.



Bon, pour me mettre dedans, je vous laisse l'image avec laquelle je déjeune (i.e. Prends un café) tous les matins. Elle me rend heureux.

Overheard en Basse-Ville II

Deux gentilles vieilles dames discutent devant le Métro Ferland:

Pis tsé la, la fois qu'a ya peté les 2 pieds avec de grands coups de masse là.. ?


Ça m'a pris un temps pour réaliser qu'ils parlaient du roman Misery, de S. King. Sur le coup j'ai eu peur que ce soit des grand-mamans psychotiques.

20.3.07

Le voisin

En fait, nous ne sommes pas certain encore si c'est vraiment le voisin.
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Moi et Sinorita sommes allés faire le ménage de son nouvel appart aujourd'hui, avant de commencer la peinture. Nous sommes arrivés fashionnly late, c'est a dire un petit 2-3 heures de retard. quelque chose de sain là !
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Alors que je passait la vadrouille sur le haut du mur, devant la fenêtre du salon, me dégoûtant tout plein d'eau syphilitique dans la face (C'était tellement sale, j'suis sur que ya de la syphilis la dedans !), je remarquai l'hypothétique voisin de Sinorita.
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-Hey Sinorita, vient voir, ton voisin !
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Consultation des deux partis, il est cute. Wais. Ben cute.
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Mais, dans quelle équipe joue-t-il ?
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Sinorita l'affirme gay, moi je l'affirme hétéro. On continue a laver le châssis, tous les deux, avec beaucoup plus d'efforts que nécessaire. Il déneigne sa voiture, alors on a tout notre temps.
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C'est une écho. ISH.. Ça regarde mal pour la Sinorita.
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Mais c'est définitivement quand il a commencé a gratter la vitre arrière de sa voiture avec le manche de sa pelle a neige qu'on en est venu à la conclusion que jamais un hétéro qui se respecte n'oserait commettre une telle infamie. Et puis, le look y était, le linge, toute.
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Il est a moi.
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Enfin.. presque.
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Il ne me reste qu'a entrer en contact avec lui, m'assurer qu'il est effectivement un fefi, le charmer, le convaincre qu'il m'aime, ME convaincre que je l'aime, lui faire faire une nouvelle coupe de cheveux, et on vivra un bonheur éternel.
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Et tout ça en moins de 48 heures...

MSN!

Conversation MSN entre Sinorita et Jeune Homme:

Sinorita dit :
qu'est-ce qu'il t'a dit d'autre?

Jeune Homme dit :
eu

Sinorita dit :
pkoi y ta dit ca

Jeune Homme dit :
eu

Jeune Homme dit :
eu

Jeune Homme pèse sur le bouton panique

Jeune Homme dit :
PIIIIIIIIIIS

Jeune Homme dit :
AS tu lu un bon livre dernièrement ?

Sinorita dit :
heil

Sinorita dit :
pkoi y ta dit ca

Sinorita vous a envoyé un wizz.

Jeune Homme dit :
HAAAAAA !

Jeune Homme dit :
Ça s'en va direct sur le blog ca !

Sinorita dit :
koi

Sinorita dit :
heille !

La base de toute amitié, c'est la communication !

