If I was invisible...Wait, I already am !

28.6.07

Un Jeune Homme et un Champ

J'sais que ça fait quelques fois que je vous en parle, et je sais que vous avez remarqué. J'écris moins souvent.
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Mais bon, j'voulais vous expliquer pourquoi. C'est que j'ai des bouts de ma vie ou je parle beaucoup de ce que je pense, de ma vision des choses, etc. Et puis ya d'autres moments ou je parle peu ou pas, et où je réfléchi.
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C'est ce qui m'arrive ces temps-ci, je suis en réflexion.
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Bientôt cela fera 1 an que je suis dans la Vieille Capitale. Ma vie a beaucoup changé. Moi aussi.
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Je suis très heureux ici et je ne regrette pas un seul instant d'être venu. Pourtant.
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Pourtant, j'ai pris conscience dernièrement de tout ce que j'avais laissé derrière moi.
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J'suis parti de Trois-Rivières parce que j'en avais besoin. J'suis parti pour moi, pour moi tout seul, geste égoïste et égocentriste que j'avais besoin de faire pour me sauver de moi.
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J'avais besoin de prendre soin de moi, de m'éloigner de toutes ces responsabilités que j'avais pris en charge au cours des années mais dont je n'avais pas à être responsable à priori.
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J'suis parti parce que j'en ai eu ma claque que tout le monde compte sur moi. J'en ai eu ma claque que tout le monde se fie sur moi. J'en ai eu ma claque d'être solide comme le roc et que les gens s'accrochent à moi pour se protéger du vent.
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J'en ai eu ma claque parce qu'avec les années yavait de plus en plus de gens accrochés à moi, ces gens que j'aimais, mais qui se tenaient après mes baskets, rendant chacun de mes pas plus lourd et plus difficile. J'en ai eu ma claque de traîner le monde avec chaque pas que je faisais péniblement pour essayer d'avancer.
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J'en ai eu ma claque de me perdre à tenter de sauver et de soutenir les gens que j'aimais.
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Je le dis sans amertume, sans rancune, sans méchanceté. Je n'en veux à personne, même pas à moi. J'avais besoin de vivre cela.
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Et personne n'a profité de moi à proprement parler. Cette dynamique, je l'ai imposée plus que je l'ai suggéré. Shame on me sur toute la ligne.
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Mais j'avais besoin de partir loin de tous et de tout, j'avais besoin de me retrouver seul, face à moi-même, et de me confronter. J'avais besoin d'éloignement pour faire une réévaluation de ma personne, de ma valeur, de mes objectifs, de mes buts. J'avais besoin de me réévaluer moi.
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J'ai laissé derrière moi une vie merveilleuse. Cinq années fabuleuses passées à Trois-Rivières, peuplées de gens que j'ai aimé de tout mon coeur et que j'aime encore. Je les ai laissés derrière moi mais je n'ai pas perdu contact. Je les vois encore. Ce sont encore mes amis. Ils font encore parti de ma vie.
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Sauf qu'ici, j'ai eu du temps pour moi, du temps pour penser. De longues soirées à ne rien faire parce que je ne connaissais personne à appeler. Et même plus tard, de longues soirées à ne pas oser appeler les gens que je connaissais à Québec.
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Quand on a notre groupe social de bâti depuis plusieurs années, une amitié débutée il y a quelques mois semble bien faible et puérile comparativement. Elle n'a que très peu de valeur.
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Et puis, ça m'a permis d'apprécier ce que j'avais vécu avant.
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Et puis ça m'a permis de prendre mesure de ce que je voulais dans ma vie maintenant. De partir à neuf nous oblige à nous poser la question. Qu'est-ce que j'aimais dans ma vie que je voudrais garder? Quelles sont les relations que je veux bâtir avec les gens de ma nouvelle vie ?
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Qui est-ce que je suis rendu, 5 ans plus tard ? C'est la plus importante des questions que je me suis posé.
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Mon groupe social de Trois-Rivières était bâti en fonction de ce que j'étais il y a 5-6 ans. Et puis il avait évolué avec moi. En arrivant ici je devais m'en construire un neuf.
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Sauf qu'avant de savoir quelles personnes je voulais laisser entrer dans ma vie, dans mon coeur et dans ma tête, il fallait que je me pose la question. Qui étais-je devenu, au cours de ces dernières années ?
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J'ai donc passé ma première année dans la Vieille Capitale à régler mes vieilles histoires. Histoires avec les ex, histoires avec les amis, histoires avec moi-même surtout. Quand on est aussi renfermé que moi, c'est surtout à l'intérieur que les pires conflit, ceux qui handicapent pour longtemps, se produisent.
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J'ai fait mes professions de foi à la chaîne. J'ai gardé contact avec les gens qui avaient vraiment de la valeur à mes yeux et qui avaient encore leur place dans ma vie. J'en ai perdu d'autres de vue.
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J'ai repris contacts avec certaines personnes, avec certains ex. Je suis même allé jusqu'à sherbrooke au début de l'année pour confronter de vieux fantômes.
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Je suis fier de moi. J'ai finalement eu le courage de me regarder dans les yeux et d'avoir l'audace d'évaluer la valeur de ce que j'étais sans avoir peur du résultat.
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J'aimerais vous dire que je suis fier, ce n'est pas le cas. J'ai pas honte de ce que je suis devenu. J'crois pas non plus que j'aurais pu être plus. J'ai tiré le meilleur de ma vie selon les circonstances.
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Mais bon, faut être honnête. Le Jeune Homme a 23 ans, il arrive déjà à se sentir vieux parfois. Le Jeune Homme à 23 ans, mais parfois il confond le réalisme et le cynisme quand il contemple la vie est le gens.
