Sex Story, Quand St-Foy s'en Mêle !

Ça a jamais semblé être une idée géniale. Je l'admet d'office. Par contre, ça semblait une pas pire idée sur le coup. Et puis, il était quand même passé 3h00 du matin han! C'est pas là que le cerveau est le plus actif. Et j'avais le goût de baiser bon. Pas de faire l'amour. Juste de baiser. Le côté physique de la chose. Celui qui fait du bien physiquement. Un bien primaire, mais ho combien présent parfois.

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J'entends déjà certains se scandaliser. "Moi les one night j'suis contre ça!".

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He bin... T'as le droit.

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Pas moi!

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Je considère les one night comme un mal nécessaire. À défault de mieux, on prend ce qu'on peut. Avec parcimonie. Et on tente de vivre avec, tout simplement.

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Sauf que là, j'me suis un peu laissé emporter. Et j'me suis un peu faite pogner. Juste un peu.

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Le gars avait l'air pas pire sur le net. Yétait bin fin, pas trop laid.

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J'voulais pas qui vienne ici, j'voulais pas réveiller Coloc. Quand même, nos chambres sont une à côté de l'autre.

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Mais il restait à St-Foy. Et j'ai pas d'auto.

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Et lui de me proposer de venir me chercher.

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Dans ma tête roule cette rengaine: "Mauvaise idée, mauvaise idée, mauvaise idée." .

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Basta le gros bon sens, on avisera plus tard que j'me dis. J'ai bien fait, il est rien arrivé de fâcheux. La preuve, le Jeune Homme écrit ce post de chez lui, avec un bon café, et non sous la menace, dans un salon quelconque de St-Foy, avec une main brisée.

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Fiou.

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Sauf que...

...Sauf qu'avant de partir, l'autre mek a dit au Jeune Homme sur le net : " Ya de quoi qui faut que je te dise avant..."

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He caliss. Kessé qui va m'sortir ?!?

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"J'suis pas tout seul, ya un ami avec moi".

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Un amiiiiiii ?? De kessé un ami ?!

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Un trip à trois.

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Hin hin.. mmmph.

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Why not criss? J'vais sûrement pas tripper, être full gêné, pas en parler a personne (Vous êtes bien une centaine à me lire, mais ça compte pas!), pis le regretter un peu mais... on a qu'une vie, c'est qu'une expérience, ou whatever you want pour soulager ma conscience !

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Alors il est venu me chercher. Gentil, assez Good Looking. Il me dit qu'il est nerveux dans la voiture, pendant qu'on monte a St-Foy. Il a jamais fait ça.

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Fort de mon expérience, j'ai adopté une attitude mi-paternelle, mi-geisha.

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Fais toi en pas. C'est bien, même si c'est pas le nirvana que beaucoup décrivent. C'est juste l'après.

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L'après ?

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Bin wais. Après! tu fais quoi après ? On va pas tous dormi collés là ! Ni aller prendre une douche ! C'est pas une baise qui pourrait développer sur une relation de confiance et de respect bordel ! Après t'as juste hâte de crisser ton camp! (Petit message subtil de : Moi j'colle pas là après).

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Et puis, pour pimenter le truc, rendu sur Henry IV, le gars m'en a lâché une bonne.

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"Ya de quoi qui faut que je te dise".

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Pendant qu'une large gamme d'éventualités plus variée que tout ce que vous pouvez décemment imaginer défile dans ma tête à une vitesse folle, je tourne mes yeux vers lui et lui demande calmement : "Quoi ?".

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"Bin... Moi j'étais plus ou moins d'accord, mais mon "ami" (huhum) a invité un autre personne."

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HUUUUUUU HUM !

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Caliss.

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On a continué pareil. The show must go on pis, on a qu'une vie, faut faire des expériences, et whatever you want...and the again!.

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Là, je me lancerai pas dans un compte érotique de ma fin de nuit. Ce serait dur sur le coeur de certaines âmes sensibles puis... Coloc lit tout ça quand même!

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Alors les deux heures suivantes sont censurées.

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Disons seulement que le gars qui est passé me prendre était bien. Son ami vraiment très ordinaire. Le quatrième participant un peu coincé, mais foutrement cute et gentil.

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Le quatrième est parti vers les 6h15, alors moi aussi j'ai suivi, escorté de mon chauffeur.

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On s'est donné des becs sur les joues dans le stationnement. C'est la tradition chez les fefis tsé. Le p'tit cute, après m'avoir embrassé, m'a lâché un beau "Chu pas habitué les becs" suivi d'un p'tit rire nerveux.

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Écoute chose.. t'avais 3 graines dans yeule ya pas une demi heure.. Fais pas l'effarouchée!