19.3.07

Le p'tit frère

Mon p'tit frère est jeune. Il le sera toujours. Comme tous les petits frères.
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Mon p'tit frère ne parle pas beaucoup, c'est un homme. Un vrai. De ceux qui n'ont jamais de sentiments, mais qui boivent. Qui fument. Qui se perdent dans la drogue.
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Mon p'tit frère c'est un vrai dur, il ne dit pas qu'il aime. Aimer, quand t'es un dur, c'est être faible.
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Mon p'tit frère s't'un chilleux, un rappeur, un p'tit cool. Avec les jeans trop grand, les cheveux en bataille et la barbe mal rasée, il affirme sa différence en débitant tous ces mots, à la vitesse d'une mitraillette.
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Mon p'tit frère je l'aime à ma manière, et il me le rend bien, à la sienne.
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Mon p'tit frère vient d'enregistrer, mon p'tit frère j'en suis fier. Il m'a même fait une chanson.
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"Brother"
J'ai rien d'un sage.
Même si j'ai un language,
Digne d'être dans les page.
De l'histoire peut-être,
Un peux trop noir.
Mais tout le monde a des moments difficiles,
Ne réussit pas à mettre le doigt dans le mille,
Pour trouver ce qui nous rend si troublé,
Pourquoi je me sens si boulversé.
Peut-être que j'ai de la misère à me faire comprendre,
Et qu'en écrivant je vais me faire entendre,
Dire tout ce qui me rentre dedans,
Depuis que je suis enfant.
Jeune,
Délaissé.
Depuis que mon frere a un jour avoué son homosexualité.
Mes parent se sont mis à l'écouter,
Pour essayer de l'aider,
Tandis que moi un peut oublié.
Ils m'ont dit que j'étais normal,
Mais peut-être que cela a affecté mon mental.
Plusieur se sont mis à m'écoeurer,
à cause de cette dur réalité.
Ils m'ont dit que moi aussi j'étais gai,
Et que c'étais de l’héridité.
Vue que ton frère l'est toi aussi tu l'es.
Bien souvent on a voulu me tabasser,
Mais je m'en suis toujours sauver.
Peut-être en négligeant un peut ma personnalité,
Mais aujourdhui je vais l'avouer:
Que mon frère soit gai,
Ça n'a rien changé,
Je lai toujour accepté
Car rien ne pourras jamais nous séparer.
Pour rien au monde je voudrais l'échanger
Ou le modifier.
Je me suis habitué à mon grand frère,
Et de lui j'ai vraiment de quoi être fier.
Juste surmonter ce moment de sa vie plein de tourment.
Je te lève mon chapeau l'gros,
Même si notre relation n'a pas toujours été au beau.
Comme on dit après la pluie le beau temps,
Ceci est arrivé souvent,
Quand on étaient enfants,
On a eu beaucoup de différents
Mais même si on me donnerait tout l'or du monde je voudrais pas que se se sois passer autrement.
Qu'on me kill si je mens.

Je sais que s'à a pris un bout de temps,
Avant que j'en parle.
Mais peut-être que cette epreuve a arreté de me rentrer dedans.
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Le texte passera peut-être pas à l'histoire, et puis je suis pas vraiment un fan de rap, mais tout de même. Quand quelqu'un dit jamais qu'il aime ou qu'il aime pas, qu'il va bien ou pas, quand il te sors quelque chose comme ça, t'es heureux...

18.3.07

picture me

Pour mon 21e anniversaire, j'ai eu un cadeau très peu commun. Le logement que j'habitais a été incendié le soir de ma fête, ainsi que les 23 autres logements du bloc. Des jeunes fabriquaient de l'huile de hash dans un autre appart et on fait sauter leur naphta. Un accident stupide et inutile qui mettait une cinquantaine de personnes à la rue, dont la plupart n'étaient pas assurés.


Heureusement moi je l'étais, et je m'en suis bien sorti. J'ai quand même pleuré d'avoir perdu tous mes souvenirs, et tous ces objets qui m'étaient cher, même s'ils n'avaient aucune valeur marchande.


Pour mon 22e anniversaire, mes amis m'ont fait un cadeau très peu commun. un coffret de sécurité ignifuge avec, à l'intérieur, près de 200 photos de moi, de mes amis, de nos party. Des photos de mes ex, des gens que j'avais perdu de vue, de mes plus beaux souvenirs. Le plus beau cadeau que je ne pouvais pas recevoir. Je les regarde souvent ces photos.


Ce matin ma mère et son chum sont venu me porter un bureau que j'avais temporairement laissé chez eux. Du genre 7 tiroirs avec un grand miroir. J'ai tout installé ça après leur départ, le meuble, fixé la glace, etc.


Et puis, j'ai ouvert mon coffre et j'ai choisi des photos pour les coller sur la glace. Une vingtaine. Les plus belles, ou celles qui ont le plus de signification à mes yeux. Des photos de Coloc, de pepi, de The Cute One, de Tous les autres dont je vous ai pas encore parlé.