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Puis la vie, on aura beau dire que c'est bien fait, moi j'suis pas d'accord.
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Si c'était bien fait on prendrait confiance avec les années. Mais c'est pas comme ça que ça marche.
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Quand t'es jeune et insouciant, tu aimes. J'suis amoureux, l'important c'est ce que je ressens.
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Puis, après quelques échecs, quelques déceptions, ya un changement qui s'opère.
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Ya plus de "J'aime". Ya pourquoi je l'aime, qu'est-ce que j'aime, est-ce que ce que j'aime va me rendre heureux, est-ce que c'est ce dont j'ai besoin ?
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Et ensuite, ya l'insécurité.
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Est-ce que l'amour est réciproque ? Pourquoi il m'aime, pour les bonnes ou les mauvaises raisons ? Suis-je en mesure de lui rendre son amour à la mesure de ses attentes ? Suis-je capable de le rendre heureux ? Est-ce que cet amour vaut la peine d'être vécu? Tiendra-t-il la route ou sera-t-il passager ?
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Et puis la liste des questions qu'on se pose s'allonge.
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Et puis la liste est longue, plus on fini assis dans le champ au milieu des pissenlit à regarder le train passer pendant qu'on se questionne et qu'on affine sa connaissance et sa capacité d'évaluation du monde.
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Et un jour on se rend compte qu'on a mal au cul d'être resté assis trop longtemps dans la champ. On se rend compte qu'on a pas pris le train depuis longtemps. En fait on se rend compte que ça fait déjà un p'tit bout qu'on remarque plus les trains qui passent parce qu'on s'est mis a regarder les pissenlit, les autres gens dans le champ, les abeilles qui passent, les nuages... whatever. Tout pour plus regarder passer les trains avec cette amertume grandissante et tellement difficile à accepter.
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Dans la vie on aime. Puis vient la peur d'aimer. puis vient la peur d'avoir peur.
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Quand on a peur d'avoir peur, j'sais pas.
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Quand on a peur d'avoir peur, on a peur d'avoir d'la peine. Mais on a aussi peur d'être heureux. On a peur d'être heureux comme on l'a été, parce qu'on a peur d'avoir mal comme un a eu mal.
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On a aussi peur parce qu'on commence à avoir assez vécu pour savoir que la vie c'est comme une spirale. Chaque tour suivant est plus intense.
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On sait que la prochaine fois qu'on sera vraiment heureux on va l'être encore plus que la dernière fois. Mais on a peur parce que si on est encore plus heureux que la dernière fois, est-ce qu'on va se faire encore plus mal ?
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On est surpris d'avoir survécu à toute la douleur qu'on a déjà enduré. On y repense et on se souvient de tout cet air qui nous a manqué quand on a lâché le combiné du téléphone sur le tapis du salon avant de sortir en courant de chez sois un 28 février pour aller courir dans la neige jusqu'au bout de notre souffle avant de s'effondrer dans l'eau glaciale et salée de la rue, les larmes aux yeux, vidé de toute substance.
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On a peur de vivre parce que la dernière fois on a vraiment trop eu l'impression de mourir.
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Mais... On peut pas s'en empêcher. L'espoir fait vivre. C'est crissement vrai.
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Alors on espère, mais d'une distance de plus en plus grande. On rêve seul le soir dans son lit, on se complaît dans nos fantasme, mais on appréhende de les voir se réaliser. On les vit dans notre tête, entre nos draps, et on les trouve si confortables. Mais on serait incapable de les vivre pour de vrai, dans le vrai monde, dans la vrai vie, sous le soleil cuisant de la Vieille Capitale.
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Les années passe et on arrête de fuir, parce qu'on arrête de voir.
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On repousse les avances de gens. On fait tout pour faire planter les relations qui auraient pu fonctionner. Et puis un jour on se dit "Je suis prêt!".
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Et puis là on comprend pas pourquoi plus personne ne s'intéresse à nous. On comprend pas pourquoi on a plus toutes les avances et les propositions qu'on avaient avant. Pourquoi, c'était il y a pas si longtemps, on a juste 23 ans.
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Et puis un soir on se rend compte que c'est pas qu'il n'y a plus d'occasion.
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On se rend compte qu'on est plus capable d'arrêter de jouer avec les pissenlits et de chercher les trèfles à quatre feuilles dans le champ. On se rend compte que c'est pas qu'il n'y a plus de train qui passe, que c'est juste qu'on est rendu incapable de les voir.
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C'est alors que débute la longue réadaptation.
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C'est alors qu'on doit recommencer à avoir le courage de lever les yeux du sol, d'arracher notre regard aux fleurs et à l'herbe pour le river de nouveau sur la voie ferrée.
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C'est alors qu'on doit oublier toute cette verdure qu'on à caressé de nos doigts d'abords hésitants puis qu'on a désespérément ancrés dans ce sol tel des serres pour fixer de nouveau les rails de métal poli, dans l'attente du prochain train.
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Et c'est quand on devine sa silhouette au loin qu'on se rend compte de toute la peur qui s'est insinuée en nous et de tout le courage dont nous devront faire preuve non seulement pour le suivre du regard mais surtout pour nous lever, courir et sauter dans ce putain de train avant qu'il ne nous passe encore une fois dans la face et que nous yeux s'emplissement de larmes et des boules de ouate blanche des pissenlits déjà trop vieux qui nous entourent dans cet fin d'été qu'est devenu notre jeunesse qui nous fuit.

