Serais-je intolérant?
Je ne crois pas. Peut-être parfois.
Irrespectueux? Définitivement. Ça arrive.
Je vous parle de cela parce que pour la première fois, depuis que je tiens ce blog irrévérencieux, j'ai eu maille a part avec une lectrice. Elle m'a laissée un commentaire au sujet de ma façon de parler des gros et des grosses.
Je l'ai lu et, bien honnêtement, j'ai été un peu fâché.
Moi ? Intolérant? Ho que non ! Et puis, par soucis d'honnêteté envers moi-même, je me suis sérieusement posé la question. Après tout, une petite introspection ne peut jamais faire de tord.
Et puis, en bout de ligne, j'en suis venu à la même conclusion, avec nuance.
Non, je n'ai rien contre les gros, sincèrement. Et ceci n'est pas un texte justificatif, mais un rendu d'une réflexion qui m'a semblé importante.
Oui, j'en parle parfois de manière irrévérencieuse. Très irrévérencieuse. J'en suis conscient. En fait, je parle de plusieurs choses d'une manière sarcastique, peu respectueuse, crue. C'est une des raison qui me pousse a écrire. Dire tout ce que je pense, sans nuancer,sans expliquer, sans peur de jugement.
Sauf que je me rends compte que ne pas expliquer ses propos, parfois, peut porter préjudice à certaines personnes.
Et c'est là qu'est la clé de ma réflexion. Une personne.
Pour moi, pseudo-socialiste pur et dur, tout passe par LA personne. Sa valeur est individuelle et ne saurait être évaluée en fonction d'une caractéristique unique comme sa couleur, sa taille, ou sa religion.
Écrire est encore pour moi un exercice parfois difficile, les mots ne voulant pas exprimer ma juste pensée. Je compense par l'image dont j'imprègne mes textes. Parce que je les écris comme je les vois, comme on voit au premier degré. Sans toutefois inclure le 2e ou le 3e degré avec lequel je pourrais observer là même image, laissant à ceux qui me lisent cette parti du travail.
J'utilise les clichés d'une société parfois trop bien pensante pour imager ce que je vis et ce que je pense. Les images sont parfois brusques, parfois mesquines. Mais je tente, dans cet optique, de ne jamais m'exclure de cet exercice.
Je croyais que mes textes ne reflétaient que de simples images, parfois de grossiers stéréotypes, mais jamais des préjugés. Je n'en ai que très peu.
Mais des clichés, j'en ai des tonnes. Ils me servent de cadre pour mes histoires, celles que je préfère.
Je ne changerai pas ma façon d'écrire, je ne censurerai pas mes propos, pas ici. Pas sur cet espace web ou tout m'est permis, dans une certaine mesure.
Mais je trouvais important d'écrire ce texte, pour éviter de heurter inutilement des gens. Des gens qui prennent la peine de lire ce que j'écris, chose que j'apprécie grandement.
J'espère sincèrement que vous tous comprendrez ma vision de la chose, et qu'elle fera un tant soit peu de sens pour vous.
Bien sincèrement, avec tout mon respect.
Jeune Homme
7 commentaires:
Ah... C'est bien. Anyway, faut en prendre pis en laisser, tsé. Je sais très bien qu'il existe des grosses bonnes femmes qui de par leur attitude attirent le regard et le commentaire sur leur amplitude, et des femme qui sont grosses mais tellement jolies et joyeuses que leur tour de taille ne fait plus aucune différence. Genre Sonia Vachon, même si c'est cliché comme image. C'est comme la différence entre un gay et un fefi, l'un aime les hommes, l'autre aime les hommes aussi mais agi de façon tellement féminine que c'est drôle et digne de porter un qualificatif distinctif. On me suis? Je ne porte pas de jugement, chaque personne est digne d'être connue, comme le dit JH, mais des fois, la différence physique d'une personne est tellement la seule chose que la personne montre d'elle même que tu ne peux pas t'empêcher d'en parler. Bref, je te comprend JH, et je continue de bien t'aimer! ;)
Comme disait l'autre, ''Le moins t'en dit, le moins que t'auras l'air cave!''...ce qu'il faut en comprendre...que plus on a un discours ''open'' plus on sort des trucs, plus ya de chance de heurter le public. C'est sur que si t'avais un blogue portant sur ta fascination pour les salamandes...ben t'en aurais pas de commentaires du genre. C'est pas le cas, t'as une grande geule, assumes! Mdr! ;)
"La première chose que tu réussis habituellement à faire avec une grande gueule, c'est à te foutre le pied dedans!" :P
Jeune Homme... je suis crissement trop crevée aujourd'hui (j'ai passé la journée à faire voter du monde, hier) pour te dire tout le bien que je pense de ton texte. Mais je reviendrai dès que j'aurai les yeux en face des trous, promis.
:o)
Hooooo, Caro, une militante? PQ ? :P
Bon, me revoili, me revoilà... Militante péquiste ? Ahhh ! Plus maintenant. Ai repris une carte du PQ pour avoir une jobbe aux élections. Militante indépendantiste ? Ça oui parzemple ! Mon pays, c'est l'Québec, y'a pas d'doutes là-dessus.
Cela dit... je reviens sur ton texte, Jeune Homme. Je te lis, et même quand ça me heurtait je lisais. "Pourquoi, stie ?", me suis-je demandé. Peut-être que je sentais bien que malgré les emportements évidents, tu es un être capable non seulement d'introspection, mais assez courageux pour t'offrir un réel examen de conscience. Moi aussi, j'm'en suis tapé un, après la montée de lait que je t'ai fait. Je persiste et signe, mais... avec le sourire en coin, et non pas la baboune de l'amertume. Tu te tiens debout, et ça, ben... c'est admirable, même si ça "shire" dans les coins de temps en temps. Je n'ai jamais voulu que tu te censure, j'ai même gueulé sur mon propre blogue que plus jamais je ne me censurerais: c'est pas pour aller demander à un autre de le faire, hein ! Je voulais juste que tu comprennes que même si ce ne sont que des mots, des fois, ils font mal. Surtout venant de quelqu'un qu'on apprécie lire par ailleurs. Alors voilà, j'me permets de te donner un gros GROS bec, et te souhaiter bonne continuation sur ce blogue libérateur. Smouck !
Ha too nice !
et puis bha, J'ai aimé faire cette réflexion et écrire ce post. J'suis pas pour toujours écrire que des insanités !
Et puis Caro, une invitée de plus pour ce cosmo party chez moi ! :P
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