Tout d'un coup, ça m'a sauté aux yeux. God que j'ai été heureux souvent dans ma vie. Juste de réaliser ça m'a donné un coup au coeur. C'est pas pour dire, on passe son temps à focusser sur ce qui pourrait être mieux dans nos vies qu'on en oubli parfois tout le bonheur qu'elle nous a apportée.


Alors j'voulais juste vous le dire. Si vous avez les blues un jour, pensez à toutes ces photos de moments heureux que vous conservez chez vous, dans un coffre, une boîte, ou un fond de tiroir. Ces images sont le témoignage que nous ne vivons pas en vain.


Overheard à Québec

Un hobo à un homme qui sort du guichet automatique.

-Heil man, t'aurais du genre du change ?

-Non, j'suis désolé. Jai juste des vingts.

Parfois on est juste pas dû. Pauvre petite Hobo !

Jeune Homme incroyablement sexy parle a un ami :

-Je me suis acheté des boxers golf.

-Des quoi ?

-Des boxers golf : Gentlemen only, ladies forbidden.

-T'est con !

Moi aussi j'en ai des comme ça !

Pousse-Pousse

Un Pousse-Pousse.

Vous savez de quoi je parle ? Surement pas. Dans mon étrange vocabulaire multi-culturel, un pousse-pousse des neiges, c'est la petite souffleuse qui déblaie les trottoirs dans les villes. Un peu comme un tracteur à gazon, mais d'hiver, opéré par un col-bleu. bon, vous figurez ?

Vers le 23h00, j'ai décidé de monter au bar (Monter vu que je reste en basse-ville et que le bar est sur St-Jean).

Monte l'escalier victoria, qui donne sur la côte de l'Aqueduc, une des pas pire côte de la ville de Québec.

L'escalier monte la falaise, avant d'utiliser un petit passage piétonnier, assez escarpé, pour rejoindre le troittoir de la dite cote, avant de finir sur Chemin St-Foy.

J'ai monté l'escalier à moitié déblayé, à cause de la tempête.

Le passage piétonnier était encore pire, je l'ai aussi monté.

Rendu en haut, un osti de pousse-pousse des neiges, sorti de nulle part, m' est sorti en pleine face. Il m'a carrément poussé une tonne de marde blanche dessus, et j'ai fini les quatres fers en l'air, dans le banc de neige. CALISS.

Le cul tout trempe.

2h30 du matin, je reviens du bar. Descends la côte de l'Aqueduc, prends le passage piétonnier pour arriver a l'escalier. C'est a moitié déblayé.

J'ai glissé sur une plaque de glace. J'ai encore fini sur le cul.

On as tu hate que ça finisse s't'hiver là ?

17.3.07

Fuckin' snow !

C'est beau dehors, vous trouvez pas ? Toute cette belle.... CRISS DE NEIGE SALE !




J'ai passé la journée chez moi, à rire dans ma barbe en regardant les gens dehors pelleter pendant des heures pour sortir leurs voitures prises dans toute cette merde. Heureux que j'étais, bien au chaud, en pyjama.




Vers les 19h00, la faim me prend. Huuum.. du saumon. Ce serait tellement bon ! Et puis Coloc n'est pas là pour le week end, et d'habitude je n'en fait pas parce qu'il n'aime pas ça. Aussi bien en profiter.




Pauvre fou que j'étais.




Décision puérile que de sortir dans le but insipide de me nourir.




Le Jeune Homme s'est habillé, apres avoir pris connaissance de la température clémente. Il ouvre la porte et... What the fuck ?




Un beau banc de neige de trois pieds et demi de haut par 4 pieds de large lui bloque la sorti. Ferme la porte, réfléchi. Évidemment la pelle est dehors, il faut donc sortir avant de pelleter. He merde.




Traverse l'appartement, ouvre l'autre porte. Une lueur d'espoir. Ici aussi beaucoup de neige. Mais une voiture a quitté son espace de stationnement. Si le Jeune Homme saute assez loin, il atterira dans le trou ou la voiture était, et il pourra ensuite enjamber ce qu'il reste de neige. ÇA devrait marcher.




