The American one..

Hier soir moi et quelques amis sommes allé au bar pour voir le spectacle ainsi que pour faire la fête par après.

Non.
Sérieusement, le vendredi, au bar c'est plate.

Presque pas de monde, le spectacle est souvent bin ordinaire, pis c'est plein de vieux ours poilu qui dansent en bas a la discotheque en t'étampant la face dans leur sueur crasseuse de vieux pervers.

Regarde le spectacle.
On ris un peu, on chiale pas mal.

On va fumer des clopes durant les numéros les plus plates. C'est a dire ceux de la p'titre maigre aux jambes croches.

A la fin du pestacle ( Comme dirais Dorris), on s'apprête à aller a la chasse aux ours (personne va rien comprendre mais bon.. ), quand on remarque un jeune homme seul dans son coin.

FLASHBACK

5"8, musclé, blondinet aux yeux bleus avec des lèvres stile pulp fiction et une expression inscrite sur le visage qui rapelle vaguement la face d'un enfant de 4 ans qui viens de perdre ses parents a la foire agricolte de trois-rivières un mardi après-midi.

Tout seul, pov tu chou, me disent mes hormones. Eu.. mes belles valeurs.

On s'installe à la verrière, moi et mes amis, à une table. Oups, la p'tite bebitte sans défense rode autour, sans vraiment regarder personne.

Parle, parle. Jase, jase.

Et puis j'me décide. Une bonne action s'impose, sinon le barman va être obligé de caller l'nom de sa mère au micro.

Fais signe à la p'tite bebitte qui, après quelques secondes s'avance d'un pas hésitant. un peu comme un zèbre doit s'avancer quand 3 lions lui font signe qu'il reste une place disponible à la table.

Pauvre p'tit gars, personne avait l'intention d'le manger. Dans tous les sens du terme.

He bien, le p'tit gars, qui s'appelle Justin, était tout seul parce qu'il connaissait personne. Il connait personne parce que c'Est un ptit anglo du Maine, au states.

Il va sortir avec nous ce soir, et il va amener un ami a lui "He's gay too". Comme s'il avait besoin de me le préciser.

Après ca on dira qu'on est pas gentil avec ces p'tits américains.

Hi lala.