8 commentaires:

aSelfishGirl a dit…

tout simplement, WOW !

Marc-André a dit…

wow, en effet...
Ta réflexion est très profonde, très dure, et je ne sais pas si je dois te trouver trop cynique ou trop réaliste... une chose est sûre, à 23 ans tu as intellectuellement vieilli pas mal plus vite qu'une bonne partie des autres.
Je ne te connais pas réellement, je ne peux que me prononcer sur ce que je connais; on a la capacité, si on le veux vraiment, de rebondir, de retourner à la vie, d'utiliser les difficultés, les épreuves du passé pour se définir son propre avenir, qui sera certes différent de notre passé; trouves-toi une autre voie ferrée, qui supporte un autre type de train, peut-être pourras-tu y sauter avec plus de facilité - et en débarquer avec moins de douleur. Mais c'est vrai que l'engagement, que l'amour ça fait mal. Très mal.

Anonyme a dit…

Magnifiquement bien écrit, tu as du avoir une méchante introspection sur toi-même pour pouvoir réussir à aussi bien l'écrire. Je suppose qu'on passe tous par-là. Dans le fond l'important c'est de s'en rendre compte, non?

Mahie

caroline.g a dit…

Ôw, tu fesses dans l'dash aujourd'dui, Babe... L'introspection a des effets spectaculaires sur toi, on dirait. Une chance que ça donne quelque chose, l'introspection, d'ailleurs, parce que c'est loin d'être toujours une partie d'plaisir... :o)

Jeune Homme a dit…

C'est pas toujours une parti de plaisir mais c'Est le genre de trucs que j'aime écrire par contre ! :)

Clo a dit…

Belle métaphore. J'aime bien l'idée du champ de pissenlits. Le fait est que plus le temps passe, plus l'insécurité nous gagne, et moins on ose croire que ça fonctionnera. Parce qu'on a eu tellement mal... Et le jour où l'on se relève finalement, on se tient en équilibre et là... on retombe. Et plus l'on retombera, plus on se dira intérieurement que ça ne vaut pas la peine de se relever, puisque l'on sait que la chute fera naître une douleur indescriptible. Craindre cette peur nous empêche d'avancer. Il faut savoir affronter cette souffrance, et surtout, apprendre à retomber sur nos pieds ;)

Chouchou a dit…

Bravo Madge! (ouais, j'l'appelle comme ça dans l'intimité). J'ai parfois l'impression que quand j'étais plus jeune, j'étais boosté par cette sur-confiance en mes capacités et là, plus j'avance en âge, plus je m'apperçois que les gens ne viennent plus vers moi parce-que j'suis jeune ou nouveau, mais bien pour ce que j'suis moi! C'est beaucoup plus lourd à porter, à accepter! Mais bon.. à force d'introspecter, on va ben finir par sortir de nous le meilleur héhé

Anonyme a dit…

Je crois que ta métaphore s'applique bien à ce que je vis en ce moment... La peur... grrr