Mais le Jeune Homme avait oublié qu'ils sont déjà loins, ces cours D'éducation physique. Il prend, son élan, saute et... et se barre les 2 pieds dans le banc de neige, un bon 15 pouces avant son objectif, et tombe en pleine face dans le mélange de neige, de slushe, de sel et de sable.




Silence. Le Jeune Homme reprend ses esprits, ou tente de ne pas perdre l'esprit de façon définitive. C'est pas grave, on est sorti, c'est ce qui compte. Direction l'épicerie maintenant.




Elle était fermé, la criss D'épicerie. BIN WAIS !




Résultat :




-Une paire de souliers noirs mouillés.


-Un bas blanc et un bas noir mouillés. J'en ai pas trouvé 2 qui matchaient.


-Une paire de jeans buffalo taille basse mouillés. Et sales.


-Un orgeuil blessé.


-Un goût récurent de calcium dans la bouche.


-Un saut de l'ange gratuit.


-Une entrée déblayée.

J'adore l'hiver.

La Légende de Pepi.

Non, non et non ! Rien à voir avec la chanson "La légende de Jimmy". Je sais oui. C'est une bonne chanson. Mais je resterai inflexible. Parfait.

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FLASHBACK ! (J'adore faire ça! )

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Avril 2006.

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Le Jeune Homme habite encore la voluptueuse cité des Trois-Rivières (Ou restent les tripubiennes, selon Chouchou). Ce soir, il est de virée au centre-ville (1 rue) de Shawinigan, pour une soirée magistrale au bar le Globe.

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Pale imitation du Coconut Bar, Quintessence même de la quétainerie, entre 2 champs de blé-d'inde a vache, dans le fin fond de Trois-Rivieres Ouest. Le Coconut, pas le Globe. Néwé.

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Toute la bande est réunie pour une soirée d'enfer, ou coulera a flot alcool et paroles vitrioliques sur le fait que d'un tel a tellement pris de poids, d'un tel a tellement trop trompé son chum solide là !

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Le Jeune Homme ne paît pas vraiment attention à tous ces gros potins juteux. De 1, il les connaît déjà tous. De 2, quelque chose a attiré son attention au moment ou le DJ a mis Love Generation pour la quatrième fois en deux heures.

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Ce quelque chose, c'est un homme. UN VRAI !

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5"10, musclé sans l'être de façon outrageuse. La peau mate, les cheveux noirs, un brin bouclés, les yeux verts. Avec un magnifique sourire.

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Est-ce que le Jeune Homme hallucinerait ? Se ferait-il mater par cette vision paradisiaque? Ho que si !

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Ce fut l'histoire de 2 petites minutes, la conversation était engagée.

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Ce fut l'histoire de quelques heures, Jeune Homme aussi.

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Ce soir la, il s'endormit dans les bras chauds et puissants de ce garçon si gentil, si charmant, si beau, et qui faisait l'amour comme le Dieu du sexe dont personne se souvient jamais le nom.

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Il s'éveilla tard le lendemain, s'étirant avec volupté. Sortant finalement de son sommeil au contact des lèvres du garçon sur son corps. Cependant, l'éveil allait bientôt sonner pour vrai.

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Pepi: -Est-ce que je pourrais emprunter ton téléphone, faudrait que j'appelle ma mère...

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Hausse d'un sourcil soupçonneux. Un homme ne devrait jamais avoir de mère avant au moins la troisième date. C'est écrit dans le ciel.

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Jeune Homme: - Tu restes chez ta mère?

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Et tout ça sur un ton faussement désinvolte.

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C'est la que la bombe est tombée.

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Pepi: - Oui, elle veut pas que je parte avant que je sois majeur.

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Et BANG ! Vlan dans ma gueule. Il avait 17 ans. Du plus profond de mon être est monté ce cri de désespoir : "Le p'tit crisse !!!"

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Non mais, qu'est-ce qu'il fait dans un bar a 17 ans ? Et venez pas me dire que j'y était a 16 ans, on sait tous que je suis pas un exemple a suivre. Et comment ça se fait que j'ai pas allumé que Pepi avait 17 ans ? WHAT THE FUCK AM I DOING ?

