Vous connaissez ce programme ? Probablement pas. Il n'est pas très populaire auprès des franco-canadiens. Encore moins auprès des franco-québécois.
Ce programme du gouvernement fédéral, bassé a Ottawa au Centre Terry-Fox, offre la chance a de jeunes canadiens de 14 a 17 ans de vivre une semaine durant avec d'autres jeunes de culture et de et de régions différentes, venant de partout au canada.
Le programme acceuille jusqu'a 138 participants par semaines. Il existe depuis 1982.
J'y suis allé, il y a maintenant 6 ans. J'avais 16 ans. Ce fut une expérience vraiment merveilleuse.
Le jour ou je suis parti pour Ottawa, mon père est venu me porter a Drummondville ou j'ai pris le train jusqu'a Ottawa. C'était la première fois que je voyageais seul. Lorsque je suis arrivé a destination, un bénévole de l'organisme attendait sur le quai. Je me suis retrouvé assis dans un petit autobus avec une dizaine d'autre jeunes de mon age. J'ai compris entre les branches qu'ils étaient d'autres participants.
Après quelques minutes d'écoute, je me risque a parler.
"Does anyone here speack french ?"
Je me suis fait regarder comme si je débarquais de mars. J'étais avec 10 jeunes anglo-québécois.
Je suis arrivé au Centre,j'ai été porter mes trucs a l'endroit ou je dormais, et je suis redescendu, seul, dans la salle commune.
Après 1 heure, une autre parti du groupe est arrivé. Les gens qui venaient de Nouvelle-Écosse. Parmis eux Nathan. Un jeune homme parfaitement bilingue qui m'a servi souvent de traducteur cette semaine la.
Nathan sera a Québec demain. Je ne l'ai pas vu depuis Ottawa. J'ai tellement hate de voir comment il a changé. Comment j'ai changé.
J'ai rencontré bien des gens cette semaine là, avec qui j'ai gardé contact pendant plus ou moins longtemps.
Je me souviens d'eux. Cindy, et Meghan de la Colombie-Britanique, qui avaient suivi des cours de français au secondaire et avaient un plaisir fou a me dire "Bonjour" ou "Comment allez-vous" en français. Nous n'étions que 8, sur 120 jeunes, à parler Français, vous voyez.
Il y avait Paul, de Thunder Bay, avec qui j'ai joué au Ping-Pong à tous les jours. Son père était pasteur. Il avait des points de vu très arrêté sur certains sujets plus touchés.
Laurenn, la bisexuelle de 17 ans anglophone de Montréal-Nord.
Matthew, le premier gars avec qui j'ai fait des trucs sexuels, qui venait de Terre-Neuve.
Je me souviens de tous ces gens avec beaucoup d'amour. Ce n'était qu'une semaine, mais cette petite semaine m'a changé plus que bien d'autres choses auraient pu le faire. Et puis, j'en avais besoin.
Ce programme du gouvernement fédéral, bassé a Ottawa au Centre Terry-Fox, offre la chance a de jeunes canadiens de 14 a 17 ans de vivre une semaine durant avec d'autres jeunes de culture et de et de régions différentes, venant de partout au canada.
Le programme acceuille jusqu'a 138 participants par semaines. Il existe depuis 1982.
J'y suis allé, il y a maintenant 6 ans. J'avais 16 ans. Ce fut une expérience vraiment merveilleuse.
Le jour ou je suis parti pour Ottawa, mon père est venu me porter a Drummondville ou j'ai pris le train jusqu'a Ottawa. C'était la première fois que je voyageais seul. Lorsque je suis arrivé a destination, un bénévole de l'organisme attendait sur le quai. Je me suis retrouvé assis dans un petit autobus avec une dizaine d'autre jeunes de mon age. J'ai compris entre les branches qu'ils étaient d'autres participants.
Après quelques minutes d'écoute, je me risque a parler.
"Does anyone here speack french ?"
Je me suis fait regarder comme si je débarquais de mars. J'étais avec 10 jeunes anglo-québécois.
Je suis arrivé au Centre,j'ai été porter mes trucs a l'endroit ou je dormais, et je suis redescendu, seul, dans la salle commune.
Après 1 heure, une autre parti du groupe est arrivé. Les gens qui venaient de Nouvelle-Écosse. Parmis eux Nathan. Un jeune homme parfaitement bilingue qui m'a servi souvent de traducteur cette semaine la.
Nathan sera a Québec demain. Je ne l'ai pas vu depuis Ottawa. J'ai tellement hate de voir comment il a changé. Comment j'ai changé.
J'ai rencontré bien des gens cette semaine là, avec qui j'ai gardé contact pendant plus ou moins longtemps.
Je me souviens d'eux. Cindy, et Meghan de la Colombie-Britanique, qui avaient suivi des cours de français au secondaire et avaient un plaisir fou a me dire "Bonjour" ou "Comment allez-vous" en français. Nous n'étions que 8, sur 120 jeunes, à parler Français, vous voyez.
Il y avait Paul, de Thunder Bay, avec qui j'ai joué au Ping-Pong à tous les jours. Son père était pasteur. Il avait des points de vu très arrêté sur certains sujets plus touchés.
Laurenn, la bisexuelle de 17 ans anglophone de Montréal-Nord.
Matthew, le premier gars avec qui j'ai fait des trucs sexuels, qui venait de Terre-Neuve.
Je me souviens de tous ces gens avec beaucoup d'amour. Ce n'était qu'une semaine, mais cette petite semaine m'a changé plus que bien d'autres choses auraient pu le faire. Et puis, j'en avais besoin.
Lorsque je suis revenu le dimanche suivant, en arrivant chez moi, j'ai aidé mon père a déménager. Mes parents divorçaient et mon père nous quittait, cet après-midi là. Pour de bon.
J'ai appris il y a peu de temps qu'ils voulaient fermer le programme. J'ai même signé une pétition contre. Je fais parti de la liste des anciens qui se sont manifestés contre. Finalement le programme a seulement été refondu, avec un budget plus restreint. Et il a aussi changé de nom. Maintenant, nous parlons de historica encounters. Mais ils semblent avoir gardé l'âme du projet. Heureusement.
Si un jour vous avez des enfants en age de participer a historica encounters, envoyez les. Ici, au Québec, nous sommes chanceux. Peu de gens connaissent le programme et veulent y participer. Les places sont limités, deux par institution d'enseignement. Au Québec les francophones y vont rarement, pas de contigentement. Dans les provinces anglophones, ils distribuent les places par concours.
J'ai appris il y a peu de temps qu'ils voulaient fermer le programme. J'ai même signé une pétition contre. Je fais parti de la liste des anciens qui se sont manifestés contre. Finalement le programme a seulement été refondu, avec un budget plus restreint. Et il a aussi changé de nom. Maintenant, nous parlons de historica encounters. Mais ils semblent avoir gardé l'âme du projet. Heureusement.
Si un jour vous avez des enfants en age de participer a historica encounters, envoyez les. Ici, au Québec, nous sommes chanceux. Peu de gens connaissent le programme et veulent y participer. Les places sont limités, deux par institution d'enseignement. Au Québec les francophones y vont rarement, pas de contigentement. Dans les provinces anglophones, ils distribuent les places par concours.
Allez, je lève mon verre a Encounters with Canada, et a Nathan qui sera bientôt là.
2 commentaires:
Ça me fait penser un peu au programme Katimavik, auquel j'ai failli participer adolescente. Une belle expérience qui offre ne belle ouverture sur le monde...
effectivement. Mais Katimavik c'est 1 an, n'est-ce pas ?
Enregistrer un commentaire