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He bien, mes amis, il était trop tard. Vous savez, parfois on travaille pour l'amour. Parfois il nous tombe juste dessus. Tout bêtement.

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Je n'ai rien voulu faire de mal, mais je n'ai pas pu dire non. Quelques mois d'innocentes fréquentations, abruptement coupées par mon départ pour la Vieille Capitale n'y auront rien changé.

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Ya de ces moments ou on offre notre coeur précautionneusement à quelqu'un, ou la passation de nos mains à la sienne se fait lentement, doucement. Ya de ces moments ou tu te retourne et tu vois l'autre jongler avec ton coeur et tu te demandes bien ou il a pris ça.

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Mes amis ont accepté mon inhumaine trahison, après m'avoir informé que le détournement de mineur n'existait plus, il s'agit maintenant de pur et simple abus sexuel. Fine. Du haut de mes 21 ans et mes 120 lbs, j'avais abusé sexuellement d'un garçon de 17 ans, 160 lbs. Hu hum...

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Je me suis quand même imaginé traîné hors de chez moi, nu, menotté. Hué par les voisins, faisant les titres des grands journaux. J'ai vu sa mère me cracher au visage, son père rouge de colère contre ma félonie... Et puis rien. On a juste été heureux bordel. Juste heureux.

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Mes amis ont quand même un drôle de sens de l'humour. Au début, ils l'appelaient Annie Pelletier, puisqu'il fait de la compétition de plongeon. Quand j'ai fini par dealer avec le fait que c'était pas la fin du monde, ils ont commencé à l'appeler Pepi. Parce que selon la rumeur , les p'tits jeunes, ça goûte juste le... M'enfin.

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Moi je vous le dit, pas celui là. Pour les autres, je passe mon tour.

16.3.07

Ils Étaient Six.

Ils sont tous assis autour de la petite table, en ce jeudi soir un peu trop frisquet à leur goût. Il y à cet homme, agé d'une cinquantaine d'année peut-être, avec des vêtements miteux. Ne vous y trompez pas pourtant. Cet homme est le chef exécutif d'une des meilleure table de la Vieille Capitale.
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Il y a cette femme qui rit aux éclats, avec un verre de vin blanc et qui semble tellement s'y amuser. Ne vous y trompez pas, elle rit car elle vient de fumer un gros pétard, pour oublier toutes les déceptions de sa vie. Elle partira d'ailleurs pas très longtemps après, avec un homme qu'elle connait un peu. Elle a tellement besoin d'être aimée.
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Il y a ce garçon, qui tient amoureusement la main de sa copine et qui souris avec le regard un peu dans le vague. Cette copine qu'il trompe avec d'autres filles, alors qu'il rêve d'autres hommes.
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Et il y a sa copine, qui sait. Tout le monde sait qu'elle sait. Tous les mensonges de son copain sont inscrits sur son visages comme autant de coups et trahisons. Certaines personnes naissent pour être trompées. Malheureusement.
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Il y a cette autre femme, plus vieille un peu, avec un rire d'enfant. Elle est tranquillement installée à la table, avec les autres, et semble écouter les conversation, y allant d'une remarque vindicative par moment. Remarque que ses fortes doses d'anti-dépresseurs n'arrivent pas toujours à refouler.
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Il y a cette fille, un peu grosse, un peu négligée. Cette fille qui n'écoute les conversations et les rires que d'une oreille, car elle se demande comment elle va réussir a faire avaler à son ex qu'elle est amoureuse de celle qu'elle avait délogée.
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Et il y a nous deux, Waitress et Jeune Homme, qui apprécie la compagnie de ces gens disparate et meurtris, mais tellement vrais. Ces gens avec qui ils ont travaillés fort, jour et nuit, sous le soleil cuisant ou la lune d'argent de la Grande-Allée.
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Comme il fait bon de se retrouver parfois tous autour de cette petite table.

OUACHE

Je n'ai aucun commentaire à ajouter, sinon le titre du Post. Par contre, je me demande si le Hamster a survécu. Pauvre petite bête ...




15.3.07

Overheard en Basse-Ville

Une femme de 50 ans usée de la vie à un homme mi-quarantaine, aux cheveux gras:

-Yé tellement cheap osti qu'y ma volé ma caisse de vide en partant d'not dernière game de carte.

Quand on a de la classe...

Karaoké&Cie

Bon d'accord, je vous casserai pas la tête cette fois-ci avec le merveilleux limbo rock, mais quand même, c'était solide hier comme soirée.

Coloc a pris une semaine de vacance, alors nous nous mourons tous les deux de bonheur. Lui du bonheur d'être en congé, et moi du bonheur d'un autre Human Being durant la journée. Hier soir c'était donc direction Karaoké au bar. Quand on aime ça être kétaine, faut l'être jusqu'au boutte. Fek on a appelé Dorris, noter chu, de gars coiffeur/styliste/drag-queen/alcoolique. Devinez quel point on a en commun lui et moi ?

La soirée commençait déjà avec un must. Sors de chez-nous, ya comme un char pis une varge de brume dans la rue, j'ai failli me faire écraser par un vélo tout droit sorti de l'enfer. Ou du Blv Charest. Same thing.

On monde en haute ville dans la Varice de Coloc (Y parait que le vrai nom c'est une Yaris. Rien a foutre).

Un petit arrêt à la caisse pour chercher les fonds nécessaire à la consommation de jus fermenté d'orge. Whoa t'as vu le p'tit cute dehors qui se joue la "Strike a pose" en attendant que j'ai fini au guichet ? Des yeux comme ça, c'est légal ?

Bordel, c'est Maiken. Trop bête, j'suis resté trop surpris pour dire quelque chose, moi et Coloc on a continué notre route.

Tu devrais pas fumer Maiken, c'est mauvais pour la santé. ET puis c'est pas ton bon ami Freud qui disait que ça représentait un blocage au niveau oral ?

Après cette première rencontre "inter/bloggeur" a vie, moi et coloc sommes rentré au bar.

PAF!

J'crois que j'avais jamais vu autant de gens dans cette place la un mercredi. Et pusi je me suis souvenu que c'était semaine de "lecture" pour un bon nombre de petits cégepiens, d'ou la forte concentration de jeunes ephebes, de plottes a fif armées de leurs éternelles sacoches de combat, plus les quelques freaks occasionnel.

Et se sont succédées les tounes de Julie Masse, Tears for Fears, Marie Carmen. Et les grands succes tel I will survive, Summer nights et Proud Mary. On est connait tous ces grands succès des Karaoké. C'est universel.

On c'est amusé comme de vrai débiles, and then again. On a parlé avec plein de gens, on a but plein plein plein de bière genre, et on a quitté vers les 2h45.

Et vous savez quoi ? J'serais jamais parti. J'ai eu un pincement au coeur en quittant. De voir tous ces jeunes étudiants m'a remis ma propre vie en face.

Le jeune homme a compris bien des choses durant son week end à trois-rivières. Entre autre qu'il était amoureux. Depuis longtemps. Et il se demande maintenant comment il a pu, un jour, tomber amoureux de ce Dieu de 17 ans. For God Sake.

14.3.07

Indépendantisse

He voilà. Le gros méchant mot. Celui qui déchaine les passions. Je me confesse, je suis un méchant séparatisssse. Avec le plus de "s" possible dans le mot, parce que ça sonne beaucoup plus "devil ".


On est quand même pas pour utiliser le terme "indépendantiste" (Prononcé sur le bout des lèvres avec dédain), c'est pas assez représentatif du crime inexcusable dont je rêve. Je suis un monstre messieurs/dames.


Imaginez-vous. Je veux séparer notre beau Canada. Le plus meilleur pays au monde. Laisser tomber ces provinces maritimes qui sucent notre économie, ces prairies avec leur mentalité quasi-texane tellement éloignée de la notre, les charmants ontariens, autant reconnus pour leurs qualités culinaires que leur sens aiguisé du plaisir.


Abandonner tous ces Franco-Canadiens qui vivent a l'extérieur du Québec et qui comptent sur NOUS, pour les défendre parce qu'eux en ont jamais pris les moyens.


IMAGINEZ !


Moi, je refuse d'être assimilé, que l'histoire enseigné au secondaire soit remodelée pour effacer notre passé français et indépendant. Moi je refuse d'être associé à un peuple pas pire qu'un autre, mais auquel je ne m'indentifie pas.


IMAGINEZ !


Moi je crois en nos capacités d'autosuffisance, en la force du Québec, la capacité des Québécois. Je crois en la valeur de la reconnaissance par la communauté internationale du Québec comme étant souverain.


Je n'étais même pas né mais je me souviens de Charles de Gaule et de son exhortation au "Québec Libre".


Je n'était pas né, mais je me souviens de cet homme qui pleurait, à l'annonce du résultat du référendum de 1980, avec son bébé naissant dans ces bras, parce qu'il voulait donner un pays a son fils.


Son fils qui a aujourd'hui 27 ans.


Je me souviens de l'accord du lac Meech, du rapatriement unilatéral de la constitution. De tout le mépris dont les Québécois et Québécoises ont soufferts.


Et je suis fier. Fier de notre société d'ouverture, indépendemment des accros que nous pourrions y trouver. Fier de pouvoir vivre ici libre, en homme, et non en bête. Fier que les femmes soient nos égales, que nos enfants soient des personnes, que les gens puissent s'aimer librement.


Et je suis fier que nos enfants sachent d'ou nous venons.


Fier de ce peuple qui, 400 ans avant moi, a élu domicile dans ce qui deviendrait un jour la Vieille Capitale. Fier de ces gens qui ont rêvés. Et qui rêvent encore.


Je me fou de Boisclair, Parizeau. Même de Lévesque. Ma fierté est intemporelle. Mon pays, c'est mon âme.

Humain à vendre

Je suis tombé sur ce site web la en furetant sur le blog d'une autre personne, et je me suis laissé prendre au jeux. Vous pouvez aller voir ma "valeur".
C'est peut-être moi qui ai pas le sens de l'humour, mais allez remplir le questionnaire pour le fun, vous allez voir qu'il y a certaines questions qui font dresser les cheveux sur la tête. Comme si on calculait la valeur d'une personne par la couleur de ses yeux, la longueur de sa queue ou son orientation sexuelle.
Je sais que tout ceci est à prendre avec un grain de sel. Ne vous inquiétez pas. Alors, valez-vous plus que moi ?

13.3.07

A fish named Happiness

Suite à mon Post d'hier, auquel certain d'entre vous ont donnés des réponses détaillées et combien vrai, j'ai fait une petite réflexion. Et puis, vous savez quoi ? Je suis heureux.
Je suis heureux d'avoir un bel appartement, ou je suis bien quand j'y entre.
Je suis heureux de rester avec Coloc, même si parfois son mode de vie frise le délire post-partum.
Je suis heureux d'avoir tous mes amis, tous ces gens autour de moi, proches ou loins, qui sont là pour moi.
Je suis content d'avoir aimé mes hommes, parce que si je les ai aimés autant, je pourrai en aimer un autre. D'autres.
Je suis content lorsque je pense a ces moments de grands bonheurs que j'ai vécu, car c'est la preuve que j'ai été heureux et que je le serai encore.
Je suis content quand je pense à tous ces échecs, ces nuits blanches, ces déceptions, ces coup de poignards dans le coeur. J'apprécie seulement plus le bonheur que je vie maintenant.
J'apprécie.
Et c'est la clé du succès. Et puis quand je saurai plus apprécier, je suivrai le conseil de Laura Cadieux.
"Des fois j'aurais juste le goût d'courrir m'chercher deux boites de chocolats Laura Secord, toute les manger, pis envoyer chier tout l'monde!"
Ça, c'est du vrai gros bonheur sale !

12.3.07

Remixer ma vie

Vous connaissez la chanson ? C'est possible que non. C'est pas récent. L'interprète est magistrale, mais pas vraiment en vogue non plus. D'aucun ne pourront contester la voix de Ginette Reno, mais peu ont une de ses chanson dans son Ipod.

Pourtant les paroles ont un petit quelque chose d'un peu trop vrai. Qui n'a pas déjà rêvé de remixer sa vie ?


Prendre tous les bons moments, les garder, et juste couper les bouts un peu plus rought, ceux qu'on voudrait oublier ?


Pourtant, quand on y pense un peu, on se rend compte que ce serait la pire bêtise qu'on pourrait faire après faire parti de l'équipe de l'ADQ. C'est toutes ces conneries, toute cette merde, qui nous permet de nous batir, de devenir qui nous sommes, c'Est a dire de meilleures personnes, jour après jour.


Êtes-vous fier de ce que vous êtes devenus ? C'est moments moins joyeux sont ils nécessaire au bonheur qui suivra ? Qu'en pensez vous ?


Et c'est quoi le bonheur pour vous ? Allez, je vous lance la question. Celui qui me donnera la meilleure réponse se méritera tout mon respect, rien de moins.

11.3.07

Beach/Bitch Story

J'ai toujours été un accro des régions. Je défends la mienne, la Mauricie, corps et âmes. J'ai du l'admettre, avec les années, il y a des trucs que ma région ne pouvait pas m'apporter. Comme l'accomplissement professionnel. On commencera pas à se mentir de si bon matin, le secteur tertiaire est rarement très développé à l'Extérieur des grands centres, et c'est pas vraiment vraiment plus beau du côté du secteur secondaire souvent même.
Et la Mauricie est pas une région très riche. Alors j'ai déménagé, dans La Capitale.
Mais pour le nightlife, ho que non. C'est le fun sortir en région. Oubliez vos clichés de party de cabane a sucre, on est pas obligé d'être a Montréal ou a Québec pour que ça groove...
....
Bin hier, ils m'ont fait mentir.
du Limbo caliss..DU LIMBO.
Sur la vrai toune de Limbo Rock. Avec le proprio du bar qui anime son osti d'Activité de mongol, avec le micro EN DESSOUS DU SPEACKER. Ça siffle, ça crache, la moitié du monde dans le bar saigne des oreilles, lui yallume pas. Y reste en dessous du criss de speacker. Hey seigneur.. c'est pas tout lemonde qui aurait pu inventer le fil a couper le beurre.
On start Limbo Rock : ta ta taaaaaa tatatata ta ta taaaaaaaaaaa tata tata... Trois menutes quarante cinq de gros fun sale...
La toune fini. Silence. Le micro sile un peu. 20 secondes... 30 secondes.. Voyons, kessé qui brette ?
Et on repars Limbo Rock ...
Le même manège c'est répété... 8 fois.
Mais bon, vous savez c'est quoi le pire ? On c'Est amusé quand même.
Bon, Coloc semblait surpris qu'on se retrouve dans un conventum de ses ex. Nous autres aussi. Yavait bin du p'tit ephèbe à la recherche de l'âme soeur. D'anciennes connaissances qu'on ne reconnait qu'un coup forcé. Du beau monde que tu te demandes où ils étaient quand tu restais en ville.
Et puis, on dira ce qu'on voudra, mais c'est pas dans La Capitale qu'on fumerais dehors en capri pis en gougoune au début du mois de Mars. Ou qu'on verrai une Drag Queen mal makupée en train de danser bin saoule dans une piscine pour bébé pleine de Sida. J'suis sur que yavait du sida dedans. Tout le monde touchait a l'eau. Yirk.
Bon, et puis après tout, ça fait du bien de revenir aux sources de temps en temps. Par contre, ne m'en veuillez pas, mais c'était une soirée du type "Fallait être la pour comprendre".
Ho, j'oubliais. la Guedoune Cheap était là. Je crois qu'après 2 heures a se faire ignorer royalement et sortir de toutes les conversations de façon non subtile, elle a comprise que je savais ce qui était arrivé et que je trippais pas plus qui faut.
Elle est parti tôt aussi.
C'était une belle soirée.